Béatrice Courtot

https://larepubliquedeslivres.wordpress.com/2022/01/26/un-noel-au-bord-du-lac/?preview_id=2964&preview_nonce=bc6c8ea1f3&preview=true

Une belle histoire que je viens de lire. Très poétique avec un brin de nostalgie. Elle donne envie d’être en vacances.

Je vais commencer par le négatif (il y en a très peu et pour le coup, c’est vraiment subjectif) : en règle générale j’ai vraiment aimé l’écriture mais par moments je l’ai trouvée un peu lourde et empesée. Surtout dans les dialogues qui se déroulaient au vingt-et-unième siècle, les répliques des personnages ne me paraissaient pas très naturelles, je ne voyais pas des jeunes trentenaires parler de cette façon. Un peu trop de répétition du mot « alors » (mais j’ai le même problème alors bon ^^) et quelques tournures de phrases un peu lourdes.

Mais voilà, dans l’ensemble j’ai vraiment apprécié l’écriture qui va très bien au ton général du livre en fait.

Les personnages sont tous attachants, j’ai eu un peu plus de mal avec Anaïs au début (je la trouvais trop sensible), mais finalement on l’aime bien aussi. J’ai quand même préféré Magdalena. Il y a beaucoup d’émotion dans cette histoire, j’ai failli verser ma larme plusieurs fois – je pense que l’auteure aurait parfois pu s’attarder un peu plus sur certains moments riches en émotions, là c’est sûr, j’aurais pleuré !

On sourit aussi, c’est agréable. Et les descriptions sont très bien faites, on s’y croirait. Je sentais le soleil sur ma peau, j’entendais les cigales et je sentais l’odeur de fleur d’oranger. Franchement, une lecture très agréable, j’ai beaucoup aimé.

Ce roman est un énorme coup de cœur pour moi, je suis passé par beaucoup d'émotions (joie, incompréhension, tristesse) surtout grâce à la playlist proposée dans le livre que j'ai décidé d'écouter pendant ma lecture, cela ne m'étais pas arrivée depuis longtemps, mais aussi grâce à la plume fluide de l'auteure, cela a été un vrai bonheur.

J'espère qu'il sortira un jour en format papier car j'aimerai beaucoup l'offrir à des personnes de mon entourages.

Pour finir, je vous conseille ce roman si comme moi vous cherchez une romance de Noël sans prise de tête mais avec un côté émouvant.

La vallée des oranges est un de ces romans qui vous transporte dans le temps.

Nous voyagerons soit aux côtés de Magdalena, soit aux côtés d’Anaïs.

Nous découvrirons une Espagne en guerre, la lutte d’une femme pour trouver le bonheur et la liberté.

Et ce magnifique voyage nous dévoilera un inattendu secret de famille.

Je me suis laissée emporter par la magie du parfum des fleurs d’orangers, par la chaleur d’un soleil d’été et par la douceur des ensaïmadas.

C’est un voyage court mais intéressant qui entremêle l’histoire d’un pays, tant à niveau politique que culinaire.

Et sur cette douce nostalgie, je vous laisse vous envoler et découvrir de par vous-même cette délectable aventure…

J’ai eu beaucoup de mal avec cette lecture…

Je n’ai pas réussi à m’immerger dans l’histoire… Les faits sont relatés beaucoup trop vite pour moi et tout semble beaucoup trop facile pour être réaliste! Je n’ai pas su m’imprégner des personnages (je n’ai d’ailleurs pas su les fixer dans un schéma pour comprendre qui était qui, je les confondais souvent) et je n’ai pas su m’imprégner de la chaleur ni de la tragédie espagnole dont on nous raconte une partie d’histoire…

Tout m’a semblé tellement confus et rapide que je n’ai pas compris grand chose! Dommage, j’attendais tellement plus d’un prix qui a gagné le prix du livre romantique ….

C'est court, terriblement court.

Si vous avez 10 min à perdre et envie de faire une petite lecture alors cette nouvelle en seulement deux chapitres et parfaite.

C'est un hors-série mais c'est surtout une petite anecdote raconté sur les personnages du roman La Vallée des Oranges.

Sympa mais n'apporte rien de particulier.

La quatrième de couverture avait tout pour me plaire mais cette lecture n’était pas faite pour moi. Je ne suis pas arrivée à m’intéresser à l’histoire et j’ai plusieurs fois eu envie d’abandonner ce roman. Le rythme était lent avec peu de péripéties. Je ne suis pas arrivée à m’attacher aux personnages ni à leur quête de vérité. J’ai cru jusqu’au bout à un rebondissement mais malheureusement ce livre n’a pas matché pour moi. Le roman est bien écrit mais il me manquait quelque chose pour en faire une bonne lecture.

ce livre contient des descriptions magnifiques de paysages, de plats(qui donnent l'eau à la bouche) mais aussi du soleil , de la vie. j'aime les romans à double temporalité et celui-ci est vraiment très bien . De plus j'ai voyagé.

Un récit très court qui n'a pas réussi à me convaincre de lire la suite.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/08/19/la-promesse-de-loasis-beatrice-courtot/

Les drames s’enchaînent dans la vie de Nour. Après avoir perdu ses parents très jeune dans un accident de voiture, puis sa grand-mère mutique à la suite d’un suicide, c’est au tour de son grand-père d’être victime d’un infarctus. La découverte d’une étrange calligraphie dans son bureau incite Nour à élucider le mystère qui semble entourer sa famille, et ainsi toucher du doigt La promesse de l’oasis.

Je n’avais pas été convaincue par La vallée des oranges, que j’avais trouvée très plate, mais j’ai tenu à accorder une seconde chance à l’auteur, essentiellement parce que je n’avais encore jamais lu de romans se passant à l’époque de la guerre d’Algérie.

J’ai mieux apprécié ce livre, mais la conclusion est malgré tout sans appel : le style de Béatrice Courtot n’est pas (du tout) le mien. Amoureux d’envolées lyriques, vous y trouverez votre bonheur, mais pour ma part, c’est quelque chose que j’exècre (qu’importe l’auteur).

Ce qui me gêne le plus ici, c’est le contraste entre les descriptions qui ont, indéniablement, le mérite de nous transporter à Alger la Blanche ou aux portes du Sahara, et les dialogues qui, pour leur part, sonnent faux. On sent que beaucoup de répliques sont là pour transmettre des informations aux lecteurs, et que les personnages ne tiendraient pas réellement de tels propos entre eux.

Le contexte historique occupe une place plus importante que dans La vallée des oranges, mais toujours pas assez à mon goût. Après avoir lu Nous reviendrons à La Havane (Chanel Cleeton), excellent sur ce point, c’est un peu décevant.

La partie « passée » n’en demeure pas moins bien plus intéressante que la partie « présent », comme c’est le cas dans… Eh bien, tous les livres des éditions Charleston. Nour est encore une fois l’archétype de l’héroïne qui a besoin de remonter l’historique de sa famille pour savoir où elle en est dans sa propre vie, mais surtout, surtout…

Je suis censée éprouver de la sympathie pour une femme qui quitte son compagnon sans un mot, sans une explication, et se rapproche beaucoup trop d’un séduisant médecin en un battement de cils, pour ensuite en vouloir mortellement (toujours sans un mot et sans une explication, mais sans vergogne non plus) audit malheureux compagnon de la « tromper » parce qu’elle l’a surpris dans la situation ô combien non équivoque de… marcher dans la rue à côté d’une autre femme ? Désolée, mais non.

Quant à la révélation majeure de l’intrigue… Je ne vais pas mentir, je me l’étais spoilée en lisant quelques avis, aussi appréhendais-je un peu de voir comment l’auteur allait amener ce rebondissement, et… Mouais. C’est quand même assez tiré par les cheveux.

Spoilers dans ce paragraphe ! On essaye bien de justifier pourquoi Asma n’a jamais parlé en détail de sa sœur, mais personne, absolument personne, n’en savait un minimum à son sujet (c’est-à dire leur gémellité) ? Genre… Son protecteur ? Qui a vécu un temps dans son village ? Au sein de sa famille ? Et pendant toutes les années qui ont suivi la guerre, il ne s’est pas soucié de sa protégée pour se rendre compte de la confusion ? Daniel n’aurait-il pas pu prendre contact avec lui, quand on voit avec quelle facilité Nour parvient à se rapprocher de sa fondation ? Fin des spoilers !

Face à cette conclusion, j’ai été submergée par un sentiment de « tout ça pour ça », d’autant que ma lecture m’a paru passablement longue en raison des nombreuses et interminables envolées lyriques susmentionnées. Si vous aimez les romans très contemplatifs, qui reposent davantage sur une plume poétique que sur un scénario prenant, et les histoires d’amour aux décors exotiques, je vous invite à vous laisser tenter par ce récit. Moi, en revanche, j’en resterai là des œuvres de Béatrice Courtot.