Sheila Kohler

Un roman lent et pas vraiment passionnant. Mais les détails sur la vie et l'œuvre de la famille Brontë étaient plutôt intéressants.

Voila! je l'ai enfin terminé.

Bon, je m'attendais mieux, mais ce roman a quand même des choses positives!

Je trouve l'écriture très belle, très poétique dans la manière de décrire les scènes.

J'ai adoré Charlotte, la revanche qu'elle prend sur la vie avec Jane Eyre. et c'était très intéressant de voir comment elle a construit ce roman.

Le seul point négatif, qui me fais dire , " je m'attendais à mieux", c'est le rythme, c'est pas le roman le plus addictif du monde malgré son faible nombre de pages, j'ai du lire un roman entre, et limite me forcer à le recommencer, mais c'est personnel, Peut être que si je l'avais lu à une autre période ca n'aurait pas été comme cela, mais avec des " si" on mettrait Paris en bouteille comme on dit. Donc bon roman, mais pas le coup de coeur de l'année comme je le croyais! Note spéciale pour la couverture, que je trouve toujours autant intrigante!

Le livre est bien écrit mais je me suis un peu ennuyée. Clairement triste et presque sans espoir. Ce livre raconte la vie de la famille Brönte, au travers des trois soeurs (Charlotte, Emily et Anne) pour l'essentiel.

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Il n'y a que vers le dernier tiers du livre où j'ai été en quelque sorte réveillée, lorsque les évènements se précipitent. L'action prend un nouveau tournant , dès lors que Charlotte voit son livre récompensé et reconnu, à juste titre d'ailleurs (j'ai lu cette oeuvre : un moment de grâce). Bref, le livre de tous les espoirs. Faire de sa vie personnelle, un canevas pour l'histoire de Jane Eyre, c'est assez classique mais efficace.

On apprend comment charlotte a fait de "sa" Jane, une femme forte et indépendante, libre de son destin...On comprend très bien pourquoi...

On apprend également que sa notoriété n'a pas été immédiate et pour cause : Jane Eyre a été écrit, dans un premier temps, sous un pseudo. On apprend que la vie des soeurs Bronte n'a pas été facile. Un père presque tyrannique sous bien des aspects, la mère étant décédée.

Une pseudo rivalité naitra entre les soeurs. Emily ne connaitra pas le succès immédiatement, voire de son vivant. Anne écrira des poèmes sans pour autant déclencher de grandes ferveurs.

J'ai été extrêmement déçu du livre. J'ai commis l'erreur de voir le film avant le livre, et le film est bien meilleur que le livre. Il est davantage poétique, on n'est pas dans le présent/passé, des actions PAS INTÉRESSANTES sont enlevées, et bien évidemment, une fin beaucoup plus " belle " ... Bref, si vous avez adoré le film, passez votre chemin pour le livre, vous perdrez votre temps, et surtout, vous ne l'aimerez pas !

Une histoire d’une telle langueur qu’elle en devient parfois lassante, sans qu’on puisse pourtant vouloir se détacher de Charlotte et de ses sœurs.

Dans leur triste petite maison, les sœurs Brontë écrivent et essaient de se faire publier. Entre un père impotent et un frère à la dérive, elles se serrent les coudes.

Chacune a sa propre histoire, mais c’est sur celle de Charlotte de l’on s’arrête le plus : son amour pour son professeur de français, ses déboires de gouvernantes et les petits détails de son existence qui sont autant de sources d’inspiration pour écrire.

Jane Eyre prend ainsi forme, en parallèle d’Agnès Grey (pour Anne) et Catherine et Heathcliff (pour Emily).

Ce roman est assez court, avec une jolie écriture, mais l’action est définitivement trop lente : l’accent est résolument mis sur les sentiments et les réflexions personnelles des trois sœurs.

Je suis heureuse d’avoir lu ce livre pour l’impression d’intimité qu’il m’a fait ressentir avec les trois célèbres écrivaines. Cependant, ce ne fut pas tout à fait une partie de plaisir et je suis contente de l’avoir terminé et de pouvoir passer à autre chose…

http://leslecturesdelecureuil.blogspot.be/2017/03/quand-jetais-jane-eyre-sheila-kholer.html

Nous voici plongé dans l'envers du décor d'un chef-d'oeuvre: Jane Eyre. Cette histoire nous fait donc suivre l'histoire de Charlotte Brontë, femme de fort caractère qui sent bien à quel point son époque est hostile aux femmes. Elle ne devrait être qu'une bonne épouse ou une nounou contente de sa situation et pourtant elle rêve de plus.

Et c'est là, alors qu'elle veille sur son père dans une chambre sombre, que va naître Jane Eyre. C'est aussi pendant qu'elle écrit son roman qu'elle va voir la santé de son frère décliné, contempler le succès de ses sœurs avant qu'elle même ne devienne une écrivaine de renom.

La réaction de son père, alors qu'elle a toujours veillé sur lui? Une femme ne peut décemment pas avoir de succès ou d'argent propre...

Pour celles et ceux qui ont aimé (ou pas) Jane Eyre, je vous garantis que cette histoire (fictive puisque basée sur un instant de vie qu'on ne connait pas), vous permettra de prendre conscience de la vie que les femmes de l'époque étaient contrainte de vivre car oui, cette histoire ne parle pas,en définitive, que de Charlotte Brontë.

Un livre qui nous replonge dans l'univers des soeurs Bronte. Je ne connaissais pas cet écrivain et j'ai trouvé son écriture fluide. Une bonne approche de la famille Bronte.

C'est bien écrit. J'avais lu d'autres biographies des trois soeurs et celle-ci est originale car elle évoque la cécité du père et l'implication des soeurs dans le soin du père. Leur frère est aussi très présent dans le récit. Le livre donne envie de relire Jane Eyre et les Hauts de Hurlevent...

J'ai vu le film avant de lire le livre... et j'avoue que j'ai préféré le film.

1956. Bill a 48 ans, son comptable lui demande de penser à son testament. Elle se replonge dans ses souvenirs en réfléchissant à qui elle distribuerait une part de sa fortune. Le présent alterne donc avec deux périodes du passé : lorsque Bill a 17 ans et fugue avec son amant et lorsque, à 27 ans, elle est embauchée pour tenir compagnie à une riche dame dépressive sous la houlette de son mari.

Honnêtement, je trouve ce roman un peu raté. Même s’il s’y passe plein de choses intéressantes, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Plein de passages ont de quoi bouleverser : accouchement quasi seule, vente de bébé, viols conjugaux, voir ses enfants comme des inconnus… mais la narration reste si détachée que, si j’ai été souvent gênée par les actes et dérangée par l’ambiance un peu glauque, je n’ai pas du tout été en empathie avec l’héroïne, sauf à quelques rares reprises.

J’aurais bien aimé plus m’imprégner de la culture sud-africaine du début du 20ème siècle, mais l’autrice ne s’est pas du tout attachée à la faire ressortir. L’histoire aurait pu se dérouler aux Etats-Unis, il aurait juste fallu changer les mois pour les faire correspondre aux saisons (en hémisphère sud, c’est l’été en décembre, ça fait bizarre sur le coup).

Ce roman n’est pas une grande réussite, mais il a le mérite d’être assez court et tout de même original. Je pense que j’en resterai avec Sheila Kohler, dont j’avais déjà été un peu déçue avec son Quand j’étais Jane Eyre.