Deb Spera

1924,en Caroline du Sud. La vie de trois femmes s’entrecroisent dans une plantation de coton et de tabac où les temps sont durs et où, en s’appuyant les unes sur les autres vont s'entraider et à donner à l'autre l'espoir de continuer à lutter.

La vie de Gertrude n'a jamais été facile. Malheureusement, après ce qui s'est passé, elle a rendu les choses beaucoup plus difficiles pour elle-même et pour ses quatre filles. Maintenant, elle a des décisions à prendre, des décisions que personne d'autre qu'elle-même ne peut comprendre.

Annie, est la matriarche de la famille Coles. C'est une femme d'affaires, une épouse et une mère de famille, avec deux filles qui ont quittées la famille sans jamais revenir et trois fils (un décédé), deux vivants, qui s'occupent tous deux de différentes entreprises familiales, ses intérêts ont donc toujours été partagés. Une seule découverte fait exploser son monde entier et rien ne sera plus jamais pareil.

Retta est la gouvernante des Coles. Esclave libérée, qui a travaillé toute sa vie pour la famille Coles, Retta est presqu'un membre de la famille. Elle et son mari Odell ont subi des pertes à maintes reprises et pourtant, Retta se relève toujours, une force de la nature. Retta prend également soin de tous ceux qui croisent son chemin.

Le chant de nos filles est un roman sur l'amitié, la famille et l'amour. C'est un roman avec des personnages forts qui se sont invités dans ma vie pendant 3 jours. J'ai adoré chacun d'eux, Retta étant mon personnage préféré. Je peux certainement dire déjà que ce sera certainement un de mes livres préférés en 2020

Je pense que ce livre va rester longtemps dans ma mémoire. L'écriture est fluide, immersive et incisive. Certaines scènes m'ont profondément dégoutée et en même temps m'ont fait tellement vibrée. Une lecture poignante autour du destin de trois femmes qui sont issus des différents milieux sociaux mais qui n'ont pas forcément la vie la plus épanouie.

Un roman choral à trois voix. Trois femmes, trois mères, trois destins. Différentes de part leur caractère, leur couleur de peau ou leur milieu social, elles ont pourtant bien plus en commun que ce que l'on pourrait penser de prime abord.

Il y a Annie, la riche matriarche yankee, une femme d'affaires moderne et indépendante qui va découvrir un terrible secret. C'est des trois, celle que j'ai le moins aimée.

Retta, fille d'anciens esclaves, est toujours au service de la famille Coles. Elle est la bonté incarnée. Elle m'a fait saliver avec sa cuisine. Mon personnage préférée.

Gertrude, mère de quatre filles, mariée très jeune à un mari violent, elle vit dans la misère. Au début, je l'ai trouvée très dure et froide avec ses filles, mais plus le récit avançait, plus elle me plaisait.

Toutes ont perdu un être cher, toutes sont prêtes à tout pour leur famille. Toutes sont fortes et malgré les coups, comme le roseau, plient mais ne rompent pas.

Deb Spera nous dépeint un décor très sombre dans la moiteur de cette Caroline du nord de 1924. Des plantations de coton dévastées par les charançons, une économie qui se meurt, la misère, elle, ne fait aucune différence entre les couleurs de peau. Elle nous décrit la dure vie des femmes à cette époque, où chaque jour elles doivent livrer bataille que ça soit pour nourrir sa famille, trouver un emploi ou simplement survivre.

Elle dresse également le portrait de personnages très forts et parfaitement aboutis.

L'écriture s'adapte à chaque personnage, les faisant s'exprimer chacun avec leur propre langage. Cela contribue à nous immerger pleinement dans l'histoire.

Il y a également une certaine tension tout au long du récit. Quelques indices lâchés ça et là m'ont mis la puce à l'oreille sur le terrible secret, me plongeant dans une certaine appréhension.

Le chant de nos filles est un roman qui parle de la condition féminine, de ségrégation raciale, de l'amour maternel, de l'amitié mais surtout de courage et de solidarité. Il rend un très bel hommage aux femmes, peu importe leurs origines. C'est beau et poignant !

Le chant de nos filles est un premier roman passionnant, une chronique sociale de toute beauté que je vous recommande fortement.

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Un livre entraînant à trois voix, celle d'Annie, celle de Gertrude et celle de Retta. Ma préférence va à la dernière, d'une rare authenticité étant donné les circonstances. La misère accentue les travers de tous et ce récit nous le fait particulièrement ressentir. Une belle lecture.

Il a fallu que je m'accroche parce que ça parle beaucoup de religion et il faut avouer que ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mais l'histoire était sympathique malgré tout.

Je ne sais pas trop si j’ai aimé ou pas ce livre. L’impression générale reste plutôt positive.

Je vais commencer par les points négatifs : c’est de la narration à la première personne et au présent, et je n’aime pas ça. C’est très subjectif mais j’ai toujours du mal à me laisser emporter par ce style que je trouve assez clinique et pas très agréable à lire.

Le rythme est, de plus, assez lent. L’histoire met du temps à se mettre en place. Chaque chapitre prend le point de vue d’une des trois héroïnes et on se demande pendant longtemps quel est le rapport entre les trois. Pendant une bonne partie du livre, je me suis aussi demandée où voulait en venir l’auteure, quel était le but de l’histoire et je n’avais aucune idée de comment ça pouvait se finir (pas d’une manière positive, plutôt en mode : bah oui et ensuite ? Pourquoi elle écrit ça ?).

Et pourtant, paradoxalement, j’ai été prise assez vite dans l’histoire. Je pense que ça vient du fait que le fil de chaque héroïne est plutôt intéressant : on se demande comment Gertrude va s’en sortir avec son mari violent et ses quatre filles à nourrir, si Annie va comprendre pourquoi il y a tant de soucis avec ses enfants et quel est le rôle de Retta dans tout ça.

Au vu du résumé, je pensais que ça serait une histoire où, si au début on ne voit pas le lien entre les trois femmes, à la fin tout s’imbriquerait pour comprendre ce qu’elles ont en commun. Mais en fait, on suit plutôt l’histoire de trois femmes qui, par la force des choses et des événements, se trouvent liées. Pas de grandiose révélation dans ce livre où on apprend qu’elles ont un grand dénominateur commun dans le passé. Non, ici il s’agit toujours du présent.

Donc pour conclure, je n’ai pas adoré, je n’ai pas détesté. Ce n’était pas désagréable à lire, l’histoire est plutôt bien construite et se lit très bien. Je n’ai toujours pas vraiment compris le but de l’auteure je crois. Il m’a manqué quelque chose dans ce livre pour que je sois plus emportée encore.

1924,trois femmes venant d'un milieu social bien différent nous raconte leur histoire, leur vie leurs combats.

Leur petite ville doit faire face à une crise économique sans précédent suite au passage destructeur des charançons dans les plantations.

Gertrude a toujours eu une vie difficile, mariée jeune à un homme alcoolique et violent elle doit faire face aux difficultés quotidiennes pour élever ses quatre filles.

La matriarche Annie Coles est une femme d'affaires accomplie, son père lui a légué son entreprise qu'elle gère d'une main de maître. Ces deux fils travaillent dans l'entreprise en faillite de leur père. Elle a deux filles qu'elle n'a pas revue depuis leurs mariages, cela fait des dizaines d'années, elle ne comprend toujours pas pourquoi.

Retta sa gouvernante, est une esclave affranchie qui donne sans compter à cette famille avec son mari Odell.

Les trois femmes doivent se battre contre une société où elles n'ont pas leurs mots à dire, pourtant les temps changent, elles décident de prendre leur destin en main.

Malgré un style et une écriture fluide, je n'ai pas accroché avec ce roman. Les trois femmes racontent leur passé et leur présent, je me suis parfois perdu dans le temps et les personnages dommage.

Un roman écrit d'une main de maître. Le style est envoûtant et addictif.

J'ai adoré suivre le quotidien de ces femmes qui est loin d'être facile à vivre.

Oretta est ma préférée. Elle est la bonté incarnée et elle n'est pas assez estimée par la communauté.

L'autrice décrit très bien la société de l'époque avec ses subtilités, c'était très intéressant à lire.

Quant à la fin elle est magistrale !

Au Coeur de la Caroline du Sud, dans les années 20, nous rencontrons trois femmes que tout oppose et qui, pourtant, vont être unis par les difficultés que chacune rencontre. Annie, est une femme aisée qui doit faire face à sa famille détruire par une série d'événements. Retta, esclave affranchie, travaille toujours au service de la famille d'Annie. Gertrude, quant à elle, va devoir prendre des décisions pour fuir la pauvreté et son mari violent. Ensemble, ces trois femmes vont se battre, tout tenter pour s'en sortir, protéger ceux qu'elles aiment, et faire éclater de terribles vérités.

Dans ce livre, nous sommes plongés en Caroline du Sud à une époque où la ségrégation raciale et les inégalités sont omniprésentes. Les personnages de Gertrude, Annie, et Retta représentent chacune une facette de cette réalité. Le style de l'auteure, les descriptions, et le rythme plutôt lent de l'histoire renforcent l'atmosphère lourde dans laquelle nous évoluons.

Les thématiques abordées sont fortes. Entre solidarité féminine, quête de liberté et résilience, nous sommes face à une histoire émouvante et prenante. Les liens qui se développent entre les personnages, malgré leurs difficultés et leurs différences, sont touchants.

Il s'agit d'un roman qui nous transporte dans le passé tout en éclairant des problèmes intemporels. En mêlant histoire, émotion et féminisme, l'auteure nous offre une histoire belle et marquante. Je ne m'attendais pas à un tel dénouement. La fin est une incroyable explosion qui m'aura fait verser quelques larmes.

Aucune accroche.

Aucune empathie.

C'est aussi long que plat