Guilhem

Super histoire, vraiment. Plein de sagesse. De la SF. En BD.

Premier tome d'une série à venir de fantasy humoristique. La dédicace est pour Terry Pratchett. Cela veut tout dire.

Dans un univers peuplé de créatures aussi nombreuses que bigarrées (y compris les êtres humains), deux forces vont à nouveau s'affronter après des années de paix. Les Tartares du Magistère contre les forces de l'Elysée de l'Archange. Créatures magiques immémoriales surpuissantes. Mais ceux qui meurent sont les soldats.

Dans ce conflit, les quêtes croisées et télescopées d'une amoureuse bien mystérieuse, d'un amoureux bien aidé et d'un groupe très hétéroclite à la recherche d'un trésor.

Ce petit livre fourmille d'idées toutes aussi loufoques les unes que les autres (même si pas toutes exploitées). (On en garde sous la pédale ?). Ce qui n'empêche pas que le récit possède une vraie cohérence et un fil narratif tout à fait lisible.

Je ne suis pas particulièrement fan de Pratchett et mon incursion dans son Disque-Monde s'est soldée par un semi-échec. Du coup, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit et j'étais parti pour une critique au final assez peu élogieuse. Ma faute ? La faute à un début de roman un peu brouillon (dans le sens où j'étais bien paumé dans les premiers chapitres) ? Je ne tranche pas.

Toujours est-il que, finalement, je me suis laissé happer par le récit et j'ai pris un réel plaisir à suivre les aventures de nos héros.

Sans rire, j'ai néanmoins laissé échapper quelques sourires bien sentis, notamment devant notre Teignome bien braillard et vulgaire à souhait (alors qu'au début, son parlé en Majuscule m'agaçait).

Une mention spéciale à la scène de bataille finale, d'une dimension épique très réussie.

Un sympathique petit livre de divertissement.

Premier roman de l'auteur.

Dans un futur relativement proche et pas si différent du notre, le gouvernement est sur les dents car un ultimatum extraterrestre vient de tomber. Rendez-vous ou mourez. Dans le même temps, Marhek Lorme, ex-agent des services secrets est chargé d'enquêter sur la mort d'un autre agents et ancien ami.

Et lorsque les deux affaires se télescopent, la poussière n'a pas fini de retomber.

Marhek, un mix entre Mike Hammer (on sent encore le whisky d'ici) et du commissaire San Antonio.

La société dépeinte par l'auteur, cruellement réaliste dans son absurdité, ses pouvoirs et contre-pouvoirs.

Le tout traité sur un mode humoristique, cynique, impertinent, loufoque (jusqu'à plus soif, et écoeurement parfois) qui nous réserve des moments très intéressants de drôlerie mais aussi de réflexion.

Le background est bien plus complexe que pourrait le laisser penser les premières lignes. Géopolitique, luttes de pouvoir. Tout cela sent le très travaillé et contrebalance le ton décalé de l'auteur, rendant ainsi au roman du sérieux, ou pour le moins de la légitimité.

On pourra regretter une fin un peu précipité qui fait un peu dans le Deus ex machina si le roman est un one-shot, mais si comme le laisse supposer le titre (le cycle...), il y a une suite, on devrait pouvoir s'en remettre.

On pourra également regretter quelques longueurs et fausses pistes (je cherche encore ce que vient faire le thésard là-dedans (pour ceux qui ont lu le roman).

J'ai mis longtemps à terminer ce roman, parce que si j'ai bien aimé l'histoire, l'abus de dérision, à toutes les pages, voire toutes les phrases, me désarçonnait trop souvent. Mais l'envie d'en connaitre, me remettait en selle.

Bref, un roman à lire, un auteur à découvrir, vous aimerez ou vous détesterez (ou les deux en même temps parfois) mais au final, il reste l'impression d'un roman abouti, bien travaillé et divertissant.

Quelque part sur la mer, le jeune Lupin se réveille, flottant très loin des côtes. Et c’est sous lla forme d’une truite-garou qu’il est repêché par un vieil homme nommé Le Pêcheur. Lupin était le chevalier à la canne à pêche de l’épisode précédent. Il était redevenu simple apprenti boulanger de 16 ans. Alors que l’Archange s’apprête à partir à l’assaut d’Asia, mollement défendue par le Stratomancien, Sélène, petite rouquine de 12 ans, pleure la disparition de son ami Lupin. Et voilà que Pierre, la pierre qui parle, lui ordonne de quitter au plus vite son refuge. Sans oublier d’emporter la canne à pêche magique de Lupin, elle se met en route avec ses compagnons, la gorgone Sthéna, l’ours Nandi, Geungshi, Anorin et At-Coum, pour aller à la rencontre du Grand Monolithe.

« L'annihilatrice à couettes » se présente comme le deuxième tome d’une saga de fantaisie humoristique fort agréable à lire. Un style vivant, agréable. Une intrigue fort bien menée, pleine de rebondissements. Le tout dans une ambiance délirante avec des personnages totalement improbables comme ces pierres qui parlent et qui craignent pour leur vie, un Grand Monolithe pas plus gros qu’un grain de sable et un Dieu, lecteur compulsif, qui, ayant toujours peur de déranger les gens, est d’un tel laisser-aller qu’il désespère son premier ministre. Ceci pour n’en présenter que quelques-uns et éviter de spoiler. Une ambiance rabelaisienne, un brin picaresque et joyeusement paillarde. Un des personnages use même d’un langage carrément ordurier tout à fait réjouissant. Le lecteur a l’impression que l’auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire cette histoire déjantée. Et c’est contagieux ! Il se permet tout, même d’utiliser des termes un brin désuets voire exotiques comme « conneau », « niaiseux » et quelques autres. À noter une bataille finale un brin longuette, très proche de l’univers BD. Frustration : la fin reste ouverte. Donc, il va falloir attendre avec impatience le tome suivant : « Le retour du revenant ».

On continue à suivre les héros là où on les a laissés. Nous en apprenons plus sur l’histoire de Sélène. On en apprend aussi plus sur cet univers qu’est l’antévers. J’ai adoré le découvrir, l’univers en devient encore plus cohérent. J’ai eu divers ressentis tout le long de ma lecture. Le personnage de pêcheur m’a beaucoup intrigué, ainsi que l’archi Démon.

Et l’humour est toujours là ! Que du plaisir à lire et en apprendre un plus sur cet univers.

Drôle et c’est une histoire très pensée et écrite !

C’est un coup de cœur !

Vous avez lu le premier tome ? Foncez lire la suite ! Vous aviez peur de commencer cette saga ? Vous n’avez pas lu le premier tome ? Allez-y vous ne le regretterez pas !

Je crois qu'on est tous d'accord, voilà un auteur qui connaît son disque-monde sur le bout des doigts. D'ailleurs, le roman est dédié à Terry Pratchett, comme ça, on a aucun doute.

À part ça, ce chevalier bien malgré lui va vous emporter à la poursuite son inaccessible étoile dans un univers peuplé de créatures toutes plus étranges, bizarres, magiques et drôles les unes que les autres. L'humour et la dérision sont omniprésents. À chaque page, chaque chapitre, parfois à chaque ligne. Ce n'est pas toujours des plus légers mais la plupart du temps, ça m'a fait rire. Alors, ami(e)s de la franche rigolade, ce bouquin vous attend.

Premier tome intriguant, le melange temps anciens et machines modernes est assez intéressant, mais malheureusement je n'ai pas trop accorche avec le style des dessins. Cela ne m'empêchera pas de lire la suite car le tome un se termine de façon a ce qu'on ait envie d'en savoir plus.

J'ai bien aimé ce premier tome, il prend le temps d'expliquer le contexte et de présenter les personnages, même s il ne devient captivant que vers la fin du livre. Les dessins sont très réussis et les couleurs, bien que sombres, collent parfaitement à l époque et à l histoire. La fin promet une suite des plus intéressantes.

Dernier tome avec enfin le denouement de cette histoire. J'ai pas accroché, et j'explique pourquoi dans mes commentaires du 1er tome.

J'ai apprécié ce tome où on avance dans l'intrigue, et qui promet une fin particulièrement intéressante. Les couleurs très sombres du livre collent bien avec l'univers imaginé par les auteurs. C'est l'une de mes premières incursions dans l'univers steampunk, et même s'il ne deviendra pas mon genre de prédilection, il est intéressant à découvrir.