Anne McCaffrey
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Note moyenne : 7.78/10Nombre d'évaluations : 722
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J'ai succombé au charme de la « vieille fantasy » avec le premier opus (dans l'ordre d'écriture) de La Ballade de Pern. Outre les dragons qui ont comblé la fan d'Eragon que je suis, j'ai apprécié vivre mille et une aventures en compagnie de héros au caractère bien trempé, dans un univers construit avec beaucoup de soin. J'ai d'ailleurs été surprise par la qualité du scénario qui réserve de nombreuses surprises !
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Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com
Afficher en entierBien qu'il soit dans la lignée du premier, ce deuxième volet m'a un peu moins emportée. En cause ? Un très grand nombre de personnages, des enjeux sous-jacents parfois difficiles à appréhender et des antagonistes un peu caricaturaux.
Et pourtant... j'ai dépassé ces bémols pour vivre de fabuleuses aventures en compagnie de dragons et de leurs dragonniers ! Vraiment, j'aime cet univers qu'Anne McCaffrey a mis tant de soin à construire et à peaufiner. C'est sûr, j'irai au bout de la saga !
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Afficher en entierCe roman est le premier écrit et publié de la célèbre saga de Science-Fantasy La Ballade de Pern. Ce genre littéraire est mon péché mignon, pourtant je n’aborde que maintenant cette série, la faute à une PAL qui déborde.
Fix-up de 4 longues nouvelles, il m’a permis de découvrir cet univers et constitue une bonne entrée en matière !
Planète Pern, dans un lointain futur : colonisée des siècles ou des millénaires plus tôt, les descendants des premiers arrivants ont oublié leur origine terrienne. Ils ont fondé une société médiévale (grand classique de la Science-Fantasy), avec… des dragons. Tous les deux cents ans, un astéroïde du système planétaire pénètre dans l’atmosphère de Pern (astéroïde dénommé l’Étoile Rouge), et ses « Fils » tombent sur Pern. Ces Fils sont des organismes filaires attirés par les matières organiques, et ils brûlent tout sur leur passage. Seuls les dragons permettent de les détruire, grâce à des pierres qu’ils broient et qui crachent un gaz dévastateur contre les Fils. La société s’est construite autour des dragons et surtout autour de leurs chevaliers-dragons.
Ces chevaliers dragons constituent une caste à part, en partie télépathique (du moins avec leurs dragons). Au fil des siècles leur importance s’est décrue, d’autant plus que la dernière attaque a eu lieu il y a quatre cents ans, et non deux cents ans (on comprendra pourquoi au fil de la lecture). Les Seigneurs, propriétaires de vastes domaines, en sont venus à mépriser les chevaliers et rechignent à donner les dîmes qui leur sont dues. En parallèle, les traditions permettant de lutter contre les Fils se sont perdues, les dragons ont presque disparu, ce monde est déliquescent… Jusqu’au jour où les Fils reviennent, mais Pern n’est plus prête.
Ce tome retrace les prémisses de cette nouvelle attaque, qui promet de durer plusieurs années comme les précédentes.
Lessa est une héritière dépossédée de son Fort et vit comme domestique, utilisant son pouvoir pour saboter celui qui a pris le domaine de sa famille. Démasquée par F’lar à la recherche de la nouvelle Dame du Weyr, destinée à devenir le binôme de la jeune reine-dragon, Lissa va peu à peu prendre ses marques tout en conservant un esprit peu soumis et rebelle aux traditions quand elles ne sont pas justifiées à ses yeux. Les quatre nouvelles présentent des étapes clefs de sa vie et de celle de son dragon-reine, ainsi que la préparation du Fort au prochain passage des Fils. C’est aussi l’occasion de pénétrer cette société médiévale, de découvrir quelques personnages secondaires parfois archétypaux mais dessinant un monde aux relations complexes, entre les seigneurs, les chevaliers-dragons, les artisans, et les différents types de dragons (qui ont une hiérarchie interne).
L’auteure exploite à fond la thématique de la perte des savoirs au fil du temps, les archives incomplètes qui frustrent les personnages (ici F’lar), et elle s’offre le luxe du voyage dans le temps (rapprochant la série de la SF).
Un tome pour la détente, qu’on lit avec plaisir, et qui donne envie de découvrir la suite de la saga. J’ai passé un bon moment (et le tome est relativement court, ce qui aide !), même si la narration est un peu moins maîtrisée que ce qu’on publie aujourd’hui : un peu trop rapide et explicative.
Un mot sur la saga : les romans ont été réunis en intégrale (1 ebook ou 5 tomes en édition poche) sauf La Chute des Fils qu’il faut se procurer en livre d’occasion, et c’est bien dommage pour l’harmonie de la bibliothèque. Le billet de Nevertwhere donne une idée du cycle complet, et comme elle je préfère découvrir une saga dans l’ordre d’écriture (ici différent de l’ordre chronologique), pour mieux suivre le développement de l’univers tel qu’imaginé par l’auteure, l’évolution des thématiques mais aussi l’écriture qui, sans doute, va gagner en maturité au fil du temps.
Afficher en entierQuelques années après le tome précédent, nous retrouvons les Chevaliers Dragons au début d’un « passage » de plusieurs années, quand les Fils descendent sur la planète Pern et brûlent tout ce qui est sur leur chemin. Seuls les dragons peuvent les combattre.
Ce tome expose plus en profondeur l’évolution de la société pernaise, et les conflits entre les Anciens (qui se sont « transférés » de 400 ans plus tôt, et ont conservé leur culture et leur tradition) et les Contemporains. L’auteure sait jouer de la nuance, avec les plus jeunes des Anciens prêts à écouter les Contemporains.
Pendant que des Fils continuent leurs attaques, les Anciens s’accrochent à des privilèges, refusant d’accepter les changements de la société pendant ces 400 ans, alors que la population a prospéré dans une période de paix, réduisant à néant le prestige des chevaliers dragons. Les Contemporains jouissent de dragons plus forts et vigoureux, mais surtout ont-ils un état d’esprit plus inventif (du moins, certains d’entre eux), alors que les Anciens connaissent les techniques du combat contre les Fils. On est ici dans le conflit classique entre les traditions et le progrès, même si on se rend compte que toutes les traditions ne sont pas à rejeter. Mais les plus obtus des Anciens s’attirent l’inimitié de la population, en considérant que tout leur est dû.
En parallèle, l’auteure se plaît à développer une nombreuse galerie de personnages qui enrichissent le récit. La plupart ont une caractérisation assez marquée : on a les bons et les méchants, les intelligents et les stupides. C’est l’un des défauts de ce début de saga, avec, comme noté lors du précédent tome, une narration un peu trop rapide et explicative. L’auteure a quantité de choses à raconter, et j’ai parfois trouvé qu’elle aurait dû prendre un peu plus son temps. Je verrai bien si ce point se gommera avec le temps et la maturité.
Roman très dense, tant les évènements et retournements de situation sont nombreux, il laisse entrevoir de profonds changements à venir dans la société pernaise, avec le développement d’un esprit scientifique. L’impression générale reste d’un tome de transition, mais il n’oublie pas les émotions lors de quelques scènes clef, parfois tragiques, qui appuient le romanesque. On s’attache à certains personnages et on a envie de connaître leur destin.
Je suis curieuse de découvrir la suite.
Afficher en entierCe tome 3 (dans l’ordre de publication) se déroule en parallèle, ou presque, du précédent, et nous fait découvrir une autre facette de la planète Pern.
Menolly est une jeune fille de quinze ans, la cadette du Seigneur du Fort de la Mer spécialisé dans la pêche. Grâce au harpiste du Fort, elle maîtrise les arts du chant et de la musique. Or les chants sont la méthode de transmission des histoires et des leçons du passé sur Pern. Le lecteur découvre mieux le rôle des harpistes : non seulement ils chantent et jouent de la musique, mais ils sont aussi les confidents et conseillers des seigneurs, arbitres de justice et instructeurs des enfants. Ils ont un rôle de premier plan dans les communautés de Pern.
Menolly, talentueuse, a réussi à créer deux chansons, ce qui est exceptionnel dans ce monde pétri de traditions. Le harpiste envoie ses compositions au Maître harpiste, pour avis, mais meurt avant d’avoir la réponse.
Seulement « une » harpiste femme, ça n’existe pas. Le père de Menolly entend bien remettre sa fille dans le droit chemin, d’autant plus que les travaux manuels ne manquent pas au Fort et qu’il ne peut pas tolérer une bouche inutile. Il va la harasser de tâches — avec l’aide de la mère de Menolly — pour qu’elle oublie cette lubie et ne déshonore pas le Fort. Soudain, Menolly se blesse grièvement à la main en écaillant les poissons : elle ne pourra plus jouer de la musique, quoi qu’il arrive. Ses rêves de devenir harpiste s’envolent.
La jeune fille avait découvert un nid de lézards de feu, ces petits animaux ressemblant à des dragons miniatures et quasi mystiques, car personne n’en avait vu. Elle s’enfuit un matin sur la plage pour retrouver ce nid.
Ce court roman commence sur une ambiance de Cendrillon, tout en plongeant dans la vie un gros village de pêcheurs traditionnalistes. Le père de Menolly n’est pas « méchant », mais pétri de préjugés et tout entier dévoué à la survie du Fort. Peu à peu, les escapades de Menolly l’amènent sur une tout autre voie. On va croiser quelques héros des deux tomes précédents dans la seconde partie. Et des dragons, bien sûr.
Une lecture plaisante, presque « jeunesse » dans la trame et les schémas, que j’ai lue avec plaisir et que j’ai finie avec le sourire aux lèvres.
Ce court roman est le premier d’une trilogie (les vastes sagas ont souvent des trilogies internes), et je lirai la suite des aventures de Menolly.
Afficher en entierToujours en provenance de l'étagère de mon beau frère 😊
Dans La Ballade de Pern, "Le Dragon Blanc" suit chronologiquement "La Quête du Dragon" et fait partie du cycle de la guerre des Fils.
Je me suis concentré sur ce cycle car de loin l'intégralité de la saga et ses 17 tomes peut intimider...
Bref, les 2 précédents tomes m'avaient agréablement surpris, avec un univers bien décrit, une intrigue mettant en avant des personnages forts (F'lar, F'nor et Lessa) et en mettant l'accent sur les difficultés politiques et même logistiques des différentes factions fasse à la menace de la chute des fils depuis l'étoile rouge.
Las, ce 3eme tome, s'il prend la suite directe des précédents, se focalise sur le jeune Jaxom et son passage de l'enfance à l'âge adulte ainsi que sa relation avec son dragon Ruth (le seul dragon blanc de la planète). Ruth est très attachant, Jaxom beaucoup moins. Il est le plus souvent décrit comme un adolescent dont les hormones fonctionnent à plein régime et suivre ses attermoiments et autres conquêtes ne m'a pas convaincu.
Le rythme est donc très lent, il ne se passe quasiment rien avant les 3 derniers chapitres où enfin commence l'exploration du continent Méridional (j'avais l'impression de l'attendre depuis le début !). Mais la aussi ça tourne court.
Bref un tome frustrant et plutôt ennuyeux, j'ai eu du mal à le finir, à tel point que je ne suis pas chaud pour emprunter à mon beau frère la suite du cycle ("Tous les Weyrs de Pern" et "Les Ciels de Pern").
Afficher en entierLecture sympathique, sans plus. On sent bien que ce livre date un peu, et j'aurai aimé connaître la suite. Heureusement les séries écrites par l'auteure par la suite, me plaisent bien plus !
Afficher en entierSuite directe du tome précédent, sur la planète Pern. Le lecteur découvre les aventures de Menolly dans le l’atelier des harpistes qui est aussi un centre de formation. La jeune fille, extraordinairement douée, est peu à peu intégrée dans l’école des harpistes, où elle apprend le chant, la musique (exercice et composition), la fabrication des instruments… Apprentissage d’autant plus important dans un monde où les harpistes sont les vecteurs de l’instruction et de la mémoire (les ballades racontent le passé et mettent en garde contre les dangers réels de la planète). De plus, ils sont les confidents des seigneurs et ont un poids politique certain.
La jeune fille, encore préado, reste timide et peu sûre d’elle, à cause des traitements qu’elle a subis dans le Fort de la mer. Dans l’atelier des harpistes, certains aussi considèrent qu’une fille ne peut pas devenir harpiste. Mais les responsables connaissent sa valeur : ils l’ont cherchée sur tout le continent.
Et ses lézards de feu suscitent l’admiration. Oui, ces petites bêtes attachantes et merveilleuses ajoutent au sel de l’histoire.
Menolly est en butte à la jalousie de quelques-uns, notamment les filles qui ne sont pas des apprenties mais dont les parents nobles ont payé l’année. Elles lui signifient mépris voire méchanceté, la traitent presque de pauvre souillon, et là l’auteure fait preuve de peu de subtilité. On a parfois l’impression d’être dans un roman jeunesse, loin des premiers tomes de la saga (dans l’ordre d’écriture).
Cependant, on découvre pas mal d’éléments sur la société pernaise, dans un style agréable et avec une grande galerie de personnages, dont beaucoup sont très marqués : les gentils (certains sont trop gentils pour être crédibles), les exigeants, les mentors, les élèves sympathiques et les peaux de vache, etc. Pas de nuances, je vous dis !
Le vrai défaut de ce tome : un cruel manque d’enjeu. Même si la lecture est agréable, même si Menolly est sympathique, même si on en apprend plus sur le monde de Pern, l’histoire ronronne un peu.
À voir ce que ça donne pour la suite du cycle.
Afficher en entierJe continue cette saga dans l’ordre d’écriture, différente de l’ordre chronologique.
Planète Pern : nous retrouvons Jaxom, que nous avions laissé adolescent, à l’orée de l’âge adulte. Son dragon Ruth, considéré comme « avorton », est né petit, fragile et blanc, alors que les dragons sont des bêtes majestueuses, de couleur dorée (les reines), bronze, brune, verte ou bleue. Mais Ruth, dont tout le monde pensait qu’il mourrait jeune, a grandi et forci, tout en restant un dragon minuscule parmi ses congénères.
Jaxom, quant à lui, est entre deux eaux : héritier d’un Fort, il est destiné à être un Seigneur. Mais comme il a reçu accidentellement « l’empreinte » d’un dragon, il devrait être formé pour devenir chevalier-dragon et faire partie de cette caste si particulière qui défend Pern contre les Fils (les filaments destructeurs qui tombent sur la planète à intervalles réguliers et que les dragons éliminent par le feu). Or, dans le monde de Pern, on ne peut pas être Seigneur et Chevalier-dragon, ces deux situations sont bien distinctes. Aussi, le Régent du Fort de Ruatha a formé Jaxom pour qu’il puisse devenir un Seigneur compétent, et surtout il a étouffé les velléités de liberté du garçon afin que jamais il n’ait envie de devenir Chevalier.
Mais Jaxom est devenu un jeune homme qui, s’il est respectueux du Régent, décide de prendre son propre chemin. Il va vivre des aventures, avoir un impact sur la situation politique de Pern, et contribuer à la meilleure connaissance de la planète. Grâce à son lien très fort avec son dragon Ruth, dragon qui lui-même a des liens exceptionnels avec les petits lézards de feu, il trouvera sa voie au milieu de considérations politiques antagonistes.
Autour de Jaxom évoluent la plupart des autres personnages rencontrés précédemment, et c’est un plaisir d’en revoir certains. Cependant, l’atmosphère reste « gentillette » : hormis quelques ennemis très caractérisés, les Pernais collaborent volontiers les uns avec les autres, quels que soient leurs rangs. Tout le monde s’apprécie et tout le monde est aimable, si on met à part les Anciens traditionnalistes. Ça nuit singulièrement à la crédibilité de la société décrite si on se place dans une saga adulte. Par contre, ça correspondrait bien à des romans jeunesse. Mais ce qui ne cadre pas avec un roman jeunesse, c’est comment Jaxom vit ses premières amours. On le voit clairement profiter d’une jeune fille du Fort avant de la laisser tomber sans remords pour une femme qui est son égale sociale (j’ai grincé des dents).
Surtout, ce roman a un énorme défaut, déjà remarqué dans le tome précédent, mais qui ici est plus flagrant : une mauvaise narration. Certains événements sont expédiés en une phrase, certaines séquences défilent à toute vitesse. J’ai parfois eu l’impression de lire un brouillon, où il manquerait des transitions, des respirations, des descriptions d’actions. Je me suis même demandé si des paragraphes n’avaient pas été coupés lors de la traduction (mais je n’ai pas la VO pour m’en assurer). Alors que l’histoire est intéressante, entre les aventures des personnages et la découverte du passé de la planète, j’ai été frustrée par une écriture qui n’est pas au niveau de ce qu’on attend d’une célèbre saga de célèbre.
Je lirai quand même la suite, par curiosité, en espérant que l’auteure corrige avec le temps ce défaut.
Afficher en entierRelecture complète de la série terminée mai 2024
Afficher en entierOn parle de Anne McCaffrey ici :
2011-11-24T08:42:13+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Anne McCaffrey
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Pocket : 48 livres
Albin Michel : 6 livres
Del Rey : 4 livres
J'ai lu : 3 livres
Fleuve Noir : 2 livres
Tor Books : 2 livres
Presses de la Cité : 2 livres
Opta : 2 livres
Biographie
Naissance : Cambridge, Massachusetts, États-Unis, 1er avril 1926.
Décès : Dragonhold-Underhill, County Wicklow, Irlande, 21 novembre 2011.
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