Sylvie Granotier

je n'ai pas aimer le déroulement de l'histoire, je n'ai pas trouver de suspense comme je m'y attendais

Comment dire, l'histoire est bonne vraiment et aurait pu être top si l'écriture ne m'avait pas tant déçue. J'ai eu la sensation de lire des faits mis bout à bout comme ça sans aucun sentiments aucune émotions et ça m'a gênée dans ma lecture. Je l'ai quand même mis en argent parce que comme je l'ai dit l'histoire m'a plu juste je ne l'aurais pas présentée comme ça.

C'est un recueil de six nouvelles ( dont trois auteurs que je n'avais jamais lu) écrites par des dames du polar français.

Celle de Sandrine Collette m'a bluffé !

L'intrigue d'Ingrid Desjours est particulièrement bien ficelée.

J'ai aussi beaucoup aimé celle de Danielle Thiery.

J'ai découvert l'écriture de Dominique Sylvain et Elsa Marpeau et franchement , ça me donne sacrément envie de lire leurs romans.

Par contre , j'ai moins adhéré à celle de Sylvie Granotier. La plume est belle mais l'intrigue ne m'a pas convaincue .

Je partage l'avis des autres lecteurs. La rédaction de l'intrigue n'est pas assez soignée, trop de personnages trop peu décrits, quelques fautes d'orthographes et une fin attendue...

Le procès d'assise aurait pu être mieux relaté.

Le roman commence sur une scène de meurtre, l’ambiance est posée. On passe ensuite sur un moment d’intimité entre Sophie et Elisabeth, pendant lequel j’ai eu du mal à les distinguer, c’est un comble vu ce qu’il y a eu quelques pages avant, j’ai gardé ce doute assez souvent dans l’histoire ce qui l’a rendue un peu confuse parfois. Je suppose que ce doute était voulu par l’auteure car c’est le sujet du livre, ces deux femmes au destin si proche au point de s’entremêler.

Le scandale m’a moins intéressé que le lien entre les deux femmes. L’actualité me donne déjà suffisamment de scandale politico-financier, je n’accroche pas beaucoup à ce genre d’intrigue. Ces défauts me l’on fait aimer que moyennement mais comme il est court et rythmé, j’ai passé deux agréables heures au soleil en sa compagnie.

La quatrième de couverture résume bien l’histoire, Dodo jeune et riche fini pauvre à la rue et avec une personne qui tente de la tuer. Le livre raconte principalement sa vie à la rue et ce qu’elle était avant, elle se livre et permet au lecteur d’apprendre sur sa vie. L’assassinat me semble secondaire, ce qui empêche d’avoir un rythme soutenu, sans m’ennuyer je n’étais vraiment dedans non plus.

Je rejoins une autre critique qui dit que l’écriture est parfois brouillonne, j’ai aussi eu du mal à suivre. Je note aussi plusieurs bonnes idées comme l’héroïne qui n’entre pas dans le cliché, elle a une histoire complète, suivre la (future) victime plutôt que l’assassin, et le fait d’être à Paris me change également de mes lectures étasuniennes.

En bref, je ne suis pas convaincu par le style mais l’idée est originale même si un peu brouillon.

Je n'ai pas été emballée par ce roman. J'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, (pourtant le livre n'est pas épais !). L'intrigue est moyenne... Le point le plus intéressant est la psychologie des 2 personnages, acteurs de leur métier et de leur relation.

Une histoire de meurtre qui est le point de départ de toute l'intrigue.

La lecture est un peu difficile au départ car il y a des phrases assez longues, de nombreuses informations nous sont données en vrac avec des virgules pour les séparer alors que l’auteur aurait dû construire un peu plus de phrases, je pense. Mais j’ai fini par m’y faire. Par contre, ce que j’ai apprécié c’est que, pour les chapitres avec le point de vue du Commissaire, c’est la première personne qui est utilisée et pour les chapitres avec le point de vue d’Ariane, c’est la troisième personne qui est utilisée. C’est bien, cela nous permet de nous situer par rapport aux protagonistes. Le scénario est agréable, c’est la première fois pour moi que Spoiler(cliquez pour révéler)c’est une meurtrière (je n’ai pas encore beaucoup de références en policier/thriller), cela change un peu. Le fait de connaître l’identité de Spoiler(cliquez pour révéler)la meurtrière ne m’a pas posé de problème, parce qu’il restait la curiosité de savoir pourquoi Spoiler(cliquez pour révéler)faisait-elle cela et comment en était-elle arrivé là…

Justement, je n’ai pas trop apprécié la fin… Elle est trop ouverte… Est-elle une Spoiler(cliquez pour révéler)victime qui a succombé peu à peu à la folie ou une psychopathe/manipulatrice depuis l’enfance ? Ou les deux ? (Je précise que son beau-père est bien un pédophile et je ne remets pas cela en cause...) Selon ce qu’elle est, ça change l’explication des meurtres… Hors là, je n’ai pas réussi à bien comprendre, l’auteur ne définit pas clairement la psychologie de son personnage… Ou l’a t-elle fait exprès ? Cela m’a un peu dérangé tout de même…

Lecture mitigée pour moi, du coup.

"Double Je" c'est l'histoire d’Élisabeth et Sophie liées par une amitié fusionnelle, aimantées l'une à l'autre par leurs contraires.D'un côté, Élisabeth est belle, issue d'une famille pauvre et mal aimée par ses parents. Son père est absent, sa mère mène sa vie, se prostitue et boit. Élisabeth est placée en famille d'accueil mais à l'âge de 15 ans, se met en tête d'épouser Guillaume, son aîné de presque 20 ans et cousin éloigné de Sophie dont elle forcera la rencontre.Elle y parviendra et mènera une vie professionnelle, presque inutile pour elle mais pas pour ces hommes,autant corrompus qu'influents.Sa vie est oisive, opulente, luxueuse, dévergondée, désordonnée mais ennuyeuse.De l'autre, Sophie est quelconque.Elle descend d'une famille noble, influente mais préfère se construire un avenir professionnel par son travail.Sa vie est banale et rangée.

Les deux se racontent alternativement et on assiste progressivement à l'évolution de Sophie comme happée par son double, Élisabeth alors qu'elle pense l'avoir tuée.Jusqu'à la fin, Élisabeth même morte conduira la vie de Sophie parce qu'à elles deux, elles sont une. Même morte Élisabeth manque à Sophie, qui a pourtant tout fait pour s'en débarrasser. Même après sa mort, Élisabeth et Sophie restent liées et Sophie devient ainsi Élisabeth.

« Double je » est un thriller fascinant et ses personnages transpirent le machiavélisme.Il est construit de manière formidable puisqu'à la fin on revient au début mais qu'au fil des chapitres, Sophie puis Élisabeth se découvrent remontant ainsi jusqu'à leur propre enfance mais pas de manière linéaire à l'image des personnages dont un policier, un détective et Guillaume qui découvrent qui est Sophie donc Élisabeth.

L'autrice nous embarque dans ce labyrinthe d'imbroglios, de luttes de pouvoirs financiers, politiques, familiaux, amicaux, humains, bâti sur les fonds mouvants de la rancœur, de la jalousie et de la vengeance.

A chaque fois, le point de non retour est presque atteint mais les personnages s'en sortent et apparaissent alors presque humains, presque attachants si bien qu'à la fin on ne sait plus ce qu'ils sont.De Sophie ou Élisabeth, laquelle des deux est la pire ? Et même pires, elles restent attachantes et on leur pardonne tout comme aux autres personnages d'ailleurs.

C'est bien "ce double je" qui est questionné dans tout ce roman : Élisabeth/Sophie ;Sophie/ Élisabeth ; et autour d'elles tous ces personnages qui sont eux et leur contraire et brouillent ainsi les entrées et les sorties par leur "double-je" qui est aussi un double jeu.

Un roman palpitant.

Des personnages qui sortent de l'ordinaire. J'ai rarement lu de roman parlant de SDF.

L'histoire, sans être exceptionnelle, est plutôt sympa et dramatique.