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Gauthier Guillemin

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Note moyenne : 7.5/10
Nombre d'évaluations : 10

0 Citations 7 Commentaires sur ses livres

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de Gauthier Guillemin

Sortie France/Français : 2024-03-20

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Maks 2019-11-21T08:59:48+01:00
Rivages

« Rivages » est un roman de fantasy qui vous plonge littéralement dans une bulle imaginaire, j’ai beaucoup aimé l’ambiance entre anciennes cités emplies de technologie et ce retour à la nature qui à pris le dessus sur le savoir humain, la géographie n’existe plus, un personnage humain va vouloir quitter la cité et se retrouver dans un monde complètement vaporeux, celui de la forêt, et se découvrir un pouvoir onirique, celui de voyager à travers les arbres, il va maitriser sont art (car ce pouvoir tient de l’art) de plus en plus et nous embarquer dans ses voyages et ses rencontres, ses doutes et l’espoir d’une vie meilleure. Un scénario qui ne paye pas de mine mais qui au final s’avère très immersif et intéressant.

Les personnages sont assez passionnants, surtout le peuple « Sylve » qui m’a complètement embarqué grâce à son caractère, son humour et sa franchise.

Pour les décors, les lieux, on s’imagine vraiment bien être dans cet immense océan vert, presque infini, des arbres à perte de vue, cette odeur moite de la forêt fournie, à la limite du conte, dans l’esprit de « La forêt des Mythagos » ou encore de « La forêt d’émeraude » de « Robert Holdstock ».

Ils y a aussi les villages qui sont vraiment intéressants, à mi-chemin entre le village gaulois et la cité tout droit sortie d’un roman de "Robert E. Howard » (le père de Conan).

Pour conclure je vous dirai de vous faire votre propre avis car certaines sensations ne sont même pas explicables, cela relève parfois de la poésie, mais une chose est certaine c’est que « Rivages » est un très bon roman de fantasy, un peu inclassable tant il est original.

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/11/rivages-gauthier-guillemin.html

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Commentaire ajouté par Acaniel 2020-03-17T17:51:03+01:00
La fin des étiages

Après Rivages, La Fin des Étiages donne un nouveau souffle à cette histoire en offrant une vision des peuples vivants dans le Dômaine !

Je tiens à remercier les éditions Albin Michel Imaginaire pour l’envoi de ce roman. Il y a quelque temps, je recevais le premier roman de Gauthier Guillemin, nommé Rivages. Il devait normalement se suffire à lui-même, mais l’auteur venait d’annoncer une suite. Il est vrai que le premier opus peut se lire seul, sans jamais fouler du regard son petit frère. Mais voilà qu’il apporte un autre regard, et un approfondissement vers les peuples qui cohabitent dans le Dômaine.

Je reste toujours admiratif devant les couvertures créées par Aurélien Police. Ce qui me choque le plus est sa façon de viser pile poil dans le mille. Je regarde les couvertures avant et après ma lecture du roman en question, et je dois dire que celle-ci en révèle bien des aspects. Le premier tome se voulait à l’orée de la poésie et de la magie, alors, que nous réserve cette suite ? ?

https://www.acaniel.fr/rivages-tome-2-la-fin-des-etiages-de-gauthier-guillemin/

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Commentaire ajouté par RomyRead 2021-12-07T12:46:43+01:00
Rivages

J'ai passé un super moment avec ce roman très particulier: onirique, philosophique, initiatique, poétique. Tous les mots en -ique !

C'est assez compliqué de poser des mots sur un roman comme celui-ci car il touche au plus profond de l'âme et chacun pourra avoir une lecture différente en fonction de sa sensibilité.

C'est clair qu'il faut aimer ce style de récit très contemplatif dans lequel l'intrigue n'est pas prédominante, dans lequel il ne se passe pas grand chose mais qui sert surtout à suivre un personnage qui voyage au coeur de lui même.

La nature est mise en avant dans cette histoire, mêlée à des peuples tels que ceux de la forêt ou les Ondines. J'ai beaucoup aimé cette entrée dans le monde de la Nature et de suivre le Voyageur dans son périple au coeur de celle-ci.

Notre personnage principal, appelé le Voyageur, se cherche, apprend à aimer, à se méfier, apprendre à se connaitre et est à la recherche d'un sens.

J'ai passé un moment doux, cocooning, hors du temps avec ce roman.

L'écriture est belle, prenante et m'a emportée immédiatement, dès les premières lignes. Petit plus grâce aux petits bouts de poème que l'on retrouve au début des chapitres et qui donnent cette ambiance nuageuse.

Un roman que je conseille à ceux qui aiment voyager.

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Commentaire ajouté par MaudeElyther 2022-12-10T18:50:38+01:00
Rivages

Pour son premier roman, Gauthier Guillemin nous propose une œuvre inclassable, un conte onirique, une respiration sur le voyage teinté de réalisme magique et de mythologies. Nous suivons le Voyageur, qui quitte la Cité, ville-vampire et polluée, pour le Domaîne, ce territoire-prédateur pour les êtres humains, la Nature ayant repris ses droits. Mais plutôt que se faire dévorer, le protagoniste va se découvrir un don et poser bagages dans la ville des Ondins. Ce peuple se prétend descendant de la déesse Dana. Mythologies et nature tissent un réalisme magique enveloppant, mais attisent sans cesse la curiosité du Voyageur qui s’intéresse particulièrement à la mer, berceau des origines des Ondins. Existe-t-elle toujours ?

Je suis contente que Rivages soit le premier opus d’une duologie : La fin des étiages m’attend !

Mon article complet : http://maude-elyther.over-blog.com/2022/12/gauthier-guillemin-rivages-editions-albin-michel-imaginaire-30-octobre-2019.html

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Commentaire ajouté par MaudeElyther 2022-12-21T13:22:00+01:00
La fin des étiages

Avant tout, je remercie Gilles Dumay des Éditions Albin Michel Imaginaire pour l’envoi de la duologie de Gauthier Guillemin en service de presse, merci pour votre confiance !

La fin des étiages clôt la duologie de Gauthier Guillemin, commencée avec Rivages. Le premier opus nous avait laissés dans une atmosphère de conte entre onirisme et nature, avec un souffle mystique pour les dernières pages avec le Voyageur au bord de l’épuisement. Néanmoins, il demeurait plusieurs aspects amenant à cette suite ; la présence des Fomoires, la parole de Zeneth qui a promis de ne plus lever de tribut sur le village des Ondins…

Ce tome annonce une ambiance très différente du premier, apportant plus franchement une dimension de fantasy, même si le Dômaine reste inextricablement lié aux personnages.

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Le point de vue s’élargit et se multiplie

Avec La fin des étiages, Gauthier Guillemin élargit l’horizon du Dômaine que nous avions dans le précédent opus. Nous allons en savoir plus sur les Fomoires, les antagonistes jurés des Ondins, visiter la capitale des Nardenyllais, peuple humain de souche commerciale mais riche par le savoir. Ainsi, le point de vue se multiplie : les Fomoires, Sylve, Quentil… Les Fomoires ont découvert d’étranges mégalithes et autres tumulus, un moyen de voyager qui n’est pas sans rappeler celui du Voyageur (d’abord les arbres puis des artefacts). Quant à Sylve, elle décide de bouger alors que cela fait neuf mois que son mari est parti pour la quête de Zeneth. De son côté, Quentil voyage, le voilà à Nar-î-Nadin, la capitale des Nardenyllais. Ces trois mouvements sont reliés et vont s’engrener comme les rouages d’une machinerie.

Il est appréciable dans ce tome d’en apprendre davantage sur les Fomoires, qui n’étaient que simples antagonistes précédemment. Au final, ils sont semblables aux Ondins, forcés à l’exil, eux qui ne sont pas faits pour le sédentarisme. Mais le côté multiple ne s’arrête pas : via Sylve, nous sommes témoin de plus de magie. Là où cela s’apparentait davantage au réalisme magique dans Rivages, la fantasy se révèle : le lien que Sylve entretient avec les élémentaires, sa capacité à se plonger en transe ; l’on voit les dragons des chevaucheuses ondines. À cela, s’ajoutent un versant alchimique, avec les machineries et les sombres inventions orchestrées par Zeneth à Nar-î-Nadin. Un souffle épique s’instaure même car tous ces peuples veulent retrouver la mer, et affrontement il y aura.

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La fin de l’immobilisme

Après le Voyageur qui est parti en quête de la mer, c’est au tour de Sylve et de Quentil de sortir de l’immobilisme imposé par la sédentarité au village des Ondins. Sylve marque clairement cette cassure en mettant au pied du mur le Conseil qui ne prend pas position et cache même des informations. Sylve va partir et emmener tous ceux qui le souhaitent, ce qui divise le village, certains étant trop attachés désormais à la Forêt.

De son côté, Quentil a des airs du Voyageur à découvrir Nar-î-Nadin : tout l’émerveille. Seulement, au fur et à mesure, il va se rendre compte des détails dans lesquels se cachent les projets contre nature de Zeneth. À l’image des humains, ce dernier veut posséder ; son projet est de conquérir, se dressant face à la nature, pour établir son emprise sur les rivages. Le vœu qu’il caresse, et dont on se doutait via sa rencontre avec le Voyageur, réside bien là. Il en est même allé jusqu’à s’allier avec un peuple oublié, un peuple qui tient une haine séculaire aux Ondins qui les auraient autrefois chassés. Une sombre machine est ainsi élaborée, une aberration. Pour faire face à cette menace, les Ondins et les Fomoires vont s’allier.

Rivages évoquait les mythes et archétypes qu’induisait la perte des traces du passé. Au village des Ondins, les archives contiennent des textes seulement accessibles aux membres du Conseil, de même, l’on se rendra compte que certains faits, portant de l’ombre aux Ondins, ne figurent pas dans les mémoires. Aussi, initié par le Voyageur dans le premier opus, tout se met en branle.

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Place à la fantasy !

Vous l’aurez compris, ce tome est différent de son prédécesseur, qui était plus contemplatif. Pour autant, l’auteur conserve sa plume poétique, par moment onirique, celle-ci s’adapte aux machineries de Zeneth comme à un récit épique en fin d’ouvrage. Une fois de plus, les Ondins défendent la Nature, face aux Nardenyllais cette fois. Zeneth veut conquérir plus de territoires, massacrant la nature et sa faune pour se faire ; ce qui est loin de l’harmonie que les Ondins recherchent avec le Dômaine.

Si le premier opus interrogeait quant au genre littéraire, ici Gauthier Guillemin affirme une fantasy qui demeurait de l’ordre du réalisme magique. Plusieurs peuples dotés de magie, quelques dragons, un bestiaire ténu mais évoqué voire mis en scène comme avec les drées, une bataille épique… L’alchimie et la sombre technicité du peuple oublié avec lequel s’est allié Zeneth ajoute une dimension quelque peu monstrueuse, égale au désir de Zeneth de conquérir, de vouloir dominer la nature. D’ailleurs, cela n’est pas sans rappeler notre réalité, la condamnation de la nature pour élargir les territoires humains, la cassure de l’harmonie qui autrefois existait.

Dans cette continuité, résonne l’exil des peuples, qui ne trouvent plus les rivages desquels sont venus leurs ancêtres. Ils ont tissé des liens avec le Dômaine, cette forêt dangereuse qui refuse de se faire décimer. Ils rêvent de leurs origines, fantasment de retrouver la mer, las et en perdition de leur identité face à la sédentarité confortable pour les Ondins, frustrés de connaître par cœur le Dômaine et aspirant à découvrir d’autres horizons pour les Fomoires, nomades. La fin des étiages, c’est un peu comme la Nature, ayant trouvé des alliés avec les Ondins et les Fomoires, contre la mégalomanie humaine qui est de détruire, polluer et conquérir, d’assujettir. Dans la verve du Seigneur des Anneaux, une bataille épique, nature et magie contre les monstres d’acier à vapeur de Zeneth et du peuple ennemi, va éclater.

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Retour à la source

Les jeux de miroir, que j’évoquais dans ma chronique concernant le 1er opus, débouchent dans cette conclusion sur la magie séculaire des seuils, l’ensemble des mégalithes et autres tumulus. Mais également par un retour au berceau, qui confère une nouvelle frontière aux territoires. Tandis qu’une grande partie des habitants du village des Ondins part s’installer au bord des rivages, d’autres demeurent au village ; de même que si la plupart des Fomoires projettent de bâtir des bateaux pour découvrir la mer et d’autres terres, certains restent pour garder la frontière.

La magie séculaire des grosses pierres est parfois vertigineuse, notamment avec son don d’iniquité, mais elle relie à présent, permet de voyager, de se retrouver, de renouer, quelque part, avec le passé, l’identité des peuples, de découvrir des bribes de passé oubliées, comme l’alliance des Ondins et des Fomoires, qui se répète aujourd’hui. Ainsi, c’est un renouveau que répand la conclusion de la duologie de Gauthier Guillemin, un nouveau souffle, un élan vers l’avant pour renouer avec ses racines, son identité, tant en tant que peuple qu’en tant qu’individu.

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En bref : concluant la duologie amorcée avec Rivages, La fin des étiages apporte le complément attendu, notamment quant à la quête d’identité des Ondins, leurs liens avec les autres peuples, le réseau de magie séculaire. Rompant avec le réalisme magique de son prédécesseur, ce tome amène franchement une atmosphère de fantasy, magie et machineries alchimiques se côtoient, dans toute cette dualité entre l’harmonie et la conquête destructrice. C’est la fin de l’immobilisme, le retour à la source, le moment de voir plus loin, de forger de nouvelles alliances, et de se battre.

Pour moi, ce tome était nécessaire pour poursuivre et conclure les graines disséminées par le Voyageur dans Rivages. Si pour moi cette lecture prêche une convertie, j’espère que ce genre de romans amènera l’impulsion à protéger la Nature, à la voir comme une amie, et non une entité à dominer, contrôler.

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Mon article complet : http://maude-elyther.over-blog.com/2022/12/gauthier-guillemin-la-fin-des-etiages-rivages-tome-2-editions-albin-michel-imaginaire-1er-juillet-2020.html

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Commentaire ajouté par AureRaineke 2023-06-15T18:27:42+02:00
Nouvelles du Front

À peu près chaque année, Livr’S Éditions lance un appel à texte pour une anthologie sur un thème bien précis et un genre. Nouvelles du front regroupe une série de récits sur la guerre qu’elle soit historique, imaginaire ou futuriste sous une influence fantastique. Ce dernier aspect y apparaît de manière parfois ténue, soit plus palpable. Cependant, aucune nouvelle n’offre de batailles où les sortilèges volent à tout va. La magie s’infiltre plus subtilement, plus intelligemment que le sujet aurait pu supposer. Entre légendes, créatures et croyances, les visions sur la guerre sont multiples. Tour à tour sont exposés l’absurdité, les raisons, l’horreur, la jouissance des vainqueurs dont le pouvoir leur offre un sentiment d’impunité, les impacts psychologiques et la place de la femme dans ce monde longtemps dominé par les hommes.

Pour une fois, je vais partager un top 4, car l’une des nouvelles m’a procuré un sentiment…étrange. Si vous me suivez depuis un moment, vous verrez qu’en lisant le nom des autrices, il n’y a pas de surprises. La guerre ne faisant pas partie de mes sujets de prédilections, j’ai acheté Nouvelles du front principalement parce qu’elles y avaient participé. Comme d’habitude, je les cite dans l’ordre de parution dans le livre.

Dans le noir de Silène Edgard

Un soldat reste sur place abandonné dans la nuit par ses frères d’armes, non par lâcheté ou par blessure, mais parce que la malchance lui a fait poser le pied sur une mine antipersonnel qui explosera lorsqu’il bougera. Dans sa tourmente, il voit défiler son père, son frère, son fils inexistant et une certaine Michelle.

Entre hallucination, espoir et angoisse ce texte est prenant, déboussolant. Il défend des valeurs de paix, dénonce la bêtise humaine qui produit de bons petits soldats, et l’horreur.

Il s’agit du récit qui me laisse un sentiment étrange. Dès le départ, Silène Edgar le dédie à Boris Vian. Cet hommage rappelle le style et la rêverie de l’auteur au point qu’il a fait écho en moi alors que j’ai lu l’Écume des Jours il y a quasiment deux décennies ! C’est dire à quel point l’analyse de cet écrivain m’a marquée. Du coup, je n’arrive pas à dire si j’ai aimé ma lecture pour le texte en lui-même ou par la nostalgie qu’il m’a procuré et cet effet reflet. Je pense que je n’ai pas besoin de trancher. J’ai ressenti quelque chose d’unique grâce à un lien entre présent et passé et c’est suffisant. Je remettrais peut-être du Boris Vian dans ma pal. Ce serait l’occasion de relire ce romancier avec l’esprit de l’adulte que je suis devenue et de le confronter à l’avis de l’adolescente que j’étais.

La muraille de morts de Katia Goriatchkine

Brian Addison rejoint la retraite de Dale Fernsby, un héros de la guerre du Vietnam. Il le convainc de lui livrer la vérité sur cette pension précoce qui a déjà fait les gros titres des journaux. En compagnie de son équipe, nous plongeons dans la jungle qui recèle bien des secrets. Relatant les pratiques peu reluisantes de l’armée américaine tel le Body Count, Dale expose les méfaits que lui et ses soldats ont commis. La découverte d’un village au fin fond de la forêt va bousculer ses croyances et son esprit.

J’ai adoré l’habilité de l’autrice a utilisé les traumatismes de guerre. Elle développe un message fort dans lequel elle imbrique le fantastique avant de déconstruire le tout avec brio. Je ne m’attendais pas à ce retournement de situation.

Le sang des Ianfu d’A.D. Martel

Les Ianfu sont les Chinoises et les Coréennes enlevées par les Japonais pour en faire des esclaves sexuelles. Nous suivons Na-ri, emprisonnée dans les caves de l’une de ces prisons. Ce bout de femme qui porte un courage énorme malgré la situation horrible qu’elle vit quotidiennement. Entre coups et viols, l’espoir revient la visiter de temps en temps : lorsque les règles lui offrent du répit ou quand Kinjiro se glisse dans sa cellule entre deux soldats. Sa rencontre avec une nouvelle détenue va changer cet enfer.

Si vous êtes sensible, ne vous risquez pas à lire cette nouvelle poignante qui relate l’un des crimes les plus monstrueux de la Seconde Guerre mondiale. Ce texte nous plonge dans l’horreur pour dénoncer les viols commis par les Japonais et le combat que ces victimes mènent par la suite. Je ne sais pas comment A.D. Martel a réussi à écrire ce récit qui enfonce ses crocs dans la chair jusqu’au cœur. Les larmes ont dévalé mes joues à sa lecture. J’aurais voulu surgir dans l’histoire, protéger Na-Ri et les autres femmes de réconfort. Les sortir de cette captivité où elles sont réduites à des objets sexuels. Le dénouement m’a procuré un sentiment sauvage qui accompagnait ma révolte face à cette page de l’histoire.

Choisir la forêt de M. D’Ombremont

Nous suivons un elfe sur-le-champ de bataille. Avant, pendant et après le combat. Loin d’un Legolas prêt à en découdre, notre protagoniste partage son angoisse. Il lutte pour ne pas fuir et se cacher dans la forêt.

J’aime les écrits de M. D’Ombremont pour le traitement psychologique profond qu’elle y développe. Cette nouvelle ne fait pas exception. On observe par les yeux, les oreilles et le cœur de cet elfe, ses compagnons d’infortune, son cœur et l’évolution de cette bataille qui passe par diverses étapes. Un combat externe et interne qui entraîne alternativement les plateaux de la balance de la détermination de l’elfe (lutter ou déserter). L’autrice, également blogueuse, a écrit un billet intéressant sur le développement de Choisir la forêt. Je vous invite à le lire.

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Dédicaces de Gauthier Guillemin
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Editeurs

Albin Michel : 2 livres

Livr'S Editions : 1 livre

Les moutons électriques : 1 livre

Editions 1115 : 1 livre

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