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Niviaq Korneliussen

Auteur

61 lecteurs

Activité et points forts

Biographie

Niviaq Korneliussen, née le 27 janvier 1990 à Nanortalik, est une écrivaine groenlandaise. Elle a été révélée à l’échelle internationale par son roman Homo Sapienne, publié en 2014, en groenlandais et en traduction danoise.

Son livre est actuellement utilisé dans l'enseignement dans plusieurs écoles du Groenland. Elle a été nominée pour le Grand prix de littérature du conseil Nordique en 2014.

(source : Wikipédia)

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.91/10
Nombre d'évaluations : 32

0 Citations 15 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Niviaq Korneliussen

Sortie France/Français : 2022-01-20

Sortie Poche France/Français : 2023-06-15

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Fitzyfool 2019-07-07T13:20:44+02:00
Homo sapienne

Une lecture déroutante, bouleversante. Les deux premières parties (sur cinq) m'ont frustrée, car l'histoire est très fragmentée et on passe d'une situation à l'autre sans connaître les impacts sur les personnages autre que le narrateur de la partie en cours. Heureusement, on comprend vite que toutes ces histoires se répondent et se complètent, s'entremêlent, sur un laps de temps assez court, et c'est là qu'est toute la beauté et la force de ce livre.

Les personnages sont au Groënland mais il s'agit de l'histoire d'une génération plutôt que d'un peuple. Chacun se cherche, explore ; tous ne parviendront pas à une conclusion satisfaisante. Cinq personnages, c'est cinq identités, sexualités, histoires personnelles et familiales aussi, chacun est unique et permet d'approfondir le sujet dans des directions différentes et complémentaires.

La narration est particulière, propre à chaque personnage : tantôt des blocs de texte qui ne respirent pas quand Sara étouffe dans sa propre vie, tantôt des phrases sans cesse répétées, à peine changées, quand Ivik souffre des questions de son entourage. Le recours à l'anglais est très fréquent ; j'ai adoré, mais l'absence de notes (même en fin de livre) pourra déranger et frustrer les lecteurs qui ne le comprennent pas.

En résumé, un livre beau et fort, à la narration innovante, sur la recherche de l'identité sexuelle et de genre, mais qui aurait pu creuser encore plus ses personnages et leurs histoires.

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Commentaire ajouté par Cacoethes-scribendi 2019-11-08T10:37:39+01:00
Homo sapienne

Homo Sapienne. Ce roman est un petit ovni, une expérience de lecture. Je ne sais plus quels avis m’avaient tant donné envie de le découvrir, mais ils ont été efficaces ! Et ce fut l’occasion de découvrir les éditions La Peuplade.

Homo Sapienne, c’est cinq personnages en quête d’identité, autour des relations familiales, amicales, amoureuses, sexuelles. Les deux premier.ère.s narrateurs/narratrices m’ont déstabilisée, j’ai été plus à l’aise avec les suivant.e.s. Sans doute parce que l’autrice ne s’embarrasse pas de présentations et nous embarque directement au milieu des soucis de Fia et son frère qui se découvrent une nouvelle orientation sexuelle, Arnaq, la traîtresse paumée, Iviq dont les problèmes de couple font comprendre qu’il est un homme dans un corps de femme et Sara aux pensées noires qui cherche une lueur d’espoir.

Auprès de ces cinq jeunes Groenlandais qui font la fête comme n’importe quels autres Européens, on ne découvre pas la culture groenlandaise, mais on est aux prises avec des problématiques actuelles de la jeunesse occidentale, sur les identités de genre, l’orientation sexuelle… Certains personnages étaient très touchants, notamment le couple Iviq/Sara.

L’autrice de 23 ans ne s’est pas contentée d’écrire une histoire. Elle l’a écrite avec les codes de sa génération : les expressions groenlandaise (traduites) côtoient des phrases en anglais (non traduites) et des extraits de conversations SMS (en screenshot) et quelques hashtags sont glissés ici et là.

Ce n’était pas ce que je recherchais en ouvrant ce livre, donc je n’étais pas prête pour les réflexions abordées, c’est dommage !

Mais je vous conseille ce roman si les personnages en quête d’identité vous attirent ou si vous aimez les romans à la forme originale.

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Commentaire ajouté par Abyssos 2020-03-21T09:24:08+01:00
Homo sapienne

Homo Sapienne est un premier roman coup de poing de l'auteure Groenlandaise Niviaq Korneliussen. Petite île coupée du monde et pourtant colonisé par le Royaume de Danemark et Norvège il y a plus de mille ans, cette île jouit d'une littérature riche qui s'établit dès la fin du XIXième siècle.

Pour aborder cet ouvrage, la lecture de la préface signé Daniel Chartier, est vivement conseillée. En plus de donner quelques informations sur le Groenland, elle permet notamment de préparer mentalement le lecteur. Car comme il l'explique, Homo Sapienne ne traite ni du Groenland, ni de la culture Groenlandaise mais d'un sujet bien plus occidental et universel : la quête d'identité chez les jeunes.

Ce roman est original aussi bien sur la forme que le fond. La forme, d'abord, puisque c'est un roman choral divisé en cinq chapitres racontant l'histoire de cinq personnages dont les destins se croisent et s'entremêlent. Le texte est habile et singulier car Niviaq Korneliussen mêle danois, expressions groenlendaises (qui était d'ailleurs la langue initiale de la première version du roman) et phrases en anglais non traduites. Plutôt surprenant au premier abord, cela donne une dynamique et une contemporanéité puissantes au texte. Summum de la modernité, screenshot de conversation de smartphone et hashtag en anglais s'ajoutent à ce méli mélo de sentiments.

Pour chaque histoire qui se concentre sur chaque personnage, l'auteure a choisi une chanson dont le thème et les paroles font écho à son histoire. Mais elle est allée bien plus loin : elle a également adapté son écriture et le vocabulaire pour chaque personnage. Pour le personnage de Fia, la ponctuation est ignorée et les mots sont plutôt crus, donnant un rythme effréné qui met d'emblée à bout de souffle. Pour Inuk, il s'agit de lettres, ou du moins de messages, échangés entre les différents protagonistes du roman. Processus habile pour les introduire en douceur avant de les retrouver plus longuement dans leurs histoires respectives. Pour Arnaq, c'est une nouvelle fois très cru, avec de l'argot et beaucoup de screenshot de portable. Cette partie centrale est peut-être le noyau dur du roman. On redescend en douceur avec Ivik et Sara dont les chapitres sont plus rédigés et la trame narrative bien plus soignée. Plus qu'un exercice de style, Niviaq Korneliussen assoit des ambiances singulières et dote chacun de ses personnages d'une personnalité qui lui est propre.

L'exercice relativement complexe du roman choral est relevé haut la main avec des intrigues qui se répondent et l'échange des points de vue permet d'aller en profondeur dans le ressenti de chaque personnage vis-à-vis d'un même événement.

Je n'irai pas plus loin sur le contenu, la quête d'identité et, corolaire de ça, d'orientation sexuelle qui est bien développée et relativement bien amenée chez chaque personnage. Encore une fois, l'action se passe au Groenland mais à part quelques lieux de vie, on apprend pas grand chose sur cette île. On se rend plutôt compte que les maux qui touchent notre société occidentale concernent aussi cette île isolée du reste du monde. Niviaq Korneliussen a été animé par le désir de livrer une histoire éminemment universelle.

Homo Sapienne, par son originalité et l'authenticité de son contenu, qui à la fois appelle à la tolérance tout en montrant qu'elle est loin d'être gagnée, est un livre d'intérêt public. Première victoire : ce livre est utilisé dans l'enseignement dans plusieurs écoles du Groenland. Il n'y a plus qu'à espérer que ce soit le cas ailleurs, partout dans le monde.

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Commentaire ajouté par Echoni 2020-08-30T13:21:22+02:00
Homo sapienne

Style lourd, histoire inintéressante, sujet traité maladroitement. Ce livre est écrit par une personne jeune et concernée (lesbienne), et pourtant j'ai été incapable de me projeter ! Plein de clichés et à la limite de l'irrespect. Je ne sais pas si c'est à cause de la traduction. On mégenre aléatoirement un homme trans, tantôt c'est "il", tantôt c'est "elle". Pour arriver à l'expression qui n'a ni queue ni tête "une compagne homme". Pardon !? Si la personne est un homme trans, et se sent homme, c'est "il" et on utilise des accords masculins... Ce n'est quand même pas compliqué.Mais déjà rien qu'à la lecture de la préface on comprend qu'on ne va pas lire un roman queer qualitatif. Comment on peut encore utiliser le terme "transsexuel" aujourd'hui. Avant d'écrire une préface on se renseigne un minimum sur les revendications des personnes concernées. Ce n'est quand même pas compliqué de trouver le terme transgenre. Et en plus, on y parle d'une "femme transsexuelle". Il n'a donc fait bel et bien aucune recherche. A quel moment tu peux penser qu'on utilise le substantif "femme" pour une personne qui se revendique homme. Et ce n'est pas le seul terme problématique de cette préface... Et ensuite, rien que dans le résumé : "elle est un homme", ça va on ne vous dérange pas ? Ce n'est pas artistique, ni progressiste ce genre d'expression. C'est juste du manque de respect... Un livre jeté en pature pour les personnes cisgenres et hétéros en manque d'exotisme. Bref, un livre que je ne recommande pas. Malgré une ou deux réflexions intéressantes sur les questions queer, le livre commet trop d'erreurs à mon goût. L'histoire est fade, le style est presque illisible et les sentiments des personnages sont complètement invraisemblables (et les personnages sont pour la plupart tout simplement insupportables !).

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Commentaire ajouté par acsjg 2020-09-19T21:39:52+02:00
Homo sapienne

La quête identitaire et sexuelle de cinq jeunes groenlandais, servie par une écriture originale et sans fard de Niviaq Korneliussen.

Dans le roman Homo Sapienne divisé en 5 parties, on suit 5 personnages dans la capitale du Groenland. Heureusement, la préface nous met tout de suite en garde, ce n'est pas un roman "typique" qui parle de froid, d'aventures dans le grand Nord, et de viande de pingouins et heureusement car ce n'est pas du tout mon truc.

Ce roman est percutant, avec sa forme particulière, composée d'extraits de texto, de hashtags, d'un mélange de langues, qui sert le récit. Il se lit très vite et on s'attache beaucoup aux personnages, dont j'ai apprécié la diversité. Il permet de découvrir la jeunesse groenlandaise et également de se rendre compte que leurs préoccupations sont très proches des nôtres, malgré nos cultures différentes.

Petit bémol: j'ai préféré certaines parties à d'autres et je pense que j'avais certaines lacunes pour comprendre les références. De plus, je pense que le roman perd beaucoup à la traduction mais bon, je ne parle pas le groenlandais malheureusement. Il faut aussi noter que certains passages sont en anglais et non traduits, il faut donc avoir des notions dans cette langue.

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Commentaire ajouté par lilas16 2021-02-19T06:14:01+01:00
Homo sapienne

Petit roman groenlandais, Homo Sapiene détonne par la diversité des thèmes mis en avant par l'auteure : qu'il s'agisse de l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou du rapport à la colonisation danoise, l'écriture est incisive et soignée.

La jeunesse de Nuuk, capitale du pays, y est présentée comme désabusée et en quête intense de liberté sexuelle. Quelle fraicheur de la part d'un livre nordique, ceux-ci souvent cantonnés à des histoires d'aventure dans le grand froid.

Ce qui détonne de ces personnages dûment modernes et de leurs tracas est l'universalité de leurs questionnements. En cela, le bouquin devient rapidement addictif et la forme du texte (et sa mise en page) est particulièrement travaillée : j'ai beaucoup apprécié jongler entre romans épistolaires, messages textos, chansons lourdes de sens.

La présence de l'anglais directement dans le texte (lié aux excellents choix de traduction) est aussi symbole du renouveau et du désir de liberté (par rapport au danois), dont Korneliussen devient le port-étendard.

Et puis, c'est farouchement drôle...

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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2023-03-31T18:50:11+02:00
Homo sapienne

Le couple, dans tout ses états, et surtout dans un état de décomposition avancée. Une histoire d'amour sans amour, sans amour partagé, comme une erreur de casting. Des couples qui se font et se défont. Puis la découverte de soi autrement.

Des dialogues très étranges qui ne ressemblent pas à des dialogues, où on passe sans transition d'un interlocuteur à l'autre dans la même phrase, elle-même ponctuée de bouts de phrases en anglais, voire de paragraphes entiers, et parfois de mots danois ou inuits. Ça a été compliqué pour moi qui ai laissé mon anglais loin derrière, dans mes dernières années de lycée, il y a longtemps. Cela dit, ça semble avoir été une piqûre de rappel parce que j'ai fini par comprendre ce que je lisais.

Cinq jeunes, quatre filles, un garçon. Chaque chapitre a le nom d'un des protagonistes dont on suit les émotions, les sentiments, les espoirs, les blessures.

Dès le premier chapitre j'ai cru que j'allais m'ennuyer à mourir et détester ce court roman, tant il est étrange. Contre toute attente je l'ai beaucoup aimé ! Pourtant je n'ai pas tout compris tout de suite. La chronologie m'a semblé totalement décousue. C'est plein de jeunes, qui s'aiment, se quittent, se soûlent, s'envoient en l'air, vomissent, et recommencent.

Ce livre semble fait de petits récits qui racontent une fuite en avant, qui nous parlent d'amour et du mal qu'on peut se faire, des révélations à soi-même et l'acceptation de ce qu'on est, de transidentité, de coming out, de rejet, de peurs.

Bousculer l'ordre établi paraît être le credo de ce roman qui nous raconte une certaine jeunesse groenlandaise LGBTQI+ et nous dit que l'amour est universel.

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La vallée des fleurs

La vallée des fleurs est l’un des deux livres proposés pour le @sapphotravelbookclub de février. Ce mois-ci on a été emmené au Groenland avec l’autrice Niviaq Kroneliussen.

Avant toute chose, j’ai appris grâce à ce livre que le Groenland avait le taux de suicide le plus élevé au monde, et ce sont principalement les jeunes qui seraient touchés. Le suicide, et la mort plus largement, sont les thématiques principales du livre. Le suicide est omniprésent, avec des débuts de chapitre mentionnant des suicides (Femme. 38 ans. Pendaison. / Jeune homme. 19 ans. Par balle.). La protagoniste principale est également entourée de nombreux suicides comme ceux de ses camarades de classe, mais aussi la mort de sa grand-mère qui l’a profondément bouleversée.

C’est un livre qui parle de santé mentale, de dépression, d’anxiété, du fait de ne se sentir à sa place nulle part. Il y est également abordé l’impact du manque de lumière dans le pays sur la santé mentale. Du peu de moyens et de dispositifs pour aider ces jeunes en proie au désespoir et à la souffrance, d’appels à l’aide qui ne recevront jamais de réponse.

La fin du livre, bien qu’elle me soit apparue comme inéluctable, m’a secouée. On ressent la détresse de la protagoniste tout au long du récit, on est plongés dans ses pensées, dans ses réflexions, tous les signaux sont là mais on s’accroche quand même à l’espoir qu’elle puisse survivre, et c’est quand l’inévitable se produit qu’on réalise l’ampleur des dégâts. Mais c’est comme ça, ce n’est la faute de personne, on ne pouvait rien y faire.

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Commentaire ajouté par dimitridefontaine 2024-02-01T16:06:15+01:00
Homo sapienne

Récit qui annonce la couleur dès la première page : oui, le contexte va se passer au Groenland, et l'imaginaire occidental pensera tout de suite au froid, aux ours polaires, aux fjords : il n'en sera rien. On parlera d'une jeunesse paumée où rien ne se passe, où la fête l'alcool la drogue sont omniprésentes face à la perte de confiance en l'avenir, on décortiquera les sexualités de chacun (déconstruites et loin de l'hétérocentrisme), le tout dans un très court laps de temps qui suffit pour nous foutre une énorme claque. Homo Sapienne est déjà fort pour le bruit qu'il a fait dans le pays, pour une autrice qui en a eu marre de voir son pays réduit à un cliché fait de paysages ou d'expérience du voyage. C'est cru, acéré, là-bas rien n'est fatalement utopique.

Rien que pour cette portée loin d'être épicurienne, c'est un coup de cœur.

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Commentaire ajouté par annick69 2024-02-24T10:23:56+01:00
Homo sapienne

Une découverte et un premier roman pour l'auteure groenlandaise, une lecture atypique, originale, acide et incisive. Ce titre fait partie du prix des lecteurs étranges lectures 2024. Je l'ai beaucoup apprécié pour ce qui est décrit sur la conditions féminines, les relations amoureuses des jeunes groenlandaises et groenlandais et leur soif de liberté. Ici l'environnement glacial n'est pas dans le paysage mais bien dans le cœur de certains, cinq jeunes vont se livrer à nous.

Cinq histoires humaines percutantes qui nous sont données par la voix de ces jeunes en manque de reconnaissance quant à leurs recherches d'identités. Un récit jeune, dynamique, sans fioriture. Les écrits sont mêlés habilement tantôt en anglais, en danois, en conversations par smartphone et hashtag, ce qui en fait son originalité et une première pour de la littérature groenlandaise. Un roman coup de poing, authentique, on aime beaucoup ou pas du tout, j'ai adoré.

Un récit qui nous sort du contexte habituel des livres du grand Nord, une autrice qui je l'espère percera dans ce domaine au niveau des jeunes mais aussi des adultes qui restent ancrés dans un passé sans vie. À lire absolument!

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La peuplade : 2 livres

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