Frédérique De Lignières

Voici un roman de fantasy qui allie une originalité certaine à un style simple et clair très agréable et facile à lire tout en respectant les règles d'un genre illustré par le Seigneur des Anneaux. Une jeune fille part en quête avec six compagnons des sept mots qui permettront de sauver le monde et la nature des entreprises d'un sorcier maléfique. Sa mission l'entraînera à travers un monde imaginaire dans des aventures dangereuses et des découvertes merveilleuses. Et quand on commence la lecture du roman, on ne le lâche plus...

Abandonnée sur les marches d’un couvent, Exalte y grandira auprès d’un père adoptif qui va lui révéler juste avant de mourir qu’elle a une mission de la plus haute importance. Elle doit partir à la recherche des sept mots qui scellent l’alliance car elle n’est d’autre que l’Envoyée et la seule à pouvoir s’acquitter de ce devoir.

Une magnifique et effrayante aventure au coeur des forêts parsemées de pièges dans un milieu de magie.

accompagnée de quelques braves et courageux amis, prêts à offrir leur vie pour l’envoyée, elle traversera beaucoup d’épreuves terrifiantes et dangereuses, sera parfois découragée et nous transmettra ses angoisses et ses peurs.

Malgré quelques longueurs au fil des voyages par des descriptions répétitives, L’alliance reste un bon livre de fiction avec des personnages attachants au pays des elfes et des nains mais aussi de montres et un sorcier maléfique.

Je remercie Frédérique de Lignières de m’avoir accordée sa confiance, et je serais bien tentée par un tome 2.

Je tiens à remercier Frédérique de Lignières pour la découverte de son roman qui m'a permis de découvrir la qualité de sa plume. Je dois dire que c'est la couverture qui m'a séduite en premier lieu. Dans ce roman, qui abrite certainement une part autobiographique, on se retrouve plongés dans une Afrique coloniale des années 50. On y rencontre une famille et Bigué, une jeune Africaine leur employée de maison.

Je dois dire que l'auteure est très douée pour décrire une ambiance, elle plante aisément le décor et alterne deux points de vue celui du père qui est tombé sous le charme de Bigué et celui de Xavière une petite fille très attachante. C'est compliqué pour moi de juger l'histoire car je pense que c'est une histoire vraie, peut-être romancée. Mais c'est assez difficile émotionnellement de cautionner la façon dont est traitée Biguée totalement soumise à la tradition, au bon vouloir de son entourage. Le contexte coloniale est également assez compliqué mais cela nous permet d'apprendre énormément de chose, pour cela merci. Bigué parvient cependant à conserver une force de caractère qui force le respect dans ces conditions. Le père, quant à lui, est le personnage qui m'a le plus révolté quant à son comportement envers Gaëlle, sa femme. Bref je ne veux pas spoiler mais je recommande ce roman ne serait-ce que pour découvrir le talent de l'auteure.

Avec Bigué, je suis clairement sortie de ma zone de confort. Ce n’est pas un livre vers lequel je serais allée spontanément. Et pourtant … Il ne m’a fallu que quelques heures pour le dévorer. Alors un grand merci à l’auteure pour m’avoir envoyé ce petit bijou que j’ai adoré !

J’ai été immédiatement immergée dans ce récit à deux voix, ce père et sa fille, qui se sont attaché chacun à leur manière à cette jeune femme joyeuse, dévouée et adorable.

Le style doux et imagé de l’auteure m’a fait voyager. Elle a su décrire avec précision les ambiances, les parfums, les couleurs, ... Elle nous fait découvrir les coutumes et la richesse culturelle de ce pays. On sent qu'elle a mis ses propres souvenirs au service de ce roman, ce qui le rend d'autant plus vivant et touchant.

Bigué m’a tout de suite attendri avec son caractère doux et fort à la fois, elle sait s'imposer malgré « sa place » de domestique et elle attire la sympathie.

Xavière est une petite fille très mûre pour son âge. Très ouverte, elle s’adapte aussitôt arrivée dans son nouvel environnement, loin d’être impressionnée ou perdue, elle adopte immédiatement Bigué et un lien très fort se crée entre elles.

J’ai eu plus de mal avec Cosme, le père. Sévère et inconstant, il n’attire pas vraiment la sympathie, même il sait être juste quand il le faut.

Cette histoire est belle et triste à la fois, une tranche de vie brute. Je suis ressortie de ma lecture avec une certaine nostalgie, comme si moi aussi je quittais ce pays après un magnifique séjour.

A découvrir pour un dépaysement et un choc des cultures garanti.