Kate Alcott

Ce roman aurait être une charmante lecture d'été allongé(e) sur le sable ou un transat, mais pour ma part je lui ai surtout trouvé des défauts, trop pour réellement apprécier.

Une écriture sans relief pour ne pas dire insipide, trop de dialogues, des maladresses d'écriture qui frisent les fautes de langage, des passages qui auraient mérité d'être mieux développés quand d'autres traînent en longueur, des personnages hauts en couleur pour certains, fadasses pour d'autres, et définitivement pas assez développés pour l'ensemble.

Et trop de facilités aussi dans la vie de Tess : dans sa décision de partir, la façon dont elle est embauchée et embarque, la façon dont elle fait ses preuves auprès de sa nouvelle patronne, qui la fait accéder à son monde (on n'y croit pas un seul instant), etc.

De plus, l'auteure est journaliste et ça se voit : elle oscille entre la romance, les atermoiements romantiques et existentiels de ses personnages et ce qui relève plus des faits en rapport avec la commission.

Résultat : aucun de ces deux aspects n'est réellement abouti, ils sont seulement survolés, comme si elle n'avait pas réussi à faire un choix entre les deux et le lecteur reste hélas sur sa faim.

L'idée était pourtant sympathique, il y avait de quoi faire un honnête beau premier roman, flamboyant façon saga, même pour un énième roman sur le Titanic. Aurait pu mieux faire.

Ce roman offre une plongée dans les coulisses du tournage du film au succès phénoménal Autant en emporte le vent. Mixant réalité et fiction à travers un casting de personnages réels et inventés, l’auteure brosse un portrait tout en nuances de cette illustre fabrique à films où l’héroïne fictive, Julie, tente de se faire une place comme scénariste dans un milieu fortement masculin et macho. On y croise de grands noms comme Clark Gable, Vivien Leigh et Carole Lombart. Bref, du beau monde !

Pour avoir déjà lu un roman de Kate Alcott (The Dressmaker, la version originale de La petite couturière du Titanic), je savais que son style d’écriture et son univers me plaisaient énormément. La plume est fluide, les scènes contées de sorte que l’on voit un peu le film se dérouler dans la tête. Mais contrairement au roman The Dressmaker qui m’avait complètement séduite, j’ai été un peu moins emballée par Si près des étoiles. Je pense que la relation un peu distendue entre Julie et Andy a contribué à ce sentiment. J’ai trouvé qu’ils manquaient cruellement d’alchimie entre eux, même si leur relation a évolué avec justesse et crédibilité.

L’atout phare de cette histoire réside dans la mise en lumière de la face cachée de Hollywood : un regard parfois cynique, notamment à travers le prisme d’Andy en regard du contexte historique (réaction de Hollywood et des Etats-Unis face à la montée des Nazis en Europe) ; mais aussi à travers le prisme de Julie qui découvre le sort réservé aux scénaristes (en particulier les rares femmes qui tentent cette aventure).Je note aussi que l’épilogue était très intéressant et plein d’informations. Il conclut très bien ce roman dépaysant qui met tout de même des paillettes dans les yeux.

Nous connaissons tous l'histoire du Titanic, mais la grande force de ce roman est que l'on découvre ce naufrage d'un point de vue "intérieur". Par les yeux de Tess, et surtout on découvre l'après naufrage. Comment ont réagi les survivants ? Comment s'est passée la commission américaine dirigée par le sénateur William Alden Smith pour essayer de comprendre cette tragédie et les causes ? Pourquoi l'alerte a-t-elle été donnée si tard ? Pourquoi personne n'a vu cet iceberg avant le choc ? Et aussi pourquoi la majorité des survivants appartiennent aux plus hautes classes sociales ?

Sauvée et arrivée à New York, Tess se demande ce qui s'est réellement passé dans le canot de Lady Duff Gordon. J'ai beaucoup aimé cette histoire mêlant fiction et faits réels. L'histoire de Tess prise entre deux hommes, prise entre ses convictions et son travail. Doit-elle choisir la sécurité et la tendresse ? Doit-elle choisir le véritable amour ? C'est aussi une histoire sur le monde de la haute couture. Et surtout c'est l'histoire de ce terrible naufrage et tout ce qui en découle ensuite Les personnages sont tous bien décrits et très justes. Comme la réalité, rien n'est tout blanc ou tout noir et chacun a ses bons et mauvais cotés.

On suit Tess qui, après avoir réussi à se faire engager comme femme de chambre sur le Titanic, survit au naufrage.

Tout au long de la lecture, on assiste aux différentes auditions ayant eu lieu pendant la commission d’enquête, on nous explique le point de vue des uns et des autres, les réactions que chacun peut avoir face à un drame tel que celui-ci.

Il y a également de la romance et on touche du bout du doigt le début de l’émancipation de la femme (longueur des jupes, pantalons, métiers). Mais ce roman se concentrant sur le naufrage et l’enquête qui a suivi, cela n’est pas dérangeant que ce thème ne soit pas plus poussé.

C’est un roman léger qui intègre très bien des faits et informations historiques. J’aurai aimé en savoir un peu plus sur le déroulé des auditions, le résultat de cette enquête et pour cela les notes de l’auteure sont intéressantes et donnent un peu plus de détails.

C’est une bonne lecture de vacances. Ça se lit tout seul.

Une très bonne lecture. J'ai adorée l'univers de la mode à cette époque et de savoir que Lucy a vraiment existé rajoute un petit quelque chose à l'histoire.

J'aurais aimé un peu plus de romance car là le triangle amoureux est seulement évoqué et la fin est un peu rapide !

Le résumé sur la quatrième de couverture ne correspond que très peu au livre! Plus exactement, il ne correspond qu'au premier chapitre... Un peu réducteur, et cela peut dissuader des lecteurs qui pourrait potentiellement apprécier l'histoire de la lire, car mals informés du type de cette histoire.

A lire le résumé, on peut croire qu'il s'agit d'une romance se déroulant sur LE paquebot du drame, le Titanic. Il est fait état d'un triangle amoureux et d'une histoire de couture.

Il y a bien ce triangle amoureux et cette romance, mais pas que! Seul le premier chapitre présente le petit monde du Titanic tel qu'il était avant qu'il ne sombre dans l'océan. Tout le reste de l'histoire se déroule pendant et après le naufrage. On y découvre toutes les facettes de l'humain face à un drame de cette ampleur, courage, lâcheté, peur, espérance, folie, générosité. Une commission d'enquête se met en place à New York, et on suit son déroulement. On découvre des choses complètement aberrantes. Le triangle amoureux et la couture sont des prétextes pour parler de lutte des classes, du droit de vote des femmes et des autres combats menés à cette époque. De l'industrialisation et du progrès aussi. De la liberté de presse. Cet ouvrage est donc un véritable outil de compréhension d'une époque charnière, où le monde a pris un tournant.

Même dans la mode d'ailleurs !

J'ai trouvé le récit bien écrit, et me suis attachée aux personnages de Tess, Pinky et Jim. Une belle découverte !

Une bonne lecture. J'ai bien aimé que la majorité de l'histoire ce passe après le naufrage du Titanic, cela me donne envie de lire des livres biographiques sur le Titanic. Une histoire qui fait réfléchir, à que ferions-nous et qu'est-ce que l'humain est prêt à faire pour survivre. J'ai apprécié les personnages surtout celui de Jim un marin.Pour Tess c'est un personnage gentil, déterminé et ambitieuse, mais le fait qu'elle idolâtre un peu trop sa patronne m'a agacée, surtout que «Madame» me rappelle Miranda dans « Le diable s'habille en Prada ». Une histoire prenante, avec des personnages attachants.

une belle histoire avec cette jeune anglaise qui veut s'améliorer dans le milieux de la mode mais peux de romance .

C'est un bel univers, le hollywood des années trentes c'est très intéressant mais au-delà de ça j'ai trouvé l'histoire en elle même un peu fade. Et la fin me laisse sur ma faim. Les personnages sont attachants mais ça manque un peu de profondeur ( sauf Carole Lombard qui est moderne et pétillante). Le tout manque de passion.

Une lecture décevante car le problème de "La petite couturière du Titanic" vient de son titre qui est mensonger. En effet, l'héroïne n'est pas couturière sur le Titanic puisqu'on ne retrouve le bateau que très brièvement au début avec le naufrage décrit et bâclé en deux pages. C'est donc sur l'après-drame que va se concentrer l'autrice dans le récit, en relatant notamment le procès qui s'ensuivra. Ce contexte historique est plutôt intéressant à suivre car on va s'attarder sur l'enquête, les auditions, les jugements des membres d'équipage et des rescapés et les émotions suscitées. L'autrice se basant des faits réels, c'est incontestablement l'aspect le plus intéressant du livre. Cela permet également de décrire une Amérique en pleine mutation avec l'impact des différences sociales, la vieille Aristocratie, le travail des femmes et de critiquer le monde de la mode. Et à côté de tout cela, on retrouve des personnages fades, creux et sans beaucoup d'importance avec une héroïne qui est molle, qui manque cruellement de profondeur et d'éclat et qui se retrouve dans un triangle amoureux classique et insipide qui n'apporte rien à l'histoire. C'est ainsi que l'on trouve beaucoup de longueurs et que l'on s'ennuie une bonne partie du roman.