Inbali Iserles

Un bon second tome ! J'ai aimé découvrir les nouveaux lieux et les nouveaux personnages, en apprendre plus sur le Foxlore et les Anciens... Certains éléments sont prévisibles et l'histoire est un peu enfantine (même si je suis une habituée des livres jeunesses). C'est pour cela que je recommande fortement cette série aux grands enfants et adolescents aimant la nature et les renards ;) Pour les plus âgés tout dépend de votre goût en matière de livre Jeunesse

C'est un livre mignon mais sans grand intérêt, mis à part si l'on veut initier son enfant à la fantasy. En ce qui me concerne, je ne lirai sans doute jamais la suite... C'est bien dommage, car le livre porte de beaux messages en faveur des animaux.

On retrouve Isla dans le Pays des Neiges. Un rappel des précédents évènements nous est fait en début de récit sans que cela soit redondant avec la fin du deuxième tome.

Le rythme est toujours bien mené avec la rencontre ou la redécouverte de personnages rencontrés lors des précédentes aventures d'Isla. Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette série jeunesse c'est la façon dont l'auteur nous fait entrer dans la peau de la renarde. Il n'est pas facile de transcrire les émotions, les positions d'un animal et le tout est très bien narré.

Même s'il est parfois un peu difficile (je pense surtout aux jeunes lecteurs) de se familiariser avec l'ensemble des termes utilisés dans ce livre (noms des personnages, termes de magie...), on s'en sort finalement bien.

La fin est à la hauteur de l'ensemble de la trilogie c'est-à-dire que le mystère se résolve au fil des pages. L'auteur nous sème quelques informations par ci par là et le dénouement final est plutôt bien décrit.

Je pense conserver cette trilogie pour que mes enfants puissent la lire à leur tour un jour.

Ce livre m'a attiré entre autre parce qu'il parlait de renards (et que j'aime beaucoup les renards) et qu'il avait une jolie couverture.

Mais cela n'a pas été une bonne lecture, plus une déception. Je tiens à dire que je pense que ce livre a été une mauvaise lecture, non pas parce qu'il est vraiment nul mais parce qu'il est trop jeunesse pour moi. Bien qu'il m'arrive de lire des livres de ce genre et des les apprécier, je trouve que Foxcraft est un peu trop "simple" et se destine vraiment aux enfants.

Déjà, je crois que les livres avec des animaux comme protagonistes ne sont vraiment pas fait pour moi. J'ai du mal à m'attacher aux personnages et à m'identifier à eux.

Le roman est très court, les actions et les révélations s'enchaînent sans aucune pause ce qui fait que nous n'avons aucune descriptions de l'univers et des personnages et que nous ne pouvons pour nous projeter. La plume de l'auteure est fluide mais je l'ai trouvé assez fade.

Bref, je pense que si j'avais lu ce livre enfant, je l'aurais sans doute appprecié mais pour le coup, je me suis profondément ennuyée en le lisant. Je le répète encore une fois : ce livre n'est pas nul en soit, il est juste destiné à un public unique : les enfants.

Vous vous en doutez, je ne lirais donc pas la suite.

(écrit le 3 juillet 2021)

Sympathique histoire de renards, dont la vie à la lisière d’une ville est très réaliste. Une impression générale de superficialité (dans l’analyse des personnages ou l’évocation des aspects fantastiques) décevra le lecteur exigeant mais conviendra parfaitement aux plus jeunes (dès 10-11 ans). C’est l’action qui prime et fait tourner les pages dans une succession soutenue de rebondissements.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/09/26/foxcraft-t-1-les-possedes-inbali-iserles/

Foxcraft est une trilogie animalo-fantastique mettant en scène Isla, une jeune renarde inexpérimentée qui réchappe par hasard à l’attaque de sa tanière par Les Possédés. Tout en fuyant pour sauver sa vie, elle se jure de retrouver sa famille, en particulier son frère adoré, Pirie.

Je crois qu’avec moi, les récits ayant pour personnages principaux des animaux, ça passe ou ça casse. J’ai adoré L’Appel de la forêt, Croc-Blanc et le premier tome du Royaume des Loups, mais La Guerre des Clans m’a en revanche laissée de marbre.

Malheureusement, c’est dans cette catégorie que je classerai également Foxcraft. Je n’ai pas du tout accroché. J’ignore si c’est dû à l’intrigue ou à la plume, mais dès le début, j’ai trouvé que le récit manquait de fluidité, j’avais du mal à me projeter dans les scènes, les décors, les actions…

Il faut dire que le point de vue « renard » est très maladroit. Que les humains deviennent des « peaux-nues », les voitures des « broyeuses » et les routes des affluents de la « Rivière de la mort », d’accord (le dernier est même assez poétique et original), mais à côté de ça, il est question de fenêtres, de portes et d’autres termes pas du tout adaptés à la narratrice.

Les poubelles, notamment, deviennent des « boîtes à roulettes ». À ROULETTES ! C’aurait vraiment été plus saugrenu d’employer directement le mot adéquat ? Tant qu’à osciller entre descriptions aussi détournées qu’alambiquées (dans certains cas) et emploi d’un vocabulaire incohérent dans l’esprit d’un animal, autant tabler davantage sur le second, par souci de limpidité.

Au-delà des choix d’écriture, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Isla est l’archétype de l’héroïne à l’orgueil mal placé, incapable de faire quoi que ce soit de ses coussinets, mais qui ne peut pas s’empêcher de se braquer contre autrui quand elle est tout sauf en position de le faire, et Siffrin…

Eh bien, Siffrin, c’est l’archétype du deuxième protagoniste sorti de nulle part pour sauver le premier et lui apprendre les codes, les règles et les mystères d’un monde qu’il ne connaît pas ou peu, et qui cache évidemment son lot de secrets.

Quant au scénario, je l’ai trouvé vide. J’ai plus eu le sentiment de tourner en rond que de courir après Pirie. Tout ce temps passé à suivre la Rivière de la mort, à se cacher, à grimper, à revenir sur ses pas, dans un environnement urbain qui ne change pas, tout ce battage autour de la « géante ailée » pour finalement y consacrer quatre lignes et l’oublier aussi sec…

Quoique ce livre soit très court, il m’a paru interminable. Et ennuyeux. J’ai les tomes suivants dans ma PAL, j’espère qu’ils parviendront à me happer davantage, mais en l’état, c’est une lecture que je ne recommande pas. Peut-être aux enfants de 10-11 ans, et encore… Plus jeunes, je crains qu’il n’y ait des passages trop durs, et plus grands, qu’ils soient aussi déçus que moi.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/11/21/foxcraft-t-2-les-anciens-inbali-iserles/

Isla s’est séparée de Siffrin après avoir découvert ses mensonges et ses dissimulations. C’est donc seule qu’elle continue sa route dans ce deuxième tome de Foxcraft, mais rapidement, son chemin croise celui d’un autre renard, Haiki, auquel elle finit par s’attacher, malgré son tempérament beaucoup trop bavard.

Je ne peux toujours pas dire que j’apprécie cette saga, mais j’ai tout de même trouvé cette suite moins mauvaise que Les Possédés, en dépit d’un scénario qui reste très basique, très enfantin, à l’exception de quelques passages plus sombres que le reste.

Isla m’est apparue moins antipathique, sans pour autant que j’aille jusqu’à déborder d’affection pour elle. Je pense que c’est lié au fait qu’elle interagit avec davantage de renards, et plus seulement Siffrin avec qui elle se comportait en véritable pimbêche. Les nouveaux venus ne sont pas inintéressants non plus, et certains auraient même pu se révéler attachants s’ils avaient été un peu plus approfondis.

Malheureusement, je ne peux pas me montrer aussi élogieuse à l’égard de l’intrigue, qui continue à tourner (littéralement) en rond. Isla et cie traversent des champs, des plaines, des bois, des rivières, des routes… C’est loooooooong ! Moins que dans le premier tome, c’est vrai, mais comme on n’y faisait déjà que ça, je n’ai plus une once de patience en réserve.

Il faut attendre la toute fin du livre pour que ça se décante un peu, et… J’ai rarement vu le point culminant d’un récit tomber aussi pathétiquement à plat. Sérieux ? C’est ça, le plan ? Le grand pouvoir qui permettra de lutter contre l’ennemi ? Se transformer en grochienkifépeur ? Pour le « Waouh ! » et les étoiles dans les yeux, on repassera…

Le dernier tome et l’aventure qu’il promet au pays des neiges m’attirent plus que tout ce que l’auteur nous a offert jusqu’à présent, mais je ne me fais pas d’illusions. Il me décevra forcément, ne serait-ce que parce qu’il va souffrir de la comparaison avec les œuvres de Jack London, que j’ai adorées.

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2024/01/06/foxcraft-t-3-le-mage-inbali-iserles/

Après sa rencontre avec les Anciens, c’est en solitaire qu’Isla part vers le nord dans ce troisième et dernier tome de Foxcraft. Portée par l’espoir d’être bientôt réunie avec son frère, elle est prête à affronter tous les dangers, y compris les redoutables loups qui dominent ces terres glacées.

On prend la même intrigue, et on recommence ! Isla se retrouve seule (encore) après avoir été séparée de son entourage (encore), dans un nouveau lieu qui lui est inconnu (encore), où malgré des premiers pas calamiteux (encore), elle va se faire des alliés (encore), parmi lesquels se cache un traître (encore)…

Et lesdits alliés sont (quelle surprise !) la meute (ou plutôt le bishar, ainsi nommé par ses membres) de Farraclaw. Vraiment, je ne m’y attendais pas.

Quoique, il me faut l’admettre, je n’ai pas été aussi rebutée par cet opus que par les deux autres. Je redoutais la comparaison avec les œuvres de Jack London, mais Foxcraft est tellement inférieur à tous les niveaux que le parallèle ne s’établit même pas. Ce serait comme tenter de rapprocher un caillou d’une pierre précieuse.

Ce qui n’empêche pas un caillou de posséder ses propres qualités, et pour filer la métaphore jusqu’au bout, je dirais que celui-ci a bénéficié d’un meilleur polissage que ses prédécesseurs. Le mode de vie des loups, leurs coutumes, leur comportement, leur honneur… J’ai beaucoup plus accroché qu’à toutes les pérégrinations antérieures d’Isla.

Le rythme est pourtant toujours aussi bancal. Ce n’est qu’aux deux tiers de l’ouvrage que la protagoniste découvre le secret de l’enchâssement et trouve ce qu’on l’avait envoyé chercher, mais qui n’est pas ce qu’elle espérait.

Ensuite, tout se précipite. Retour dans les Terres Sauvages, grand combat final avec le méchant très méchant, victoire des gentils plus ou moins gentils, et happy end. Trois tomes pour en arriver là… Ça a été plus laborieux pour moi que pour les belligérants !

D’ailleurs, encore maintenant, je m’interroge sur les réels tenants et aboutissants de la bataille. L’avènement du Renard Blanc aurait dû signifier la fin du monde… mais quel monde ? Une ville, une forêt, et des terres enneigées à un jour de marche de là ? Avec quinze clans vulpins à tout casser ? Et les humains, ils n’ont pas remarqué qu’il se passait des trucs bizarres dans leurs bois où, si mes souvenirs sont bons, on les voyait chasser dans Les Anciens ?

L’intrigue n’est pas poussée, l’univers encore moins, la magie est décevante, les rebondissements prévisibles, et les personnages… Disons que les seconds rôles sont de plus en plus sympathiques au fil des romans, mais aucun d’eux ne me laissera un souvenir impérissable.

En somme, pas de quoi étendre cette histoire sur plusieurs volumes, un seul aurait largement suffi pour le peu qu’il y a à en retirer. Je suppose que les amateurs de La Guerre des Clans y trouveront leur bonheur, mais pour ma part, je n’y suis pas arrivée. Je ne suis même pas sûre du public auquel s’adresse ce récit. Trop sombre pour de jeunes enfants, et trop peu mature pour leurs aînés. Dans tous les cas, je ne le recommande pas.

Un 2ème tome qui remplit son rôle et nous tiens en haleine. Une fois commencé on a envie de savoir la suite.

J'ai adoré ce dernier tome avec les loups, leurs coutumes, et le chemin que doit parcourir Isla pour retrouver son frère. La loyauté des loups m'a fait très plaisir.