Yu Ito

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/07/13/ookami-rise-tome-1/

Extrait :

Trouvé par hasard d’occasion, je me suis laissé tenter car la série est en cinq tomes, ce qui est assez court. Mais aussi, car la couverture et le synopsis faisait beaucoup envie. Un peu comme Far East Incidents (chez Vega Dupuis), la série parle d’expériences sur les humains abandonnées, et désormais, il faut en éliminer les représentants. Toutefois, même si les deux séries semblent assez similaires, celle-ci semble pencher vers un côté plus sombre, là où l’autre tente encore un peu de comédie.

L’intrigue commence déjà par donner le ton de la série dès les premières pages. Les Wolang sont les mains levés, ce clamant humain devant des soldats, soldats qui finissent par faire feu par peur. Les Wolang répondent donc par simple défense, mais malgré cela, malgré ce qu’on leur a déjà fait subir, ils continueront d’être pourchassés afin d’être éliminés. Car même si la Russie est un « allié » de la Chine, on sait tous très bien à quoi s’en tiendrais une alliance entre ses deux pays… La Russie ne doit pas tomber sur les Wolang, les étudier, et en faire des armes alors que la Chine a échouée.

Bien évidemment, leur excuse publique est bien différente, puisqu’il n’y en a même pas ! Le public ignore tous des expériences, de leur existence paisible dans la zone tampon. Quant aux soldats envoyés pour les éliminer, ils sont inexistants civilement, ainsi, s’ils meurent, il ne s’agit pas de perte… Je n’ai pas trop saisi quand et pourquoi le Japon a été annexé par les deux pays… En tout cas, même si une bonne partie des Japonais semblent vivre une vie normale, beaucoup, pour aucune raisons, se retrouvent dans des camps de « rééducation » où ils doivent subir un lavage de cerveau à la limite de la torture. C’est dans ses centres, que les cobayes pour devenir des Wolang semblent avoir été choisis, après tout, ils ne manqueraient à personne pour la plupart… Au final, les soldats envoyés pour les tuer sont exactement comme les Wolang, des objets facilement remplaçables…

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/07/17/ookami-rise-tome-2/

Extrait :

Second volume pour cette histoire sanglante dans un Japon alternatif ou futuriste car au final, on en sait rien. Mais ce n’est évidemment, pas gênant pour suivre l’histoire et les idées développées par la série. Après le premier affrontement entre les Wolang et les troupes d’Akira, Emi l’un de ses membres et capturées par les Wolang. Enfin, si on peut définir cela comme tel…

Infecté par le sang d’un Wolang, Emi aurait dû mourir, car aucune femme n’avait survécu jusque-là lors des expériences. Mais contre toute attente, elle ne meurt pas, au contraire, elle acquiert aussi des capacités de régénérations qui l’empêche de pouvoir mettre fin à ses jours. Si les Wolang l’on prit avec eux, ce n’est pas entièrement par sympathie. La plupart se voyant comme une nouvelle espèce, avoir une femelle, est bien… je vous laisse deviner la suite. Emi n’aime pas cette idée, pour elle se sont des monstres à tuer. Mais lorsqu’elle fera de nouveau la rencontre de ses anciens collègues, elle comprendra qu’elle n’a pas le choix, soit elle reste avec les Wolang, soit elle se fait tuer voire capturer par ses anciens collègues pour devenir un rat de laboratoire. La Chine se fichant complètement de leur sort, quel que soit le côté, elle repartira avec les Wolang, demandant à Ken qu’elle est sa relation avec Akira et comment elle a pu si mal tourner.

Pour le moment, le personnage d’Emi n’est pas plus développé que ça, mais elle n’est pas laissée de côté pour autant. En tant que lecteur, je ressens un profond mal-être en elle, du fait qu’elle n’appartient à aucune communauté, et que dès qu’elle croit en avoir une, celle-ci est menacée. Elle semble aussi mieux apprécié Ken après sa deuxième rencontre avec le groupe d’Akira, elle comprend que les Wolang n’ont pas le choix, et qu’ils ne sont pas les monstres qu’on décrit. Ken l’amène là où tout a commencé, que ce soit les expériences inhumaines, ou les mensonges du gouvernement et autres scientifiques. L’origine de celles-ci est enfin expliquée, dévoilant un peu les secrets jusqu’alors bien gardé… Contrairement aux autres, Emi semble garder forme humaine, seule la puce injecté dans son bras l’empêche de pouvoir fuir hors de la zone.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/08/ookami-rise-tome-3/

Extrait :

Troisième tome qui met plus en avant l’histoire des trois protagonistes, c’est donc avant tout, le passé qui est montré, de point de vu de Ken. Leur passé a été plus que douloureux, et visiblement, les trois comparses se sont séparés précipitamment, sans chercher à comprendre certains événements ayant eu lieu. Je pense notamment à Akira, qui croit une chose totalement fausse, puisque Ken dit lui-même qu’il a fait cette action, pour lui, et sans vouloir nuire.

Lorsque je lis cette série, notamment les scènes du passé, je ne peux m’empêcher de penser que l’auteur s’est inspiré des camps de concentrations nazis… Mais je suppose que tous les camps de ce genre ont le même genre de procédé ? A savoir, du travail forcé, peu de nourriture, un « moyen » de punir et torturer les prisonniers en même temps ? Et je ne parle même pas du sort des femmes dans ce genre de camp. Celui-ci est sûrement le moins enviable de tous, puisque les personnes dans ses camps ne sont plus vraiment considérées comme des humains… Par contre, il y a toujours des prisonniers à qui cela profite, je pense à ceux qui sont un peu les « représentants » et qui profite d’être proche des geôliers pour martyriser les autres et avoir des avantages. J’ignore si ce genre d’individu est une vraie pourriture, ou s’il est juste assez malin pour penser à sa paume d’abord.

Petit TW pour cette série du coup, surtout pour ce tome, qui est vraiment le « pire » de tous pour ce qui est de l’histoire des protagonistes. Entre viol, mort, suicide, etc… tout part vraiment en sucette si on peut le dire comme ça. Il rappelle toutefois la réalité, ceux habitués jusque-là à obéir, deviennent les chefs de prisonniers considérés comme… rien, cet élan de supériorité ne peut conduire qu’à des abus de toutes sortes. Au final, les soldats qui gardent le camp, sont comme le « représentant » cité plus haut, ils profitent du peu d’autorité qu’ils ont, pour faire des horreurs sans noms. L’esprit humain est quelque chose de complexe, mais surtout, d’évolutif. Ses personnes ne feraient sûrement pas ça s’ils étaient au milieu de la foule, ou bien juste puni. Et c’est bien parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas punis, qu’ils font de telles choses. Les trois protagonistes sont marqués à vie, par une enfance dramatique, des abus subis, mais aussi, pour Akira, de sa vision erronée des choses. Est-ce qu’il apprendra la vérité ? Est-ce qu’il l’acceptera ? Ou continuera-t-il de faire l’autruche, d’être égoïste et d’imposer sa volonté aux autres ? car c’est tout ce qu’il a fait jusqu’à présent…

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/09/11/ookami-rise-tome-4/

Extrait :

Avant dernier tome pour la série, les choses s’accélèrent, et Akira est déterminé à tuer Ken, croyant dur comme fer, qu’il a essayé de dévorer son amour d’enfance alors qu’elle était décédée et enterrée. Le groupe de Ken ne fait que se réduire face à la multitude d’ennemis, et la solution Russe s’avère être un piège (étonnant ? non pas vraiment), au final, les Wolang sont toujours seuls et incompris. La fin est-elle leur seule possibilité ?

La guerre totale est lancée, les troupes pour chasser les Wolang sont toutes là, Emi, Ken et Maeda sont les seuls qu’ils souhaitent vivant. Quant aux Russes présents, il semblerait qu’ils agissent en totale autonomie, il est donc fort probable que la Russie n’est pas encore connaissance des Wolang. Emi semble être devenue très proche de Ken, comment ne pas être amadoué par lui en même temps ? Malgré qu’elle semble garder forme humaine, elle a quand même un peu changé physiquement, et moralement, elle n’hésite plus à tuer, sa propre survie est en jeu après tout. Zukhe quant à lui est complètement obsédé, il souhaite reprendre ses recherches, lui qui ne traite les autres que comme des objets. Les « chiens » envoyés pour tuer les loups sont aveuglés par l’espoir d’avoir quelque chose, tout ce qu’ils gagneront c’est la mort, qu’elle bande d’idiots… A quel moment, tu peux te dire que devenir soldat pour des chercheurs, ou un pays, qui considèrent la vie humaine comme presque rien, est une bonne idée ?

Le passé revient de nouveau à la charge, cette fois-ci, c’est Maeda et Ken qui seront mis en avant. Notamment via leur première rencontre qui sera aussi le jour de leur liberté. Maeda souhaitait rencontrer Ken avant que celui-ci ne soit tué, car c’était un enfant. Un enfant sur lequel les scientifiques n’ont pas hésités une seconde à faire subir des tests inhumains. Maeda ne lui posera qu’une question : « me détestes-tu ? ». La réponse sera à l’origine de sa loyauté sans faille envers Ken, et son envie de le protéger. Ken semble avoir gardé une âme d’enfant malgré ce qu’il a vécu, je suppose que c’est grâce à son enfance déjà bien maussade. Comme il ignore ce qu’est une vie « normale », elle ne peut pas vraiment lui manquer. Le personnage d’Emi est également impressionnant, elle a vite compris qui étaient ses alliés.

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