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Alexandre Page

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Biographie

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Nombre d'évaluations : 26

0 Citations 31 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Alexandre Page

Sortie France/Français : 2023-05-25

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par JCMOJARD 2022-09-24T16:53:17+02:00
roussalki

L’auteur : phénoménal

Lire Alexandre Pages est toujours une agréable surprise, toujours. Chacun de ses romans est une ivresse littéraire. Car oui, Alexandre est capable de nous plonger dans une fiction dont il a le secret, mais avec cette faculté inouïe de nous distiller tout un savoir culturel, récent ou historique, qu’il mêle habilement à son imagination. Le travail de documentation qu’il réalise en amont est la matière première de ses ouvrages et son roman, Roussalki, exhale à chacune de ses pages le parfum riche et profond d’une recherche minutieusement fouillée.

Le roman : un coup de coeur

« Un lac mystérieux, un misérable village, un étrange voyageur, une comtesse maladive, une intrigante sorcière, un simple d’esprit, et dans les confins de la Petite Russie, une légende qui les liera tous. »

Alexandre nous plante un décors particulier dans la Russie du XIXᵉ siècle avec des personnages si bien construits qu’ils pourraient se retrouver dans les livres d’histoire. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment de lecture en immersion totale près de Tcherepitsa.

Vassili Valstikov, folkloriste pour la société russe de géographie, prend pied dans ce village de la petite Russie pour une sombre histoire de compilation de ces légendes qui servent de terreau au pays. Mais derrière chaque motivation il y a celle que l’on affiche et celle que l’on cache. Et Vassili n’aura de cesse de se surprendre lui-même tout autant qu’il nous surprendra jusqu’à la dernière page.

Il en sera de même des personnages dans son sillage. Quel secret cache la comtesse, dernière représentante des Zoubrovski et que penser de Mavra, cette sorcière en marge du village que personne ne veut voir et que tout le monde consulte.

Roussalki est plus qu’un chant de sirènes, c’est un plongeon dans les tréfonds de l’âme humaine. Un plongeon dans ce qu’elle a de plus beau avec l’amour en filigrane et la mort en certitude.

Verdict : fortement recommandé

Grâce à sa plume qui nous ensorcelle, ses mots justes, son vocabulaire précis, Alexandre Pages signe ici un roman magistral. C’est de l’art littéraire rendu accessible au plus grand nombre qui élève l’autoédition à un niveau que l’on peine de plus en plus à retrouver dans l’éditions classique, celle que l’on nous force à consommer.

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Commentaire ajouté par cinhre 2022-10-21T10:29:49+02:00
Une vie d'artistes

Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur de m'avoir contacté pour me proposer de lire son livre.

Comme à mon habitude et pour ne pas me laisser "parasiter", je n'ai pas lu les avis concernant ce roman et ne connaissais du résumé que les grandes lignes.

C'est donc l'esprit libre que j'ai entamé ma lecture... et que dire??

Énorme coup de cœur.

Ce livre, c'est tout simplement une immersion dans le Paris de la Belle Époque. On suit Philéas peintre de talent et Clémence jeune artiste mais qui va faire les frais d'être une femme artiste dans une époque où la misogynie fait loi.

J'ai tellement aimé l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre, le respect de Philéas envers le talent de Clémence, sans pour autant tomber dans un roman trop sentimental.

Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de vivre, de "voir" l'histoire.

Un livre fascinant, très bien documenté avec une qualité d'écriture remarquable. À la fois fluide, élégante sans être pompeuse, elle colle à la perfection aux années 1880. En arrivant à l'épilogue, j'ai trouvé le qualificatif idéal... écriture passion, j'ai ressenti la passion de l'auteur pour l'histoire, le thème. En cherchant par après sa biographie et en voyant qu'il était docteur en histoire de l'art, je pense encore moins me tromper.

Malheureusement encore un auteur au talent immense trop peu mis en avant. J'espère avoir pu lui apporter un peu de lumière et avoir donné envie à au moins une personne de le découvrir.

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Commentaire ajouté par splan 2022-10-22T15:36:42+02:00
Partir, c'est mourir un peu

Livre parfaitement écrit, plein de richesse, pédagogique en plus. C'est un régal de le parcourir.

Je voyage, j'apprends en histoire, en vocabulaire en géographie tout en m'évadant dans d'autres contrées avec un immense plaisir.

Livre à déguster tant il est passionnant !

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2022-11-15T17:22:35+01:00
Une vie d'artistes

Un très bon moment de lecture avec ce livre qui nous emmène dans le Paris de la Belle Epoque, à la fin du XIXème siècle.

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, je suis totalement sortie de ma zone de confort.

Philéas Chasselat est un peintre militaire qui a connu son heure de gloire. Mais ; à 30 ans, il est sur la pente descendante. Ruiné, à la fois par le jeu et par sa maitresse. Les portes se ferment devant lui. Si sa main est toujours capable de belles choses, son inspiration lui fait défaut.

Jusqu’au jour où le seul ami qui lui reste lui présent une cousine, Clémence. Elle a une idée folle : exposer un tableau au salon des Beaux-Arts. Mais pas une toile bucolique. La jeune femme s’intéresse à la peinture militaire.

Il faut savoir qu’à l’époque, les Beaux-Arts sont interdits aux femmes. Et que le sujet de prédilection de Clémence est réservé aux hommes. Il ne convient pas à la nature de la femme…Bien entendu, Clémence ne trouve pas de maître pour l’aider dans son projet.

Philéas, à la demande de son ami, finit par accepter ce rôle et va la prendre sous son aile.

L’auteur nous plonge dans cet univers de façon très réaliste. Philéas est le narrateur de l’histoire. Un personnage tout d’abord pas spécialement sympathique. Sûr de son talent, avide de reconnaissance. Mais assez lucide pour reconnaitre qu’il ne doit qu’à lui-même d’être ruiné. Désabusé aussi : ses tableaux ne se vendent plus parce que le sujet n’est plus à la mode.

Il a « les idées de son temps » sur les femmes, mais il a quand même un esprit assez ouvert. Il a trouvé en Clémence non seulement une femme qui l’attire, mais aussi un peintre doué.

A 23 ans, Clémence rêve qu’un tableau soit jugé pour ce qu’il vaut, et pas sur celui ou celle qui l’a peint. Déterminée, avec des idées en avance sur son temps, elle trouvera en Philéas bien plus qu’un professeur.

*******

L’auteur va nous emmener à leur suite, nous faire vivre leurs joies, leurs déboires, leurs déconvenues. Il nous immerge dans ce monde si particulier de la peinture, avec ses codes, ses modes, ses exigences, son hypocrisie aussi.

Ce livre est un tableau sur les mœurs de l’époque, la place des femmes, les préjugés, les « gens bien » et leur mentalité.

Au moment d’ouvrir ce livre, j’ai eu un doute. Je ne savais pas vraiment si j’allais apprécier, c’est toujours le risque lorsqu’on s’éloigne de sa zone de confort. Et finalement, j’ai passé un très bon moment. Ce qui m’a tout d’abord convaincue je pense, c’est l’écriture de l’auteur. Il a utilisé un vocabulaire soigné, dans un style rappelant celui des écrivains de cette fin 19ème.

Puis je me suis attachée à Clémence, si désireuse de se faire une place dans un monde d’hommes, Philéas étant un peu « vaniteux » et superficiel.

J’ai quand même un petit regret : on ne voit Clémence qu’à travers Philéas. J’aurais aimé lire ses pensées, avoir son point de vue de façon plus « intime ».

En bref, une belle découverte que ce récit écrit par un auteur docteur en histoire de l’art.

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Commentaire ajouté par Talou61 2022-11-30T20:26:28+01:00
Partir, c'est mourir un peu

Le problème avec ce livre, c'est plutôt un étalage des connaissances de l'auteur, qu'un vrai roman historique !

D'où mes 1 047 pages sur Nicolas II et sa famille !

Partisan de ce dernier star, que l'auteur présente comme un saint, et c'est lassant et inapproprié pour un historien.

D'autre part, l'auteur, s'il est prolixe dans cet... essai, l'est un peu moins sur les réseaux sociaux quand on lui pose des questions ou quand il réagit aux publications des autres internautes (il répond simplement MOUAIS !)

Un achat de 22 euros que je regrette...

Je vous le déconseille vraiment.

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Commentaire ajouté par Mamyfran 2023-01-02T16:07:31+01:00
Une vie d'artistes

Agréable plongée dans le Paris de la fin du XIXème siècle, à l’heure de gloire de nombreux artistes. Philéas Chasselat peut être fier de figurer parmi ces peintres qui ont acquis une notoriété certaine depuis l’exposition d’un de ses tableaux de bataille au Grand Salon.

La gloire et les plaisirs qui en découlent permettent à Philéas de mener la grande vie, mais cela ne va guère de pair avec l’inspiration artistique. De moins en moins productif, le voilà vite confronté à la déchéance. Jusqu’à ce que son ami de longue date, Nicolas, lui fasse rencontrer Clémence, sa cousine. Celle-ci aspire à devenir elle-même portraitiste de guerre. Nicolas confie donc Clémence aux bons soins de Philéas pour la guider dans ce genre particulier de la peinture, domaine réservé à la gent masculine.

Clémence et Philéas se plaisent et se complètent mais, confrontés à la critique d’une société moralisatrice et conservatrice, ils envisagent un changement radical.

Le roman « Une vie d’artistes » d’Alexandre Page fut une véritable découverte pour moi. Le style de l’auteur est d’un niveau littéraire très pointu : langage soutenu et vocabulaire en adéquation avec le milieu et l’époque décrits dans ce roman.

La vision sociétale qui nous est transmise par l’auteur, via son héros, interpelle dès le début de notre lecture par le manque d’ouverture d’esprit et son aspect machiste. Cependant, en s’accrochant à l’intrigue, on perçoit l’habilité de l’écrivain à nous présenter l’évolution et le combat des artistes et des femmes dans ce Paris qui entre dans une nouvelle ère.

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/une-vie-d-artistes-9

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Commentaire ajouté par Plassans 2023-04-19T14:51:04+02:00
roussalki

La plume est agréable, délicate et poétique . L'auteur prend le temps de poser les bases de l'histoire pour mieux vous retourner. Le suspens est à son comble et les rebondissements sont nombreux impossible de laisser refroidir la lecture.

Les personnages sont intéressants et bien travaillés ainsi que la psychologie de chacun.

Vassili a été un incompris et un naïf, j'ai quand même apprécié sa détermination pour son projet.

Les chapitres sont certes longs, mais ils s'ouvrent sur de nouveaux points.

L'histoire est longue (pas désagréable) et captivante : l'auteur a titillé ma curiosité donc je voulais savoir comment cela allait se terminer. Et je ne suis pas déçu ou si de la fin... je ne sais pas. La fin m'a cloué, oui c'est le mot, je pense qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort et de ne pas prendre pour argent comptant ce que les autres disent/pensent. Le voyage était intéressant et émouvant a bien des égards.

J'ai bien aimé ce petit coin tranquille, les descriptions sont imagées, on visualise bien les lieux.

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Commentaire ajouté par Jdcr 2023-06-27T10:39:16+02:00
Les Grues blanches

Voilà un roman qui a, je trouve, une résonance bien spéciale, au vu des événements qui se passent actuellement dans la même région, et où l’agressé d’autrefois par un ennemi insensé est devenu l’agresseur insensé.

En effet, en qualifiant les Ukrainiens de « Nazis », Poutine a cru faire appel à la mémoire des exactions commises sur la population soviétique par les soldats allemands et leurs alliés roumains, mais pas par les ukrainiens! Et notamment à Simferopol, ville martyre de Crimée, qui connut des violences inouïes mais aussi une résistance courageuse et acharnée d’une partie des habitants et de l’armée russe.

C’est le sujet de ce roman qui couvre la période 1941-1944 de l’occupation allemande de Simferopol, jusqu’à ce que les « Partisans » et l’armée soviétique sauvent cette ville et toute la Crimée.

Une occupation, au départ, pour apporter soi-disant les « bienfaits » de la civilisation allemande mais qui devient très vite d’une violence inouïe, d’une cruauté inimaginable.

Et pour s’opposer au joug allemand et roumain, une résistance où beaucoup de jeunes filles et jeunes gens laissèrent leur vie dans des conditions souvent abominables. Résistance à la fois dans la ville, et résistance extérieure composée de femmes et d’hommes souvent inexpérimentés, regroupés dans des bataillons de Partisans, n’ayant au début que peu d’armes et de munitions.

L’auteur a choisi de nous raconter ce morceau de l’histoire de la seconde guerre mondiale, par les yeux de Felia, personnage dont il nous précise qu’il est fictif, ainsi que celles et ceux de sa famille.

Mais tous les autres acteurs de cette période dramatique sont bien réels, quelques photos émouvantes nous montrent d’ailleurs à quoi ressemblent certains d’entre eux.

L’auteur nous indique que l’intrigue repose en grande partie sur les faits qui se sont déroulés. Et ces faits sont nombreux, dont certains terribles, j’y ai appris,entre autres, l’existence d’un camp d’extermination voisin de la ville. Il y a beaucoup de protagonistes, peut-être un peu trop, car j’ai eu assez souvent bien des difficultés à m’y retrouver dans ces multiples noms, avec en plus leurs diminutifs!

Il y a tout d’abord la résistance au sein de Simferopol dans laquelle Felia va participer aux actions d’anciens membres de son Komsomol, puis à celle d’une troupe de Théâtre qui fabrique clandestinement des tracts puis plus tard collecter nourritures, vêtements et médicaments destinés aux groupes de résistants.

Et puis notre héros va rejoindre l’armée des Partisans, et participer à leurs engagements.

Les conditions de vie terribles, l’âpreté des combats, tout cela est décrit avec précision et beaucoup de détails. La bataille qui se déroule sur le mont Yamantash est racontée de façon saisissante.

Et enfin, l’entrée victorieuse de l’armée soviétique et des Partisans dans la ville de Semfiropol, fera découvrir les actes inhumains perpétrés par l’ennemi allemand et roumain, dont des personnes qui furent probablement dépecées vivantes. Et notre narrateur Felia découvre que tous les jeunes résistants du Théâtre de la ville ont été exterminés. La recherche des corps au sein du cimetière permettra d’en retrouver certaines et certains d’entre eux.

Ce livre, focalisé sur l’histoire d’une ville, est un des exemples, on pense tous à Stalingrad, qui montre à quel point la Russie Soviétique a payé le prix fort durant la seconde guerre mondiale. Et le courage de tant de gens pour défendre leur patrie. Et celles et ceux-là n’ont pas à répondre de la politique d’expansion territoriale et de terreur menée par le Dictateur Staline.

L’auteur utilise un style très foisonnant, très lyrique, au plus près des sentiments de tous ces héros.

Un petit problème (je crois que c’est l’un des problèmes de l’auto-édition): il y a un certain nombre de coquilles, fautes d’orthographe ou de syntaxe.

Malgré ces critiques de forme, ce roman m’a fait toucher du doigt qu’à l’Est de l’Europe aussi, autrefois comme maintenant, l’amour de son pays peut se payer par le sacrifice de sa personne.

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Commentaire ajouté par Mcadam 2023-07-26T01:02:14+02:00
Les Grues blanches

L'histoire

Novembre 1941, Félix Boïno (dit Félia), un étudiant, membre du Komsomol, est trop jeune pour s'engager. Il projette de s'exiler, le temps d'avoir l'âge de rallier les troupes pour libérer la Crimée.

Les nazis étant aux portes de Simferopol, ses projets seront déjoués et une rencontre impromptue va l'amener à rejoindre un premier groupe de partisans, puis d'évoluer en gardant toujours le même leitmotiv.

Nous découvrons ce pan méconnu de l'histoire à travers les yeux du jeune homme, retraçant les atrocités commises dans cette ville martyre par les fascistes, dont font partie les soldats allemands mais également roumains ; d'autre part comment les différents groupes de partisans et de résistants vont se donner corps et âmes dans une lutte sans merci.

Nous ressentons aussi son désarroi face aux divergences d'opinion qui vont l'éloigner progressivement de son frère.

Mon avis

Pour moi, Alexandre Page est un grand écrivain digne de son homonyme Dumas ou encore de Zola. Sa plume très imagée nous entraîne au cœur du conflit, avec la sensation d'évoluer aux côtés de Félia. J'en frissonne encore !

Nous avons un intérêt commun pour ce pays et j'ai beaucoup apprécié découvrir cet aspect méconnu de la seconde guerre mondiale.

Je recommande vivement ce livre aux vrais amateurs d'Histoire et de la langue française dans toute leur splendeur ! On imagine le travail de recherche en amont.

J'aimerais vous parler plus longuement de ce récit tiré de faits réels, mais je vous laisse le découvrir.

J'ai également apprécié les photos d'époque à la fin du livre.

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2023-08-08T13:32:42+02:00
Les Grues blanches

Un roman historique qui nous présente un pan méconnu de l’Histoire. Une lecture enrichissante et prenante.

A travers son personnage central, Félia, l’auteur nous emmène en 1941 à Simferopol, capitale de la Crimée. En novembre, les nazis investissent la ville. C’est le début de près de 3 ans d’occupation. Et qui dit occupation dit résistance, pour une partie des habitants et de l’armée russe.

On va donc suivre le parcours de Félia et vivre avec lui les conditions de vie terribles ainsi que ce qui peut pousser quelqu’un à entrer dans la résistance.

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire en elle-même. C’est un roman qui se découvre, à un rythme propre à chacun, pour s’approprier contexte et personnages. Des personnages d’ailleurs assez nombreux, avec des noms aux sonorités inhabituelles pour nous, ce qui rend les choses un peu plus compliquées pour les intégrer.

C’est historique, oui, mais romancé, ce qui permet une approche moins « aride » de ce moment qu’avec un documentaire. Une façon plus « ludique », si j’ose dire, de s’intéresser à un pan d’Histoire.

Une période que je connais très peu et donc l’occasion d’en apprendre un peu plus. Ce n’était pas gagné d’avance. J’étais intéressée, oui, mais ce n’est pas un moment historique très attirant pour moi. Pourtant l’auteur a réussi à me convaincre, et c’est une lecture que j’ai appréciée. Pas mal de recherches ont dû être nécessaires pour mener à bien ce roman.

L’histoire est prenante et le devient encore plus lorsqu’on découvre des photos à la fin du livre. Parce que seuls Félia et les siens sont fictifs…Les autres sont bien réels.

L’auteur étant historien de l’art, je craignais un peu une surabondance de détails, une écriture plus destinée à un ouvrage documentaire qu’à un roman. Je me trompais. J’ai été agréablement surprise par le style, même si les phrases sont parfois un peu longues. Le départ est un peu lent, le temps de nous immerger dans l’atmosphère, de présenter le contexte, puis le rythme s’accélère peu à peu.

Je ne lirai pas ce genre de roman tous les jours, mais de temps en temps il est bon de s’éloigner de sa zone de confort.

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