Christina Dalcher

J'ai devoré le roman. Il se lit rapidement, l'écriture est fluide. Le synopsis m'a beaucoup plus rappelant par certains aspects la servante ecarlate ou encore dans notre Histoire, les guerres mondiales avec la montée du nazisme. Cependant, les personnages ont pour moi manqué de consistante et de complexité. J'ai trouvé les relations entre les personnages assez plates. La mère oublie régulièrement qu'elle a 4 enfants et non un seul. Mais sinon dans l'ensemble j'ai apprecié ma lecture.

J'ai apprécié son autre roman "VOX", je m'y attendais à être plonger dans une nouvelle histoire qui pourrait être la réalité. C'était un livre à la fois complexe et très interessant à lire. Il y a des passages où j'avais un peu du mal dans le sens que ça me touchait…

Le pitch de départ est super encourageant ! Un livre d'anticipation comme on les aime avec féminisme et science.

Sur le papier le livre est super intéressant, je me dis que je vais faire une super découverte, lire un livre révolutionnaire que je vais vouloir lire sans relâche. Et ... Ben j'ai été un peu déçue. Techniquement, le livre tient ses promesses, il est sympa à lire, il critique une société qui pourrait ne pas être si loin de la nôtre et pourtant j'ai trouvé l'écriture fainéante et fade.

Pas beaucoup d'effort pour développer réellement les personnages comme Lorenzo ou le fils de Jean. Il y avait plein d'arcs intéressants qui auraient pu être géniaux s'ils avaient été plus longuement approfondis Spoiler(cliquez pour révéler)notamment avec la tromperie de Jean, le revirement de son fils, le point de vue de Franckie et même l'implication de Patrick dans la résistance qui me parait un peu floue

Plein de potentiel dans un bouquin qui effleure ses idées et offre une fin pas terrible. Spoiler(cliquez pour révéler)Franchement Patrick qui meurt c'est mal fait

En fait, l'émotions est pas développée. Je pense que c'est aussi ce qui fait que le roman manque d'âme. Sincèrement, c'est dû au fait que l'histoire commence VRAIMENT un peu tard. On a l'impression que l'autrice se rend compte qu'il ne lui reste plus beaucoup de pages et qui se dépêche donc à tout faire rentrer.

Vraiment dommage, l'idée était chouette.

Après il n'y a pas que des mauvais points, déjà avec le fait que Jean se rend compte que Franckie avait raison. Mais là encore c'est maladroit.

Lisez-le quand même mais n'ayez pas d'attentes trop hautes.

Que pourrais-je bien dire qui soit nouveau sur ce livre dont tout le monde a déjà entendu parler, à défaut de l'avoir lu ?

Encore que moi-même, je ne l'aie découvert que relativement récemment, grâce aux retours d'Ashlie et de Sylvie.

Nous sommes donc aux États-Unis et les femmes, dès leur plus jeune âge, sont munies d'un "bracelet" qui compte le nombre de mots prononcés en une journée.

Quand le maximum, soit 100 mots, est dépassé d'un seul, le compte-mots envoie une décharge électrique.

Bien entendu, leur style de vie est adapté. Plus de travail, plus d'amis, les tâches ménagères et s'occuper des enfants sont leur lot quotidien.

Comment est-ce arrivé ? Pendant que Jean, qui veut devenir neurolinguiste, planche, le nez dans ses bouquins, sa co-locataire Jacky milite à fond pour les droits des femmes et ne cesse d'alerter son amie sur le danger qui pointe à l'horizon.

Jusqu'au jour des élections, où un président de pacotille, Myers, est élu.

À ses côtés, le Révérend Carl Corbin, tire les ficelles. Chassez ce sourire entendu, puisque je vous dis que c'est aux USA...

Bref, on en arrive aux bracelets compte-mots et tout le toutim, tandis que le reste du monde se fend la poire et raille les Américains.

Il faut dire que les hommes en avaient ras-le-bol de tout ce qu'ils ressentaient comme une sorte de castration.

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J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation.

La plume est agréable, les personnages fouillés, on s'intéresse à tous, à défaut de tous les aimer.

Comme d'habitude, j'ai surtout craqué pour la petite Sonia, 6 ans, avec son bracelet rouge.

J'ai aussi souffert pour toutes ces femmes, les muselées, les punies, les prisonnières... et puis pour les homosexuels en général.

En bref, l'histoire tient la route, le suspense est très présent, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Un excellent bouquin. À vous maintenant.

Je suis très partagée.

D'abord gros coup de massue pour ce roman glaçant. Il donne une bonne vision de ce que pourrait être notre monde si des mouvements ou croyances machistes prenaient le pouvoir.

On est vraiment pris dans l'intrigue sans savoir comment cela peut se terminer.

Par contre ma 2eme partie du roman m'a un peu déçue. J'ai trouvé la fin un peu baclée et frustrante..

Tw transphobie

J'étais bien embarqué dans l'histoire jusqu'à un passage très transphobe. Je suis dégoûté. Perdez pas votre temps avec ce roman si vous n'avez pas envie de vous exposer à une rhétorique lgbtphobe

Un roman prenant qui fait froid dans le dos tant on pense que ça pourrait arriver vite et facilement. Car en tant que parent se pose forcément la question du groupe-classe et de son effet bénéfique ou néfaste sur son enfant, et quel parent n’imagine pas que son enfant est merveilleux et mérite les meilleurs écoles avec toute l’aide nécessaire pour le faire progresser au mieux sans risquer d’être freiné par des élèves en difficulté tirant le groupe par le bas. Du tri des élèves selon leur QI à quelque chose de bien plus grave et vicieux, il n’y a qu’un pas et c’est à ça que nous fait réfléchir ce roman, qui malgré quelques faiblesses dans la narration, nous emporte dans son sujet.

Malheureusement, nous avons été assez déçues… Si le concept global nous a bien plu, cela n’a pas suffit à nous captiver entièrement. Tout d’abord, nous avons trouvé le rythme un peu lent. Une fois les bases de la société posées et expliquées, l’intrigue peine à accélerer. Il ne se passe pas grand-chose, on stagne un peu et c’est vers la fin que tout s'enchaîne bien plus vite.

Ensuite, et c’est probablement ce qui fait notre déception, nous n’avons pas accroché avec l’angle choisi pour raconter l’histoire. On suit Elena, une femme privilégiée, qui a soutenu la mise en place de ce système dont elle a toujours tiré profit et n’y a jamais vu aucun mal jusqu’au jour où il porte préjudice à sa fille. Alors, il est vrai que c’était dit dans le résumé, mais on ne pensait pas que ce serait à ce point. Bien qu’il y ait quelques remises en question de sa part, on a trouvé qu’elle restait plutôt égoïste, porteuse de préjugés et de discriminations, ce qui la rendait peu appréciable.

Quant aux personnes discriminées par ce système, elles ne sont que très peu mentionnées dans ce roman, on ne leur donne pas ou peu de place. Le beau rôle est entièrement donné à cette protagoniste privilégiée et on trouve ça dommage…

Malgré tout, d’un point de vue général, c’est un roman dont le concept reste intéressant et qui se lit très facilement. On a toutes les deux bien apprécié la plume de l’autrice.

En bref, un livre rapide à lire avec des éléments intéressants mais qui ne nous a pas marqué !

Dans une dystopie glaçant, l'actrice ramène à aujourd'hui le fonctionnement bien réel des institutions eugénistes qui ont causé la mort de tant de personnes et qui continuent à influencer la médecine et la psychiatrie moderne.

Un très bon roman, qui se lit facilement mais reste très dur par la violence des thèmes abordés

Quelle bonne surprise que ce roman qui évoque à la fois la période hitlérienne et un futur plus ou moins proche où le succès aux examens est le terreau qui détermine quel type de vie vous serez autorisé à mener dans tous les aspects même les plus banaux. L’histoire est prenante et elle fait réfléchir sur notre système éducatif et sociétal actuel. J’ai aimé que l’héroïne soit « multi-facétée » et que son passé recèle des éléments honteux. Au final une très bonne lecture.