Marie Robert

Commençons par ce que j’aime, c’est un roman philosophique ce qui veut dire qu’il fera réfléchir, au moins un peu, à soi, sa façon d’aborder la vie. Le livre est feel-good, ce qui m’a fait du bien après ma précédente lecture assez difficile. Les chapitres sont courts, ce que j’apprécie dans ce genre littéraire car on peut facilement le lire et s’arrêter pour faire autre chose.

Passons à ce qui ne m’a pas plu, ou tout du moins ce qui à mon sens ne fonctionne pas dans ce roman. Les chapitres sont courts mais le rythme n’est pas là, le roman met un temps fou à vraiment démarrer, à ce que le lecteur ait de la consistance et des réflexions, ou encore commence son propre voyage. L’odyssée démarre un peu avant la page 100, ce qui, dans un livre qui en compte 257, rend la suite un peu bâclée. Je n’ai pas été pris dans un moment feel-good, il m’a fait du bien à lire mais pas au point de le considérer comme un bon livre du genre. L’idée de Pénélope qui part sur les traces de l’antique Pénélope issue de l’Odyssée d’Homère est une bonne idée mais reste trop en surface, à aucun moment je n’ai plongé dans le récit.

De bonnes idées mais pas suffisamment développées, en fait le roman est assez banal autant dans sa construction que dans sa réflexion. J’ai ne l’ai pas spécialement apprécié ni détesté, cela dit, je ne le recommande pas non plus, un peu trop enfantin à mon goût.

Ce roman permet de voyager avec l' héroïne à travers l'Europe et de découvrir les différents courants de philosophie. J'ai apprécié l'approche concrète de l'auteur, qui applique les concepts à la vie de tous les jours. Pénélope est très attachante. Je conseillerais ce livre à mes amies.

Ah que n'ai-je eu ces livres de Marie Robert lorsque j'étais en Terminale ? Je pense que la philo m'aurait alors beaucoup plus intéressée !

Comment appliquer des principes philosophiques aux situations de la vie quotidienne. Et le tout relaté avec humour et bienveillance.

A mettre entre toutes les mains !

Pénélope, jeune trentenaire, se remet difficilement d'une rupture amoureuse. Dans la foulée, elle est en plein burn out et quitte son travail. Elle peine à sortir de sa dépression, jusqu'à une révélation : elle va, comme son homonyme antique, se rendre à Ithaque pour commencer à se reconstruire.

Mais tout ne se déroule pas comme prévu, et c'est la philosophie qu'elle rencontre en Grèce. Elle partira alors sur les traces des grands penseurs européens, et par la même occasion, essaiera de se retrouver elle-même.

Une plume agréable, une "vulgarisation" de la philosophie qui malgré tout incite à réfléchir, et puis en effet, quoi de plus sexy que la philosophie...

Un voyage initiatique qui manque de rythme et de profondeur.

Impossible de s'attacher aux personnages tant je les ai trouvé clichés et banals.

Pourtant, et heureusement, tout n'est pas négatif. Les passages parlant et expliquant la philosophie sont intéressants, non rébarbatif et accessibles, même aux plus réfractaires.

Au final, ce roman m'a donné l'impression d'avoir été écrit dans la précipitation.

Une douce lecture rythmée par des réflexions très intéressantes. Toutefois, je n'ai pas su rester accroché, en raison d'un discours qui m'a souvent ennuyé ou paru décousue.

Avec Le voyage de Pénélope, Marie Robert s'est essayée à la fiction, ce qui ne m'a pas du tout convaincue, pour deux raisons. La première tient au genre. A mon sens, on peut classer ce roman dans la catégorie feel-good. Feel-good intelligent, feel-good +++ mais feel-good quand même. Or, c'est un genre qui, comme le polar, peine vraiment à se réinventer, le schéma est toujours le même, ultra prévisible et à moins d'y trouver une pointe d'humour piquant qui vienne un peu bousculer tout ça - ce qui n'est pas le cas ici -, je n'y trouve aucun intérêt.Je n'ai pas aimé le mélange des genres : ni vraiment fiction, ni complètement cours de philo mais les deux à la fois. Le pari était risqué, il est devenu carrément casse-gueule avec une histoire qui stagne très vite, des personnages qui m'ont paru totalement irréalistes et dénués de caractère et de consistance, et des pans entiers d'enseignements philosophiques qui viennent en replacement d'une quelconque action. Pour tout dire, j'ai eu le sentiment que l'histoire avait été brodée autour du message, comme "un prétexte à". J'ai tenu 80 pages cette fois, ne parvenant pas à embarquer dans ce voyage initiatique auquel j'avais été conviée.

Je crois qu’on pourrait êcrire beaucoup plus en lien avec l’amitié féminine.

J'avais déjà lu quelques livres de Marie Robert, qui explicite super bien la philosophies aux gens qui, comme moi, on appris à ne plus vraiment l'aimer. Ici, j'ai particulièrement apprécié la forme romanesque : on apprends tout d'abord à aimer le personnage de Pénélope et à avoir de l'empathie pour elle, avant de l'accompagner dans son voyage intérieur au pays de la philosophie. L'investissement que l'on a dans l'histoire nous fait alors suivre sa pensée, ses doutes et ses apprentissages dans un petit roman feel good qui met du baume au cœur et aux livres de philosophie.

Un livre plein d'humour, de punchlines parfaitement agencées, et de bienvaillance enrobée de la pensée des grands philosophes.

Une vulgarisation subtilement construite pour expliquer quelques grands principes philosophiques, de façon ludique et humoristique ! Un appel à se comprendre en toute compassion et empathie. A faire découvrir d'urgence à nos ado/jeunes adultes !!