Théo Lemattre

La couverture m’a tout de suite plu. J’avoue ne pas avoir lu le résumé car Théo fait partie des auteurs que je lis sans hésitation.

Clarence jeune working girl au dents longues se retrouve avec le dossier difficile dont parle toute la firme. Aussi elle se transforme en bête de travail pour le boucler au plus vite. Mais sa rencontre avec Etienne ne va pas se passer comme elle l'a imaginée…

Étienne, fleuriste qui aime son métier mais surtout il veut aider les autres en créant un groupe de parole car lui-même a un passé complexe.

Sa capacité d’écoute est impressionnante.

C’est une personne pleine de positivité mais qui cache son mal-être profond.

Clarence est une jeune femme a une passion : son boulot. Le retour sur le terrain va lui permettre de faire une nouvelle fois ces preuves et monter les échelons.

C’est une personne forte dans son travail mais fragile dans la sphère privée.

La complexité de sa personnalité offre un plus à l’histoire et la rend attachante malgré un caractère bien trempé.

Pour cette mission elle va faire équipe avec Berthier c’est le souffre douleur de l’entreprise. Il passe pour un véritable boulet pourtant au cours de ce récit je l’ai apprécié. À l'opposé Marc, le chef aux dents longues, qui cherche à récolter les bénéfices des actions en se mouillant le moins possible sauf au golf.

J’ai adoré les interactions entre Clarence et Etienne. Mais aussi suivre leur évolution, l’acceptation de soko et de l’autre.

J’ai aimé l’originalité du sujet de la firme qui m’a permis de me poser des questions sur ma vision du monde.

L’auteur nous offre aussi un dépaysement très agréable dans le sud.

J’ai été surprise par ma lecture. J’imaginais une simple romance feelgood mais en réalité des sujets forts et difficiles sont abordés.

La plume fluide et pleine d’humour permet de les lire facilement car ils sont traités sans misérabilisme et avec un grand respect des ressenti des personnages.

J’ai passé un excellent moment de lecture 😍.

Romance pleine d'humour (parfois un peu graveleux, mais ce n'est pas un reproche, c'est juste pour prévenir). Il y a une super alchimie entre nos deux protagonistes, ils sont vraiment adorables l'un avec l'autre (même s'ils se chamaillent sans arrêt). J'ai aimé l'absence de drama et de complications inutiles et j'ai passé un très bon moment de lecture. J'attends le spin off avec impatience !

J'ai trouvé que cette histoire est comme une allégorie pour l'une des maladie du siècle, j'ai aimé voir le sombre et le lumineux se confronter. Clarence est cette femme prête à tout pour faire sombrer les gens heureux, mais ce qu'elle n'avait pas prévue c'est de tomber sur un homme qui va venir bousculer ses propres convictions. De paroles blessantes, en coups fourrés, sans oublier des révélations détonantes, j'ai scruté l'avancée de cette histoire avec beaucoup d'intérêt.

Tout n'est pas blanc ou noir, il faut réussir à composer avec les aléas de la vie. De nombreux secrets peuvent se cacher derrière un sourire. Clarence et Étienne ont joué avec mes émotions, d'un état colérique (notre héroïne est plutôt caustique dans ses réparties et actions) je suis passée à la tendresse devant tant de détresse. J'ai aimé les voir évoluer, accepter pour pouvoir avancer et surtout s'autoriser à croire à un plus bel avenir. Une histoire pleine d'espoir, qui fera écho pour bon nombre de lecteurs.

Clarence travaille dans une entreprise avec un "but" original. D'ailleurs, s'ils recrutent... euh non, en fait, je fais plus rire que pleurer ou alors pleurer de rire. Désolée je m'égare.

Marc est le manager de notre héroïne, c'est un pro des blagues nulles.

Ce dernier lui donne un nouveau défi. Elle a six mois pour l'accomplir.

Pourquoi ne fait-elle plus de terrain depuis cinq ans ?

Etienne est la cible. Il a 38 ans, est fleuriste.

Je suis d'accord avec Clarence, la tête de Nicole doit tomber !

Berthier doit lui coller aux basque, ça craint.

Ouhla, c'est une cible de compétition.

Il me semble que Berthier commence à prendre ses aises, à ses risqus et périls.

S'il continue, c'est elle qui va se mettre à déprimer.

Clara, la bf de notre héroïne, est une source d'inspiration. Je l'adore.

Etienne fait une demande particulière à laquelle Clarence répond sans même cogiter.

Notre héros ne sait pas qu'il ouvre toutes les portes à un méchant virus.

Berthier fouille, tandis que Clarence écoute des bribes de confidences de sa cible.

Un vrai loup dans la bergerie.

Etonnant qu'elle ne soit pas une cliente de son entreprise, vu son passif. Je suis admirative face à sa combativité. Elle force le respect.

Oh, bidule de mes ovules, trop de franchise tue l'ambiance... ou pas.

Notre héroïne est mal barrée. Plus elle dévoile ses défauts, plus il tombe sous le charme.

Machiavélique, même si je sens une odeur d'arnaque.

Fini les "vacances", je me demande comment se passera le retour sur Paris.

La bonté va finir par la ruiner.

Mais qu'est-ce qui lui prend ? C'est une blague ? Oh noooooonnnn !!!

Marie fait ressortir la pire des facettes de Clarence.

Si jétais sa psy, je la mettrais sous anti-dépresseurs XD à haute dose.

Ses souvenirs me brisent le coeu, la pauvre.

Ne jamais s'impliquer personnellement.

Waouh ! Berthier m'impressionne de plus en plus.

Chers lecteurs, ne tombez pas en dépression, car ils ponctionnent XD

Un roman comme un cri du cœur, une ode à l’espoir, rappelant que le vrai bonheur n’est pas matériel mais intangible. Il est en chacun. Le savoir ne suffit pas à le faire remonter à la surface mais ça donne une autre couleur à l’horizon. Non seulement ce récit est beau et drôle, mais il est aussi touchant, fort et plein de sens.

Il y a un tas de sujets latents dans cette lecture, comme une farandole de prises de conscience. J’ai navigué entre pincements au cœur et rire débile. Je ne m’attendais pas à ce qu’une comédie romantique me fasse pleurer et pourtant. Pourtant, j’ai été touchée à plusieurs reprises par les personnages et leur vécu.

Clarence. Notre narratrice. Elle n'a pas sa langue dans sa poche, ni eu la vie facile. Son humour cache une fragilité dont on ne comprend l’ampleur qu’à la fin. Si je partage certains de ses ressentis, c'est surtout cette fragilité qui me la rend attachante. Son cynisme, nappé d’humour, met en avant un tas de choses sur notre société. Elle a réussi à me faire sourire - alors que ce n'est pas gagné ces temps ci.

Etienne. La cible. Ce fleuriste joyeux, bienveillant et qui semble toujours voir le côté positif. Je l’ai trouvé très authentique. Plus je le découvrais, plus je me disais que sa rencontre avec Clarence était une évidence. Il est touchant, autant au travers de son histoire que par son rapport aux autres et notamment à Clarence.

Clara. La meilleure amie. Elle ne paie pas de mine et pourtant, elle est pleine de surprises. Notamment avec l’un des retournements finaux qui m’a obligé à repenser à chacune de ses apparitions dans le récit - une raison pour m’offrir, un jour, une relecture ? - et à la voir d’un autre œil. Il y aurait tellement à dire sur elle mais elle mérite que vous la découvriez par vous-même.

Laurent, Marc, Simon, Germaine. Des personnages secondaires qui sont pourtant tout aussi réalistes que les principaux. J’ai apprécié qu’ils soient également travaillés. Ils sont un vrai plus dans cette histoire. 

L'entreprise pour laquelle Clarence bosse a une existence assez plausible pour faire froid dans le dos. Jusqu'à quelles extrémités notre société capitaliste serait-elle prête à aller pour se remplir les poches ? Regarde-t-on réellement les gens qui nous entourent ou se contente-t-on de les voir ?

J’ai trouvé l’intrigue bien ficelée. Difficile de dire en quoi sans spoiler mais je peux au moins révéler que les pages se tournent avec avidité.

Les flashback qui se pointent à des moments de suspense sont frustrants et en même temps tellement bien vu. Mon attention était aux aguets, j’étais tout autant curieuse de connaître le fin mots de l'élément de suspense en cours que de découvrir davantage le vécu de Clarence.

Beaucoup de passages ont trouvé écho en moi. Un peu comme si l’auteur les avait sortis de mon jardin secret. C’est déstabilisant mais aussi réconfortant. On se sent moins seule en réalisant que ces pensées sont partagées par d’autres. 

Les chapitres courts donnent un bon rythme à cette lecture menée tambour battant. Le ton décalé et franc donne une lecture fluide.

(-) J’ai un peu tiqué sur les acronymes non définis. Je n’aime pas que ma compréhension dépende d’un navigateur internet pendant une lecture. Après tout, je lis aussi pour me détacher des écrans.

(+) Les références culturelles donnent un côté coloré à un récit décalé, c'est sympa. D’autant plus qu’elles sont parlantes, selon moi.

(-) Sauf erreur de ma part, le nom de la société, D&C, n'est pas redonné en entier dans le roman. Il est indiqué seulement dans le résumé : Dépression & Cie. Pour la part de lectorat qui ne lit pas les résumés - ou comme moi, le lis lors de l’ajout à la PAL mais ne le relis pas à sa sortie de celle-ci - ça peut être un peu déstabilisant, non ? 

(+) Un humour plaisant. Un humour noir. Un humour agréable. Le roman est vraiment drôle. Il prend notre société a rebrousse poil et j’ai adoré ça !

J’avoue avoir été tentée de m’essayer à l’humour noir pour rédigé cette chronique mais j’ai crains que ce soit mal interprété.

Une lectrice traversant un épisode dépressif, en plein deuil, qui lit un roman sur la santé mentale, ça peut paraître ironique. Je sais. Mais cela ne fait-il pas de moi une personne bien placée pour dire que ce roman vaut le coup ? Alors, je vous le dis : ceci est un bon roman ! Il a comme un goût d’espoir.

Avancer dans une lecture sans savoir où elle vous mène et puis d’un coup… Wow, la claque ! Ça vous est déjà arrivé ? C’est le sentiment que j’ai en refermant ce roman.

Pendant une grande partie du récit, j'ai oscillé entre plusieurs émotions : de la stupéfaction devant le boulot horrible que fait Clarence, de la curiosité envers Etienne aka Monsieur Bonheur, un malaise concernant le collègue de Clarence, de l’humour face à certaines pensées intimes de l’héroïne…

Et à la fois, j'avais le sentiment de passer à côté de l’important...

Alors je me suis plongée dedans, en essayant de ne rien anticiper, pour me laisser surprendre. Et là, boum. 💔💔💔 Mon coeur a manqué un battement.

Une fois, pour Etienne. Deux fois, pour Clarence. Trois fois...

J’ai eu mal, j’ai pleuré même, j’étais pas prête, à tout ça.

Jusqu’aux remerciements, la partie que je préfère après ce genre de lecture dans lequel l’auteur met un peu de lui, j’ai eu le coeur tout serré.

Merci Théo pour ta confiance mais aussi et surtout pour cette belle histoire, qui rappelle qu’il ne faut pas prendre à la légère la santé mentale.

Dans cette histoire, on est au côté de Clarence, femme proche de la quarantaine, qui ne vit que pour son travail. Celui-ci n’a rien de commun, elle travaille pour l’entreprise Depression & Cie, dont l’objectif est de rendre les gens dépressifs. Et sa dernière mission en date : Etienne, 38 ans, fleuriste, un homme heureux qui aime aider son prochain. Personne n’est venu à bout de son cas. Mais Clarence est prête à tout pour mener à bien cette tâche. Elle va décortiquer sa vie, s'infiltrer dans celle-ci et trouver ses failles. Parce que personne n’est infaillible et elle compte bien frapper fort là où ça fait mal !

On est sur deux personnages complètement antagonistes, Clarence est quelqu’un de cynique, sarcastique et avec un franc-parler parfois déconcertant pour les autres. (mais très drôle !). Etienne, lui c’est le good guy par excellence, gentil, patient et prévenant. Au début, j’étais tellement à fond avec le personnage de Clarence, que cet homme dégoulinant de gentillesse me donnait presque de l’urticaire ! Tout comme elle, j’étais là en mode : “mais c’est impossible d’être foncièrement aussi gentil, il y a anguille sous roche là !”. Tout au long de cette histoire, on va voir le personnage de Clarence évoluer, car elle a ses propres démons et ceux-ci sont encore bien présents malgré tout. C’est ce passé qui fait qu’on s’attache à son personnage, parce que de prime abord pas simple d’apprécier une personne avec son caractère.

La question à se poser désormais : ira-t-elle jusqu'au bout de sa mission quitte à briser un homme qui est prêt à lui apporter son aide ou fera-t-elle marche arrière ? Pour le savoir, il vous faudra lire cette histoire !

Oui ce roman parle de dépression, mais rassurez-vous rien de déprimant ici ! Ce sujet est abordé avec beaucoup d’humour. Cette entreprise est complètement diabolique, mais la manière d’en parler à la façon d’une satire est divertissante. L’auteur caricature aussi notre société très justement. Ce roman vous l’aurez compris est bouré d’humour, tout en délivrant un beau message sur cette thématique. Et on le comprend encore mieux en lisant les remerciements.

Dans cette histoire serez-vous le requin ou sa proie ?

Si je m'attendais à une telle lecture!

Quand j'ai lu le résumé je m'attendais à tout sauf ça.

La dépression c'est moche mais la dépression dans une histoire écrite par Théo c'est oawouh. Je n'ai même pas les mots pour expliquer ce que j'ai ressenti. Tout ce que je peux dire c'est que ce livre ne peut faire que du bien. C'est de la "THEoRAPIE".

Il arrive à traiter un sujet grave avec finesse et une bonne dose d'humour.

Cette lecture laisse à réfléchir, elle m'a bousculée. Theo nous delivre à travers son roman un message important. Un sourire peut cacher beaucoup de choses.

Clarence ne vit que pour son travail et la nouvelle mission que son entreprise lui confie pourrait lui donner l’opportunité qu’elle attend et d’enfin obtenir la promotion qu’elle vise.

Sa cible : Étienne, fleuriste qui a le cœur sur la main et qui est très heureux dans sa vie.

Objectif : le pousser à la dépression.

Elle pensait régler cette mission rapidement, mais rien ne va se dérouler comme prévu, tout ce qu’elle entreprend ne fonctionne pas, au contraire, il va se révéler bien plus complexe qu’elle le pensait.

Elle qui nous apparaît complètement cynique et antipathique une bonne partie de l’histoire, m’a beaucoup surprise quand son passé se dévoile. Lui derrière sa bonne humeur cache bien plus de blessures qu’on ne le pense.

Cette histoire a pour thème la dépression, un sujet actuel et qui touche beaucoup de monde, et qui peux apparaître sous différentes formes. Un sujet pas facile est pourtant l’auteur l’aborde entre bienveillance et humour noir.

Une lecture émouvante et qui envoie un très beau message d’espoir.

« Pour lutter contre le mal, il n'y a qu'une seule solution : être heureux. »

Très honnêtement je ne savais pas à quoi m’attendre. Les tropes abordés sont en dehors de ma zone de confort. Et Whaou quelle claque !

Il m’a fallu quelques pages pour être conquise par la plume de l’auteur d’une fluide et d’un tact sans pareil.

Je suis passée du rire aux larmes sans jeux de mots.

Les dialogues sont piquants, les réflexions de Clarence sont brutes d’authenticité.

Cette femme n’a aucun filtre et bon dieu que c’est bon !

J’ai adoré son ambition et son obstination pour la mission qui lui est confiée.

J’ai été surprise par la sensibilité et la fragilité qu’elle dévoile progressivement.

Le plot twist de fin m’a bouleversée.

Une romance piquante, qui aborde la thématique de la dépression sous l’angle de l’humour noir et désamorce les a priori classiques.