Benoit Philippon

Cher Vous,

La jeunesse est un naufrage….

C’est d’autant plus vrai pour Mathilde qui décide de sauter d’un pont au lieu de continuer à subir les humiliations quotidiennes qui découlent d’une cruelle humiliation sur les réseaux sociaux.

A quoi bon continuer de vivre quand chaque minute de votre vie n’est que douleur, tristesse, anxiolytiques et antidépresseurs ?

Heureusement que dans la vie (toute merdique qu’elle puisse être), il n’y a pas de hasard !

Alors quand Mariole, sans trop savoir comment, se retrouve sur le pont duquel Mathilde a décidé de sauter, une étrange équipe se forme !

Surtout si l’on considère que notre cher tueur à gage est accompagné de Mademoiselle Chonchon, sa fidèle compagne depuis des années !

Dans la droite ligne de ses romans précédents, et leur faisant d’ailleurs de discrets clins d’œil dans ce roman, Benoît Philippon offre au lecteur des personnages atypiques, drôles et émouvants.

Augustin-Mariole et Mathilde sont somme toute des personnes relativement ordinaires. Mais leur rencontre et leur coup de foudre amical rend chacun d’eux absolument extraordinaire et indispensable à l’autre.

Mariole a besoin de Mathilde pour lui rafraîchir la mémoire quand elle dérape et ainsi accomplir sa dernière mission.

Mathilde a besoin de Mariole pour remonter à la surface et redécouvrir la vie en arc-en-ciel.

Si leur road trip les mène à plusieurs reprises dans des situations cocasses, voir même surréalistes, il est surtout le moyen pour Benoît Philippon de rappeler les travers des réseaux sociaux et de dénoncer la perversité de certains.

Papi Mariole, sous ses airs de romans fantasques et drôle, est avant tout un roman féministe et engagé, comme pouvait déjà l’être Cabossé et Mamie Luger.

Papi Mariole, un très beau roman… intelligent, drôle, touchant, émouvant.

Un roman addictif et sensible, qui fait passer des rires aux larmes... puis aux rires encore !

http://cecibondelire.canalblog.com/2024/04/papi-mariole-de-benoit-philippon.html

Ce livre est une pépite, une histoire aussi grave qu'humaine. Celle d'une petite mamie qui nous raconte sa vie en nous faisant prendre conscience de l'évolution des conditions de la femme et des mentalités et aussi de la perception entre la loi et la justice. Et malgré tout ça, ce roman est très drôle.

Papi Mariole placé en Ehpad pour Alzheimer est guidé par une note personnel qu’il suit à la lettre.

D’abord s’évader de l’établissement puis retrouvé Marino. Sa route croise celle de Mathilde, jeune femme désespérée.

Les frasques du duo, des situations inattendues, une écriture et un vocabulaire qui s’adaptent à chaque situation.

Une épopée fantaisistes sur fond de problèmes de société bien réels.

Encore un excellent Benoit Philippon !

Un papi ressemblant à Jean Rocheford ... tueur à gage... qui a la maladie d'alzheimer ! Forcément il s'évade de son EHPAD pour suivre une piste oubliée. Un contrat pas honoré , une mission à terminer ?

Drole, agréable à rire avec des sujets de société... Très bon moment

Un coup de coeur !

Quand j'ai fini le livre, j'ai dit, mais reviens Mémé ! Je veux encore passer du temps avec toi !

Berthe est une femme de 102 ans, qui a eu une vie bien remplie et qui la raconte à l'inspecteur Ventura, en s'énervant parfois, avec sa gouaille caractéristique, en s'expliquant sur les raisons pour lesquelles elle a agit ainsi ou en se remémorant les choses.

Une belle vie, à découvrir, qui nous fait dire que le féminisme a encore de beaux jours devant lui, à la Berthe aussi, oui oui ! Il n'y a pas de mal à sortir un luger, parfois.

Non chargé, ça fait moins désordre.

Plus sérieusement, une petite pépite que j'ai adoré lire et que je recommande.

https://youtu.be/FdlqeXoaMRI

Happée par le résumé, j’ai tout de suite su que ce roman me tiendrait en haleine. Il faut dire qu’il est rare d’avoir un protagoniste de 102 ans et ça a fait toute la différence à mes yeux. J’étais pourtant loin de m’attendre à ne serait-ce que la moitié des événements de ce livre. La vie de Berthe est si riche d’improbabilités, de rebondissements et de tragédies. Elle est si loin de la mamie que l’on s’imagine bien qu’elle garde son humanité, sa gentillesse et ce petit côté mamie gâteau. Berthe est vraiment un phénomène, une femme hors du commun, une féministe avant son heure qui a vécu bien des déboires et les a réglés à sa manière à elle. Le genre de mamie avec des cadavres dans le placard – ou dans sa cave tout du moins. Qu’est-ce qu’ils font ça ? Combien sont-ils ? Est-ce qu’on cautionne ses actes ? Pas forcément, mais comme Ventura, on les comprend !

Au-delà de ce personnage hors du commun, j’ai adoré l’humour de ce roman, assez noir nous en conviendront, tout à fait ma cam. La répartie de Berthe est extraordinaire ! Et il faut bien ça quand on traite de sujets aussi forts que la lutte contre le patriarcat, le racisme, la violence conjugale ou les tentatives de viol en temps de guerre. C’est donc un récit qui nous fait osciller entre rires et pleurs, nous prenant régulièrement aux tripes. Chaque personnage est attachant et voir les émotions que suscitent le récit de Berthe sur l’inspecteur Ventura et les autres policiers apportent un réel plus. On se s’ennuie à aucun moment et lorsqu’on croit en avoir fini, il y a encore de nouvelles découvertes à faire.

Bon c'est quand même glaçant

Voilà un bon polar qui n'est tout compte fait par un polar où on connait déjà la coupable mais coupable de quoi ?

Les morts s'enchainent autour de cette mamie hors du commun tout comme ça vie.

Voilà un roman qui nous apprend que tous les mariages ne sont pas des contes de fées et que toute les histoires d'amour ne se finissent pas toujours bien.

J'ai versé ma petite larme à la fin

Roman moins caustique que Mamie Lugger certes mais l'auteur manie l'humour noir avec brio. Dès la deuxième page du roman, le ton est donné.

Je trouve dommage qu'il y ait autant de scènes de Q, ça a gâché quelque peu ma lecture. Une suite pourrait être envisageable vu la fin très ouverte du roman.

Comme dans « Mamie Luger », les péripéties de ce duo original et improbable sont désopilantes