Maud Simonnot

Vous avez sûrement déjà entendu parler de l'orphelinat de Jersey ? Sinon, je vous invite à regarder le documentaire de France 5 : « Jersey : l'orphelinat de la honte », qui révèle les différents sévices subit par les enfants qui avaient été confiés à cette institution.

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Car c'est de cette histoire que s'inspire le roman.

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À la fin des 70 ou au début des années 80, nous découvrons la jeune Lily âgée de 8 ans. Proche de la nature et passionnée par le chant des oiseaux, elle rêve de liberté. Elle vit malheureusement dans la prison qu'est l'orphelinat de Jersey. Sévices et brimades font partie de son triste quotidien. En plus du reste, elle semble être le souffre douleur des adultes mais aussi celui des autres enfants. Lily n'est pas tout à fait comme les autres et elle le paye cher, tous les jours. Mais il y a aussi le Petit. Petit qu'elle est prête à tout pour protéger...

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De nos jours, la narratrice du roman vient d'arriver sur l'ile de Jersey. Elle n'est pas là pour le plaisir. Elle est là pour avoir des réponses. Elle s'intéresse à l'ancien orphelinat, et tente d'obtenir les informations à côté desquelles les enquêteurs sont passés.

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Les chapitres, courts, alternent entre passé et présent et nous dévoilent une sombre histoire mêlant des faits fictifs et réels autour de cette horrible institution. C'est bien écrit, à la fois fluide et rythmé. L'ouvrage se lit d'une traite. Malgré le sujet, on ne tombe pas dans l'horreur. J'ai compris assez rapidement le mystère (très actuel) qui entourait les enfants mais cela n'a pas gâté mon plaisir, loin de là.

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En conclusion, j'ai passé un très bon moment avec ce court roman !

De nos jours, un jeune femme ornithologue arrive à Jersey, une petite île au cœur de la Manche, pour découvrir le passé mystérieux de son père.

Petit il aurait été placé à l’orphelinat de Jersey qu’il aurait quitté ensuite autour de ses 5 ans.

Parallèlement à l’enquête qu’elle va mener, nous suivons la vie de Lily en 1959, orpheline depuis peu. La vie à l’orphelinat est horrible. Les enfants sont régulièrement battus pour chaque petit écart de comportement. Mais la violence ne s’arrête malheureusement pas là…

Lily est particulière, plus forte, plus têtus et avec une envie de liberté qui menace l’autorité en place. Elle se retrouve alors régulièrement enfermée, privée de nourriture et battue.

Malgré la vie difficile qu’elle mène, elle fera tout pour protéger « le petit » et parviendra même à se passionner pour les oiseaux.

Ce roman est prenant ! Les chapitres sont très courts et très bien rythmés. On suit à la fois les découvertes récentes de l’ornithologue et le mystérieux passé de Lily. Dès le départ on sent que Lily est différente des autres orphelins mais on apprend seulement vers la fin pourquoi…

On se pose également beaucoup de questions :

Pourquoi Lily a-t-elle été abandonnée ?

Qu’est-ce qui lie l’ornithologue et Lily ?

Qui est donc « le petit » ?

L’auteure à la particularité de ne pas nommer ses personnages, ce qui ne gêne en rien la lecture. Par exemple nous ne saurons jamais le prénom de l’ornithologie, cas son enquête est racontée à la 1ère personne. Cela permet d’universaliser l’histoire de Lily.

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Ma note : 18/20 Un livre bouleversant, inspiré de faits réels et très documenté qui raconte les horreurs vécus par les orphelins d’après-guerre…

#Frimousse

Un joli roman qui nous fait découvrir l’inacceptable.

L’île de Jersey, petit paradis… Et pourtant !

1959, Lily placée à l’orphelinat, ne doit son courage qu’à la nature environnante par où elle s’échappe. Le chant des oiseaux, sa rencontre avec un ermite lui permettent d’oublier la cruauté qu’elle subit comme tous les autres enfants placés dans cette institution.

Soixante ans plus tard, alors que les faits sont dévoilés, une jeune femme cherche à retracer le passé de son père sur cette île.

Ecrit d’après des faits réels, on découvre cette histoire monstrueuse sans que l’auteur n’ait besoin d’avoir recours à des descriptions dérangeantes.

Un envol surprenant dès les premières lignes puis addictif et poignant. Un roman en beauté dans cette blafarde tristesse historique et pourtant ...

Comment naissent les histoires ?

Interpellée par un documentaire retraçant la tragique histoire vraie de l'orphelinat de la honte à Jersey, Maud Simonnot a fait des recherches et accumulé des informations sur cette île paradisiaque mais soumise à une pesante loi du silence.

Parallèlement, elle découvre également qu'un homme, accusé à tort pour des agressions commises sur l'île, a volontairement décidé de s'exiler sur un ilôt proche où il a vécu en hermite pendant 14 ans.

Intervient alors le talent d'une autrice, qui, par sa plume délicate, va donner naissance à un roman sombre mais pudique.

Si les faits sont exacts, les personnages de Lily et du Petit sont sorti de l'imagination de Maud Simonnot qui a su les rendre proches et attachants, en hommage à toutes les petites victimes de la cruauté des hommes.

Un roman à découvrir !

Prendre le temps de voir' sentir ressentir aimer se découvrir et plonger dans les vagues de la vie pour aimer en partage

Les descriptions sont superbes, que ce soit les paysages, les personnages, l'histoire. L'approche de l'auteur face à la relation mère-fils, la dépression/deuil et aux comportements de l'enfant est très belle.

Superbe lecture ! Je recommande !

« C'est son heure préférée, celle où la forêt devenue bleue renaît. Cette heure merveilleuse, suspendue avant l'aube, où tous les chagrins s'effacent, où tous les espoirs semblent permis. L'heure aux oiseaux. »

La narratrice, jeune ornithologue, tente de faire la lumière sur le passé de son père, pianiste mais qui ne souvient pas de sa toute petite enfance passée à dans l’île de Jersey. Ce roman, met en scène Lily, frère dans un corps de fille, sœur du Petit, du père .

Le roman se déroule en courts chapitres, alternant la quête de la narratrice et l’histoire de Lily et son frère dans cet orphelinat sordide, révélé dans les années 2000.

La quête de la narratrice bute comme les précédentes investigations judiciaires et des journaux sur le silence des îliens, qui connaissent ce scandale mais s’en protègent en gardant le silence dans l’intérêt de l’île de Jersey, de son statut de paradis fiscal, au nom de ceux qui la gèrent, la protègent ou s’en détournent par hypocrisie et parce qu'ils vivent entre eux.

Maltraitée abominablement, Lily puise sa force dans la beauté de la nature environnante, son imaginaire et l’amour pour le Petit. Cette noirceur est renforcée par le contraste tout en couleurs de cette île paradisiaque, magnifiée par l’autrice qui en est tombée sous son charme sauvage et brut. Sa plume pure et poétique tend à rendre cette histoire sordide, sombre et noire , lisible, belle et haute en couleurs.

Encore une belle rencontre.

Joli, tendre. Une mère et son fils, confiance maternelle, aigreur d'enseignants face à un enfant "HP".

J'aimerais aller sur cette île au milieu de la mer Baltique, être accueillie par ces hôtes formidables et passer avec tous une semaine de vacances.

Des dizaines, des centaines, des milliers d'oiseaux virevoltent dans la Forêt oubliée "Forgotten Forest", s'égaillant parmi la végétation luxuriante et les fleurs odorantes et parfumées.

L'île de Jersey, qui se dresse entre L'Angleterre et la France, est la plus belle des îles Anglo-normandes. Destination touristique par excellence, c'est une sorte de paradis sur terre.

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Mais il n'y a pas que l'argent sale qui y est dissimulé. En février 2008, l'affaire éclate, tel un horrible furoncle sur un beau visage.

L’écrin verdoyant de la Couronne britannique a abrité, des décennies durant, l’orphelinat du Haut-de-la-Garenne. Si au dehors c'était le paradis, à l'intérieur c'était l'enfer pour des centaines d'enfants. Maltraitance, pédophilie, coups, malnutrition, violences psychologiques...

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Mais revenons au livre.

Une espiègle et intelligente gamine a trouvé le moyen de se faufiler hors des murs de l'établissement pénitentiaire... pardon, je voulais dire l'orphelinat... et arrive à oublier quelques heures l'horreur quotidienne.

Elle s'appelle Lily, elle a 8 ans, et progège "le Petit", âgé de 3 ans, le traîne partout avec elle ou presque.

Une relation fusionnelle s'est créée entre la petite Lily, gamine persécutée et bête noire du pensionnat, et le môme qui s'accroche désespérément à elle.

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Des années plus tard, une ornithologue débarque sur l'île pour tenter de percer le mystère de ce qui s'est réellement passé en ces lieux.

La tâche n'est pas facile, la conspiration du silence règnant toujours en maître parmi les habitants.

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Magnifique roman choral. D'une part, un narrateur nous conte l'histoire de Lily et du Petit, et d'autre part, l'ornithologue nous confie des bribes de sa vie et la progression de son enquête, en utilisant la première personne du singulier.

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Ne me reste plus qu'à vous faire part de mon ressenti, et c'est le plus difficile.

Cette petite Lily a provoqué en moi des émotions diverses et contrastées, mais très fortes.

L'amour, bien entendu. J'ai eu envie de la prendre dans mes bras et de l'emporter très loin, la choyer, la protéger.

La chaleur aussi, grâce à tout ce que cette enfant dégage. Elle est solaire, douce, gentille...

Et puis la colère ! Une colère violente.

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Ce qui me bouleverse toujours autant malgré tout ce que j'ai pu lire, voir ou entendre, ce qui me sidère et que je ne comprends pas, c'est comment des adultes peuvent être capables de faire subir autant d'atrocités à des enfants.

Enfin bref, je ne vais pas m'embarquer dans cette direction, sinon on y passe la journée.

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Comme dit plus haut, c'est un très bon livre, mi-réalité, mi-fiction, la fiction s'appuyant néanmoins sur des histoires vraies.

J'aurais néanmoins aimé en savoir davantage, mais l'auteur a focalisé l'histoire sur Lily et Le Petit.

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Ce récit me laisse complètement déboussolée, avec l'impression de ne pas vraiment savoir ce que j'en pense et ce que ressens, bien qu'ayant exprimé mes sentiments juste au-dessus.

C'est une sensation assez bizarre, je vous avouerais. Au point qu'en ouvrant la page pour écrire, je n'avais absolument aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir dire et je suis la première étonnée d'avoir réussi à coucher quelques mots pour ce retour.

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Je conseille ce roman à tout un chacun. Nulle raison d'être effrayé par sa lecture, les aspects les plus pénibles n'étant que suggérés.

Bien sûr, on a des noeuds partout et les tripes à l'envers, mais c'est parce que nous, nous sommes humains.

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