Pierre Vergeat
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Note moyenne : 6.55/10Nombre d'évaluations : 11
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Je remercie avant tout Pierre Vergeat pour m’avoir confié son roman ! Je tiens aussi à signaler que cette chronique se fait dans le cadre d’une lecture commune avec le blog d’Alexiane Thill, La Marmite aux plumes. Vous pourrez retrouver sa chronique ici.
Le Dernier Héros n’est pas un roman comme les autres, et c’est une chose que l’on peut constater dès la découverte du résumé. Ici, le « héros » n’en est plus vraiment un. La figure de l’homme fort, indestructible sauvant les faibles petits humains disparait au profit de nouveaux protagonistes : les inspecteurs Epping et Fox.
Pierre Vergeat tient donc entre les mains une idée intéressante et originale, qui ne reste plus qu’à exploiter avec succès. Il nous prévient dès le synopsis qu’il sera nécessaire de questionner notre perception habituelle des héros, car ils ne sont pas toujours là où on le pense…
L’intrigue commence donc lorsque l’inspecteur Ethan Epping arrive sur les lieux d’un crime qu’il pensait impossible : le meurtre d’Oméga. Le super-héros, malgré sa force surhumaine, est désormais sans vie. Accompagné de son collègue et ami Larry Fox, Epping doit mener l’enquête, et celle-ci se révèle plus complexe que prévu.
Ethan Epping répond à un schéma assez classique dans les polars. C’est un policier reconnu pour son efficacité, marchant sur les traces de son père en attrapant les méchants. L’enquête sur le meurtre d’Oméga, et l’énergie que mettent les services secrets à l’étouffer, ne vont faire qu’attiser sa curiosité. Bientôt, le fantôme de la victime va hanter toutes ses nuits. L’auteur reprend ici des codes très commun dans le rapport du policier à son travail tout en les maitrisant à la perfection. En ressort un véritable intérêt, une envie réelle d’avancer avec le protagoniste.
Le deuxième personnage le plus important et l’inspecteur Larry Fox. Au contraire de son acolyte, Fox a un véritable plus, quelque chose de véritablement unique. On s’attache presque plus vite à lui qu’à Epping. Toujours de bonne humeur, fidèle au poste et accro à sa petite fille, Larry a de quoi conquérir les lecteurs. Son rôle de père va apporter une dimension très intéressante au roman. En effet, ce posera la question de dire si, oui ou non, il faut avouer aux bambins qu’Oméga n’est plus. Après tout, ils perdent leur figure protectrice, et avec elle tout leur rêves d’enfants.
Ensuite, évoquons rapidement le cas de Mido, une jeune coréenne qui va petit à petit s’immiscer dans l’histoire. A vrai dire, on l’a sent très absente du roman, et mise à part deux ou trois remarques pertinentes, elle n’a guère plus d’intérêt. Si l’évolution de sa relation avec Epping était prévisible, excepté la conclusion de celle-ci, elle n’élude pas pour autant le fil rouge.
Pour terminer avec les personnages, nous pouvons citer, sans le nommer, celui qui va mettre des bâtons dans les roues de nos deux compères. C’est un antagoniste vraiment bien construit de par ses réflexions, ses motivations et ses émotions qui sont, dans un sens, proche de celle d’un enfant. Son implication ou son non-implication dans les différentes parties de l’affaire fait de ce « grand méchant loup » un personnage marquant. Cette dimension n’apparait cependant qu’aux dernières pages, de quoi rendre la peau dure à l’image de l’ordure sans cœur qu’il est au début.
La plume de Pierre Vergeat s’adapte très bien au genre du thriller, grâce à un vocabulaire simple et efficace, qui se permet quelques fois des élans poétiques, très appréciables. Il en ressort à la fois une ambiance très calme au début du roman et une atmosphère stressante. La dimension thriller est d’autant plus présente par les différents angles qui nous sont donnés. Le lecteur se retrouve avec beaucoup de cartes en main pour tenter de dénouer les fils de l’intrigue.
Parfois même plus qu’il n’en faut ! Les lecteurs attentifs ne sauront plus où donner la tête tant il y a de piste. Chaque détail est constamment remis en question, chaque témoignage en contredit un autre, chaque mouvement est suspicieux. C’est un véritable casse-tête qui plaira sans doute aux amateurs du genre.
Les descriptions sont aussi claires et pratiques, et nous plonge très vite dans une ambiance glaciale. Les émotions tiennent elles aussi une place non-négligeable, sans pour autant qu’on s’appesantisse dessus. Ce sont souvent les mêmes sujets qui reviennent, à savoir sa famille pour Fox et le souvenir persistant de son père pour Epping.
L’auteur nous offre une fin en demi-teinte. Sans trop en dire, il est clair qu’il y a un choix strict qui a été fait par l’auteur, mais qui peut en déranger beaucoup. La conclusion nous oblige à nous concentrer sur un certain point de vue, sur une vision que défend Pierre Vergeat depuis le début de son roman. En soit, cela reste logique dans la continuité dans le message que porte le romancier. Il faut dire cependant qu’elle reste très frustrante et que ce choix apporte son lot d’incompréhensions et de questionnements sans réponse, ce qui ne sera pas au goût de tous les lecteurs.
Le Dernier Héros est donc une lecture agréable qui plaira aux adeptes du genre qui n’ont pas peur de se plier à la volonté de l’écrivain. Malgré une fin risquée, l’auteur parvient à nous attirer dans son monde, et à suivre les héros, qu’ils portent une cape ou non.
Afficher en entierAvec cette histoire de tueur en série sur fond de monstre surnaturel et de paradoxe temporel, Pierre Vergeat propose une intrigue alléchante, servie par de vrais bons dialogues et un casting de personnages de belle épaisseur.
Malheureusement, le produit final souffre d’un nombre assez important de coquilles en tous genres, pas bien aidées non plus par quelques longueurs et des intrigues secondaires qui auraient gagné à être raccourcies.
En dépit de ces défauts (de jeunesse ?), L’homme de la cave constitue une belle découverte qui, si elle perd de son côté haletant sur le long terme, devrait toutefois pouvoir conquérir les lecteurs en recherche de thriller paranormal.
Auteur à suivre.
Afficher en entierUn roman policier à l'atmosphère sombre
L'auteur, dont je découvre la plume, a décidé de camper des anti-héros : Eneko, le policier, est méprisé par son père, et n'a aucune estime de lui, d'autant qu'il se sent responsable de la disparition de son frère et de la sœur du médecin de la ville, Lionel, un homme caractériel, au père odieux. Ce Lionel a épousé la femme qu'il aime, Amaya, que tout le monde craint, ayant été élevée par une vieille originale dans la forêt : elle est donc traitée de sorcière et considérée comme une mauvaise mère, préférant arpenter la forêt que s'occuper de sa fille.
Or, celle-ci disparaît et Eneko se lance à sa recherche, ce qui ravive ses plaies. De longues heures de veille l'attendent, ainsi que de difficiles confrontations, car il découvre que son père, et peut-être d'autres personnes, cachent de terribles secrets.
Une enquête pénible donc, et si l'on plaint parfois Eneko, on ne s'attache pas vraiment à lui, ni à aucun des personnages.
Malgré cela, j'ai passé un bon moment de lecture. Le suspense est au rendez-vous.
Afficher en entierC'est clairement le genre de roman que je n'arrive pas à lâcher.
Quand j'ai ouvert ce thriller j'ai adoré (et aussi perturbée) par la mise en forme du texte et de plus en plus au fil des pages où l'auteur nous offre un visuel parfois original. Pour ce qui de la plume de l'auteur, il nous enchaîne dans l'histoire.
Des chapitres et des phrases courtes qui donne une rythmique de lecture percutante, rapide et addictive. Tout s'enchaîne.
Une histoire où l'on parle d'une ombre et qui m'a rappelé sous certains aspect Vindicta de Cédric Sire.
Un auteur qui mérite vraiment d'être connu.
Afficher en entierLien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2023/07/la-voix-des-disparus-pierre-vergeat.html
J'ai lu ce roman en tant que jurée pour le prix des auteurs inconnus.
En 2004, dans le village de Cherchebruit, deux adolescents disparaissent tandis qu'on retrouve le squelette d'un enfant dans un tronc.
Dix-sept ans plus tard, une adolescente disparaît et la dernière fois qu'elle a été vue, c'est au tronc où avait été découvert le squelette.
Y a-t-il un lien entre ce squelette et toutes ces disparitions ? C'est ce qu'Eneko, gendarme mal aimé par son père et les habitants du village, va devoir découvrir.
Alors que le résumé était prometteur, je ressors de ma lecture très déçue.
Si l'intrigue en elle-même et les révélations à la fin sont intéressantes, les trop nombreuses incohérences m'ont complètement fait sortir de l'histoire et j'ai eu énormément de mal à terminer cette lecture.
Alors que dans le résumé, il est noté qu'Eneko est policier, il est gendarme et j'ai l'impression que l'auteur n'a vraiment fait aucune recherche sur le métier et les procédures.
Toutes ces incohérences nuisent à la crédibilité de l'histoire.
Pour ne citer que quelques incohérences, car elles s'enchaînent du début à la fin, on se retrouve avec un procureur qui harcèle pour avoir des résultats, mais qui laisse seulement un gendarme complètement incompétent sur l'affaire. Oui, Eneko ne connaît pas du tout son métier et qu'il a besoin d'emmener avec lui son manuel de procédure pour juste baliser la scène et chercher des indices.
On a également les parents de l'adolescente disparue qui vont collaborer sur l'affaire en étant présent lors des perquisitions chez les suspects...
Niveaux personnages, je ne me suis attaché à aucun. Mais je dois dire qu'ils évoluent au fil des pages. En personnage principal, l'auteur nous propose un gendarme qui ne connaît pas du tout son métier, qui n'a aucune confiance en lui et qui est méprisé par tout le monde. Ce personnage n'est pas spécialement crédible par le fait de son métier. Je comprends que l'auteur voulait certainement proposer un personnage atypique, mais là, ça ne fonctionne pas du tout.
En bref, un thriller qui n'a pas réussi à me convaincre. Je n'ai pas du tout apprécié les personnages et les nombreuses incohérences m'ont fait sortir de ma lecture à plusieurs reprises.
Afficher en entierSur le papier, il avait tout pour me plaire, mais je suis mitigée. L'ambiance est pesante, une légende qui persiste, des disparitions.... oui mais voilà, le manque d'empathie envers Eneko m'a gênée. J'avais envie de lui secouer les puces, il est moumou... même si on comprend pourquoi à la fin. A noter beaucoup d'incohérences aussi.
L''écriture est fluide et l'enquête intéressante, mais le fait que ce flic pas vraiment doué (il regarde les procédures comme s'il débarquait) m'a horripilée. Dommage car l'histoire est vraiment sympa et prenante.
A noter, j'adore le titre et la couverture et je voulais tout de même connaître la fin et heureusement car j'ai pris plus de plaisir au fil de ma lecture.
Afficher en entierBon petit roman vite lu... l'intrigue est bonne, le suspense reste intact jusqu'à la fin. Pas mal
Afficher en entierMarilyne Laurendeau (Les créatures de la nuit) - Page 169
Marilyne signe ici une nouvelle des plus poignantes.
Pour une durée limitée, c’est avec une confiance sans bornes que vous lui céderez votre cœur.
Une légère pression sera alors détectée à chacun de ses battements mais, n’ayez aucune crainte, elle sera atténuée selon son rythme cardiaque.
Remis intact comme convenu, vous prendrez incontestablement la décision de le lui confier jusqu’à votre prochain rendez-vous.
Afficher en entierStéphane Desroches (Krampus) - Page 215
Stéphane Desroches signe ici une nouvelle des plus fabuleuses.
Votre lecture à peine amorcée, il se sera déjà faufilé incognito dans votre tête.
Déterminé à vous garder prisonnier, il perturbera inlassablement votre esprit.
Réussir à vous détourner de la vérité, il en fera sa priorité. Le mince espoir de distinguer le vrai du faux, il vous le fera miroiter à petites doses.
Et si Stéphane n’avait jamais joué avec vos illusions ? Y avez-vous déjà songé ?
Afficher en entierJe découvre un auteur que je ne connaissais pas et je me dis pourquoi pas. Me voilà embarquée sans le savoir dans un roman hyper addictif, avec une écriture moderne et fluide.
On suit l'histoire de plusieurs personnages différents et il faut avancer et tourner les pages pour comprendre ce qu'ils ont tous en commun.
On y trouve énormément de suspens et d'action, chaque chapitre à son lot d'événements et de rebondissements.
L'auteur traite en même temps plusieurs sujets différents, comme par exemple les réseaux sociaux et leurs dangers, ce qui fait réfléchir le lecteur.
J'ai été agréablement surprise par cette lecture et je ne manquerai pas de creuser un peu plus les autres romans de Pierre Vergeat.
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