Tony Wurtz

Ce roman est vraiment formidable! Je l’ai lu d’une traite tellement je l’ai trouvé passionnant. On voit que l’auteur connaît très bien le milieu BDSM, il en fait une description superbe, un peu hard par moments mais c’est la réalité. Je le conseille donc à tous, adeptes du BDSM ou pas (pour les curieux c’est bien aussi).

Voilà un roman qu’il est bien difficile de classer… Il ne s’agit en aucun cas d’une romance. C’est dark, très dark, brutal, violent (tant physiquement que psychologiquement), les mots utilisés sont crus, fait pour rabaisser, humilier. L’histoire commence après la libération de Pierre, et le récit est celui qu’il fait au policier chargé de l’enquête. Il est difficile de dire combien de temps le jeune homme est resté captif de son bourreau ; les repères temporels ne sont pas précis, mais ça n’a rien d’anormal, puisque Pierre lui-même a fini par perdre la notion du temps.

Il comprend vite qu’il n’a d’autre choix de se soumettre s’il veut survivre, mais à l’arrivée de Romain, la donne change, et elle change d’une manière tout à fait imprévue, ainsi que nous le font comprendre ces courts chapitres exprimant les pensées de Pierre.

Celles qu’il n’avoue à personne, ni à l’inspecteur, ni à son père ni à son Angelo, son amant.

Celles qui vont changer sa vie.

Jusqu’à un final inattendu. Ce final qui a fait que j’ai aimé ce livre, car au-delà de la description des sévices subis par Pierre (attention, elle est très détaillée ; âmes sensibles s’abstenir !), on s’aperçoit que l’auteur a fait preuve d’une grande finesse dans la psychologie des personnages, en particulier de celui de Pierre. Et pire que tout, l’évolution du jeune homme est des plus crédibles…

PS : ne pas se fier au nombre de pages indiqué par Amazon ; le nombre de pages dépend du format du livre, de la police d’écriture, de l’intervalle entre les lignes. La seule chose importante est le nombre de mots (ici : 37 000, ce qui en fait un roman court).

Un livre dérangeant, un récit courageux.

Bravo à l'auteur pour ne pas avoir édulcoré une si horrible réalité.

L'auteur nous raconte avec des mots crus, bruts le calvaire que subit ce jeune homme et l'effet que cela produit sur sa psyché.

Le cheminement psychologique du personnage principal est, malheureusement, extrêmement réaliste.

/!\ Attention toutefois, âme sensible s'abstenir, ce livre n'est absolument pas une romance /!\

Je viens juste d'achever ce très court roman. Et si j'ai été sévère dans l'évaluation, c'est peut-être parce que n'est pas ce que j'attendais : ce roman est une alternance de sévices sexuels et de réflexions de Pierre.

On ignore combien d'heures le jeune homme passe, ainsi, entre les mains de son bourreau. Comme lui, on est en manque de repères : on ne sait où, pourquoi, pour combien de temps il subit ce calvaire... On sait juste que c'est un jour par semaine. On ignore ce à quoi ressemble l'homme : on sait seulement qu'il fume et qu'il boit beaucoup de bière.

Les séances hebdomadaires sont rédigées sans fard, c'est brutal, extrême ; les exigences du ravisseur s'enchaînent sans laisser à Pierre le temps de souffler. Le lecteur non plus, ne souffle pas, au point que je me suis demandé, plus d'une fois, à quoi bon ? quel est l'intérêt de décrire l'ensemble de ce que Pierre endure ? pour quoi faire, en quoi cela sert-il l'intrigue ?

Les introspections de Pierre sont imprimées en italique. Un chapitre sur deux. On suit donc, semaine après semaine, l'évolution de son état psychique soumis à la tension, à la peur, à la douleur, à l'humiliation. Et il est bien dommage que ces passages ne soient que trop peu détaillés, cet aspect de la relation m'intéressait bien autrement que l'imagination fertile du ravisseur.

La fin, en revanche, est surprenante et j'ai regretté que ça s'arrête là : c'est presque comme une chute dans une nouvelle et laisse au lecteur la possibilité d'imaginer ce qu'il veut.

Non, vraiment, je ne sais pas trop que penser et j'espère que l'évaluation que j'ai faite de ce roman reflète bien mon embarras.

Nous suivons une enquête menée par l'inspecteur Shocko et son équipe dans une petite ville de province (j'ai zappé si la ville est citée en fait...).

L'inspecteur Shocko est ouvertement homosexuel et semble-t'il tout indiqué pour enquêter sur les meurtres d'homosexuels plus ou moins notoires selon qu'ils sont notables de cette ville. En plus de cette enquête, nous suivons aussi la vie quotidienne de cet inspecteur et sa vie sexuelle, assez débridée et mouvementée.

J'ai vraiment bien aimé l'écriture, qui m'a bien fait marrer par moments (le nom des différentes victimes ....) et l'ambiance du polar m'a fait penser par moments à Frédéric Dard et l'univers des San Antonio.

L'enquête policière est assez bien menée et l'auteur sait distiller tout au long de son roman des indices qui amènent à la conclusion de l'enquête. Les personnages secondaires sont bien développés et l'équipe de l'inspecteur a toute sa place.

J'ai trouvé que les aveux étaient un peu faciles à obtenir, ce serait le seul bémol que je mettrais à ma lecture. Je suis assez fière d'avoir trouvé le coupable Spoiler(cliquez pour révéler)même si à un moment, je pensais à Grégory.

A quand la suite des enquêtes de l'inspecteur Shocko ? Je suis fan... fan également de la couverture ;)

Un grand merci à l'auteur pour ce SP.

Je n'ai pas aimé. En grande partie à cause du style, de la plume, et du manque de détails dans tout. C'est pressé, incomplet, au bout d'un moment ça m'a même gonflé et je survolais des passages entiers puisque de toute façon c'était toujours la même chose: le ravisseur fume, bois de la bière et pisse sur Pierre, lui inflige les même sévices sans grande fantaisie d'ailleurs. Il manque de tout, des dialogues, de la profondeur, de la crédibilité, que fait Pierre la semaine quand ce n'est pas dimanche jour de torture, la vie commune de Pierre et de Romain la semaine, a-t-il essayé de se défendre au début, comment le ravisseur parvient-il à le rendre docile....? bref, il manque tout sur tout.

Pour moi c'est NON.

J'ai bien aimé cette histoire bien que trop courte. C'est original et très cru, l'histoire en elle-même est glauque mais bien pensée et écrite. Cependant, ce livre ne plaira clairement pas au plus grand nombre au vu du thème.

Quelle lecture laborieuse! J'avais hâte de finir honnêtement.

L'histoire ne contient rien d'autre qu'une succession ennuyante et répétitive des mêmes scènes de c..

La plume est déplorable, les personnages... et bien je ne sais pas puisque finalement on n'en connait aucun.

Sans intérêt.

A mettre à la poubelle. J'ai rarement lu un texte aussi navrant. Pourtant le scénario avait tout pour me ravir et j'adore les histoires sadiques et un peu dégueu. Mais là je n'ai pas compris l'intérêt ou ce que l'auteur a cherché à transmettre. Je me suis sentie assommée, c'était peut-être le but, je ne sais pas, en tout cas je n'ai pris aucun plaisir à lire et j'ai lu plusieurs chapitres entre les lignes puisque toujours pareils. Même le pseudo BDSM n'avait rien d'excitant. Je déconseille.

J’avais déjà beaucoup aimé le premier volet des enquêtes de ce commissaire, qui ne cache pas sa passion pour les hommes. Ce nouveau tome se passe à Montréal. Schoko est en vacances avec le bel Anthony, mais il est vite confronté à une série de crimes monstrueux. Avec sa plume toujours alerte, son ironie grinçante par moments, Tony Wurtz est un excellent auteur de polars pour qui n’est pas choqué par les scènes plus que lestes.