Laurent Decaux
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.8/10Nombre d'évaluations : 15
0 Citations 6 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Apprêtez-vous à rentrer en plein dans la cour de Charles VI, fils de Charles V et de Jeanne la folle, époux d’Isabeau de Bavière. Entre trahisons, alliances, faux-semblants, coups bas, ce roman historique retracera les derniers moments du règne florissant de ce roi, bien-aimé du peuple et toujours au bord de cette folie héréditaire que semble lui avoir léguée sa mère.
En voilà un roman historique des plus réussis. Je n’ai pas l’habitude de ce genre littéraire que je crains un peu, ayant souvent peur de passer à côté et de m’ennuyer avec une série de faits, accolés les uns aux autres. J’ai souvent cette impression de scolarité dans les propos des auteurs. Pour que cela soit réussi, il me faut absolument une part romancée. Les faits, oui, mais à condition que cela se lise comme un roman et non comme un manuel d’histoire. Ici, Laurent Decaux a réussi ce pari avec brio.
Dès les premières pages, j’ai été happé par toutes ces intrigues qui sont dignes de romans à grand suspense. J’en ai énormément appris et cela, sans jamais m’ennuyer. L’auteur m’a totalement immergée dans cette période moyenâgeuse, qui n’est pourtant de loin pas ma préférée. J’ai tour à tour tremblé, eu peur pour ce roi, été surprise et même parfois énervée. L’émotion m’a également gagnée, avec l’histoire entre Paul et Florie. Je suis passée par une véritable palette de sensations durant cette lecture.
Laurent Decaux nous a rendu ses personnages vrais et accessibles. Impossible de ne pas s’attacher à ce roi qui ne fut pas surnommé le «Bien-Aimé» à tort. Toute la galerie de personnages qui gravitent autour de lui sont également très bien esquissés et profonds.
La plume de l’auteur est enlevée, mais toujours accessible à son lecteur. Impossible de s’ennuyer, ce n’est pas ardu à lire et cela s’appréhende réellement comme un roman. J’ignore quelles libertés a prit l’auteur quant aux faits réels, mais une chose est certaine, j’ai eu ce sentiment de lecture « intelligente » durant tout le récit.
Une véritable fresque royale, où le lecteur ne s’ennuiera pas, tant Laurent Decaux a su romancer son récit. Une immersion totale dans la cour de ce roi qui fut le Bien-Aimé, le fol. Une vraie réussite.
Afficher en entierJe n'ai pas tellement apprécié ce roman. J'aime beaucoup d'habitude les romans historiques mais j'ai trouvé celui-ci "plat", sans souffle, peu accrocheur. C'est bien dommage car la période où se situe le roman est riche d'histoire justement !
Afficher en entierLaurent Decaux et moi n'avons tout simplement pas la même conception d'un bon roman historique.
L'auteur ne se gêne pas pour changer les faits historiques afin de les adapter à son histoire et créer un peu de pathos. En tant que lectrice de romans historiques j'estime avoir besoin de faire confiance au texte. Si l'adaptation des faits personnels (ambitions, liaisons, dialogues, enjeux, invention de personnages ou d'événements mineurs, etc...) sont à la discrétion de l'auteur, je trouve personnellement inadmissible de transformer les faits historiques.
Afficher en entierPremier livre que je lis de cet auteur, qui est par ailleurs le fils d' Alain Decaux - J'ai eu un plaisir fou à lire ce roman historique de la première à la dernière page.
L'auteur nous plonge dans un moyen âge, fait de trahison et de dureté. Certains personnages font partie de l'HISTOIRE, d'autres ne sont que pure invention (quelques libertés prises par l auteur), mais font de ce roman , une lecture enrichissante mais aussi divertissante. Bravo à l 'auteur . Je suis impatiente de lire votre prochaine oeuvre.
Afficher en entierCe récit s’attache au début de la maladie mentale du roi Charles VI. La plume de l’auteur reste résolument moderne et permet une lecture fluide et addictive d’un roman historique passionnant en tous points. L’Histoire s’appréhende comme un roman. Ses personnages sont authentiques et nous nous attachons à ce roi surnommé « le bien-aimé » qui s’oublie peu à peu dans une folie qui le terrassera. Cette fresque historique développe le moment où Charles VI bascule lentement dans la démence ; un héritage de sa mère, Jeanne la folle. L’auteur n’hésite pas à prendre quelques libertés avec l’Histoire. Tout comme un de ces illustres prédécesseurs Alexandre Dumas. L’histoire est sa véritable source d’inspiration.
La reine Isabeau de Bavière est peinte à coup de vitriol bien dosé. Au fusain, sans concession, elle apparaît comme une intrigante habillée de débauches et indifférente à son tendre et royal époux. Où sont donc les romans courtois et les beaux vers des troubadours et ménestrels ? Il a joué avec les rumeurs de l’époque où déjà sa réputation était entachée. Nous sourions d’imaginer Nicolas Flamel et sa femme Pernelle comme de simples bourgeois qui spéculent dans l’immobilier. Il n’est pas loin de la vérité, et son image de talentueux alchimiste est égratignée pour notre plus grand plaisir. Inutile de se voiler la face !!!
La schizophrénie du roi et ses accès de violence s’opposent à un homme doux et généreux et laissent à penser qu’il n’était pas très à l’aise en son temps. Tout comme sa mère Jeanne, une femme fragile et sensible.
La fin du roman appelle une suite ! Allons nous connaître un renouveau des grandes épopées historiques pour passionner et enchanter des millions de lecteurs.
Un roman historique qui exprime avec panache ce règne chaotique, exsangue et essoufflé par une guerre qui n’en finit pas. Un recueil de personnages plus vrais que nature aux portraits savamment esquissés. Une plume fluide ôte le côté parfois ardu des récits purement historiques.
Afficher en entierDédicaces de Laurent Decaux
et autres évènements
Aucun évènement prévu