Christian Gérondeau
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 1
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C'est un livre intéressant, à contre-courant de la pensée écologiste dominante.
Christian Gérondeau apporte des arguments pour remettre en question le réchauffement climatique et les actions entreprises pour le contrer.
Si tout n'est pas à prendre pour argent comptant, il est intéressant de relativiser certaines données, et de s'interroger sur certaines informations présentées comme des vérités absolues, alors même que l'état de nos connaissances est à relativiser. Pour cela, les schémas et graphiques présentés dans la première moitié du livre sont assez instructifs.
Je n'ai pas adhéré à sa vision sur certains points : ce n'est pas parce que notre impact est limité, ou que les pays émergents ont d'autres priorités qu'il ne faut pas s'y préparer. De plus, même si l'échéance du réchauffement est mal évaluée et que l'impact de l'homme n'est pas avéré, rien n'empêche d'anticiper et de s'y préparer.
En revanche, je trouve intéressant l'analyse sur le GIEC, bien qu'elle soit clairement de parti pris. Il est vrai que pour un organisme qui se veut scientifique, que les gouvernements votent la conclusion des rapports ne fait pas sens. De plus, il est dommage qu'aucune pensée divergente ne soit admise au sein du GIEC.
En deux mots, je dirais qu'il est intéressant d'avoir un point de vue différent de ceux auxquels ont est généralement confrontés, et que dans les deux cas, il faut continuer de faire preuve d'esprit critique et ne pas prendre les informations pour argent comptant, mais les revérifier par d'autres sources.
Afficher en entierComme autant d’apôtres de la nouvelle religion climatique, les mensonges du GIEC sont au nombre de douze : 1- Le GIEC agit pour le bien de l’humanité. (Pourtant moins un pays émet de CO2, plus il est pauvre et plus il compte de morts…)
2- Les énergies renouvelables peuvent et doivent remplacer le pétrole et toutes les autres énergies fossiles. (Pourtant elles ne représentent au mieux que 2% de la production mondiale d’énergie…)
3- Le pétrole va bientôt manquer. (Pourtant le monde dispose toujours de 100 ans de consommation à minima et peut-être nettement plus… En 1973, la fin du pétrole était déjà prévue pour l’an 2000.)
4- Les océans et les mers vont monter au point de submerger les Maldives voire Manhattan. (En fait, elle n’a été observée que pour moins de 2 mm par an aux endroits les plus sensibles.
5- Les températures vont s’élever dramatiquement. (En fait d’environ 0,6° sur un siècle !)
6- Les réfugiés climatiques vont déferler par millions. (La misère et les guerres y pourvoient déjà.)
7- Le changement climatique est responsable de toutes les catastrophes. (À toutes les époques même les pré-industrielles, on a aussi constaté quantité de cataclysmes.)
8- Les ours blancs sont en danger. (Faux, ils sont plus nombreux qu’au milieu du siècle dernier avant les mesures de protection de l’espèce.)
9- Le CO2 pollue. (Faux, il est bénéfique pour la végétation, les cultures et les récoltes.)
10- L’écologie favorise l’emploi et la croissance. (Elle commence par en détruire beaucoup, génère des taxes et impôts nouveaux et crée donc de la pauvreté.)
11- Le GIEC est un groupe d’experts scientifiques. (Faux. Il a été créé par trois militants verts allemands sans qualification particulière. C’est une instance politique tenue par les gouvernements.)
12- Les scientifiques sont unanimes. (Un grand nombre de savants de premier plan qui ont contesté les affirmations du GIEC se sont vus interdits de parole. Une pétition de 30 000 scientifiques aux USA et d’autres en représentant 500 venus de divers pays ont été signées pour proclamer que le climat avait toujours varié, que le réchauffement était beaucoup plus lent qu’annoncé, qu’il n’avait pas accru les désastres naturels et que la politique devait respecter les réalités scientifiques et économiques.
« Les douze mensonges du GIEC » est un essai scientifique court, bien écrit et solidement étayé qui représente le deuxième volet de « La religion écologique » et qui peut être lu indépendamment. L’auteur part d’un événement majeur datant du 21 novembre 2021, à la séance de clôture de la COP 26 à Glasgow, où l’Inde et la Chine ont clairement déclaré qu’elles n’appliqueraient pas la résolution de décarbonation totale de la planète pour 2050 et que leurs deux pays, poids lourds démographiques avec leurs 3 milliards de ressortissants, iraient à leur vitesse et refuseraient de sacrifier leurs populations sur l’autel de l’écologie. Et c’est là, l’argument massue de l’auteur. Il est techniquement impossible d’arriver au moindre développement économique sans un recours important aux énergies fossiles. Celles-ci répondent encore aujourd’hui à plus de 80% des besoins de l’humanité. Elles permettent à des pans entiers de la population de sortir de la pauvreté, ce qui a des répercussions directes sur la vie et la mort des humains. Entre autres exemples, il cite d’ailleurs la fin du « dirty cooking » (cuisson très polluante des aliments sur des feux de branchages, déchets et autres bouses de vaches) responsable de millions de morts dans les pays du Tiers-Monde. Un ouvrage de raison et de bon sens à lire et à faire lire à nos dirigeants pour sortir un peu du narratif anxiogène des médias stipendiés, du catastrophisme échevelé des écolo-bobos style Greta Thunberg et de l’obscurantisme quasi religieux d’une écologie dévoyée qui ne se rend même pas compte qu’elle roule pour une oligarchie délétère et égoïste qui rêve d’une planète débarrassée d’êtres « inutiles ». Une démonstration magistrale.
Afficher en entierUn livre qui remet les pendules à l'heure. Pourquoi cette frénésie écologique soudaine (accélération ces dernières années). A qui profite le crime ?
Afficher en entierDédicaces de Christian Gérondeau
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Biographie
Christian Gerondeau, né le 23 mars 1938, est une personnalité publique française. Il est ingénieur diplômé de l'École polytechnique (Promotion 1957) et de l'École nationale des ponts et chaussées.
Il est connu pour être un précurseur n'hésitant pas à prendre le contre-pied de la pensée unique. Dans les années 1970, il est l'un des premiers à croire à une réduction possible du nombre de morts sur les routes, à un moment où le consensus fait de l'insécurité routière une fatalité. Connu sous le nom de « Monsieur Sécurité » par son action comme délégué à la Sécurité Routière, il initie les limitations de vitesses et le port de la ceinture en France1.
Il est également l'auteur des plans actuels du RER parisien.
Plus récemment chef de mission pour la Commission de Bruxelles et la Banque mondiale. Il deviendra ensuite président de la Fédération française des automobiles clubs et des usagers de la route ainsi que de l'Institut français de politique publique.
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