Jean Rolin

Pénible à lire car il est d'un style parfois à la limite de l'incorrect, des phrases peu compréhensibles pour un roman mou.

Malgré le titre qui laisse présager un navet, on a tout de même affaire à de la littérature, et l'auteur s'en sort avec les honneurs. On sera surpris par la tournure que prenne les choses.

Au final, le roman n'est ni excellent, ni extrêmement mauvais, il est moyen, sans doute pas dans ceux que je conseillerai.

Sur une idée plutôt singulière mais qui semble "en vogue" récemment, celle d'une France dont le prestige n'est plus et qui a sombré dans le chaos et les guerres de clan, Jean Rolin tisse un roman singulier. Dans Les événements, titre sur lequel on peut s'interroger tant justement le roman en manque (d'événements), nous suivons un narrateur au cours de son voyage entre Paris et Marseille d'où il compte fuir la France, pays désormais aux mains de groupes armés, qu'il s'agisse d'islamistes ou de mafias en tout genre. Des soldats Finlandais et Ghanéens envoyés par l'ONU tentent de maintenir un semblant de cessez-le-feu pendant que les crimes et pillages se multiplient sur le territoire.

Jamais le lecteur ne saura ce qui a conduit le pays dans une telle situation. Si l'on comprend que ce n'est pas l'objet du livre, cela reste frustrant. En revanche, l'auteur multiplie les détails et descriptions des villes et villages traversés par le narrateur (jusqu'à l'overdose parfois) qui constituent la quasi-totalité de l'ouvrage. On sent une certaine ironie qui se mêle à une poésie dans l'écriture de certaines passages. Le roman en lui même est flou quant à ses intentions et ce qu'il cherche à susciter, du moins pour moi. Il n'y a pas le cynisme de certains auteurs, en revanche les descriptions de certains lieux prêtent à sourire. (Les Clermontois apprécieront de voir les lieux emblématiques de la ville dans leurs nouvelles fonctions.)

Je garderais donc un avis mitigé sur ce roman qui comporte à mon goût trop de descriptions et peu d'actions mais j'ai surtout pas mal de questions sans réponses sur cet ouvrage plutôt à part dans mes lectures.

Quelque part entre le roman noir des années 40 et les romans de Brett Easton Ellis. Une plongée dans la "peoplisation" délirante du monde où le détective se fait paparazzi, la femme fatale, starlette, où la discrétion est remplacée par le m'as-tu-vu et le bling-bling. Un curieux exercice de style.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2011/11/recherche-britney-desesperement.html

Comme premier commentaire, je ne vais pas vous donner envie de lire ce bouquin enfin si vous décidez à LE lire. L’explosion de la Durite est à la fois une fiction et un reportage sur l’histoire du Congo. L’auteur mêle la fiction, les faits historiques tout en apportant des fragments de sa vie où il aurait été un espion ou voyagerait de part le monde. Nous avons une série d’événements mélangés les uns aux autres. On revient en arrière de l’action principale et on y revient. A la lecture, ce point m’a perturbé. Je lisais sans comprendre ce qui arrivait au personnage. Je n’étais pas intéressée à ce qu’il racontait. C’est en l’analysant en cours que j’ai mieux compris les choix de l’auteur. En soi, c’est du pur génie. Alors qu’on croit que son roman n’a aucun sens, L’explosion de la Durite est un roman structuré, réfléchi et travaillé à la perfection. L’écriture de l’auteur est déroutante. Les mots et les termes employés sont très pris de crâne. C’est très compliqué à suivre mais construire des phrases aussi complexes, c’est du boulot.

En bref, il est préférable d’analyser le livre en cours. Ne le lisez pas seul sinon vous allez vous ennuyer ferme.

Impossible de rentrer dans l'histoire et de s'attacher aux personnages. Ni géopolitique, ni aventure, ni passion, pas grand chose à quoi se raccrocher au final.

Un livre qui m'a ennuyé du début à la fin. Je prend toujours le principe de terminer un livre mais celui ci j'ai eu beaucoup de mal à le terminer

On obtient là une bizarrerie littéraire malencontreusement dotée d'un pouvoir neuroleptique à vous abrutir un mammouth hyperactif en période de reproduction.

L'écriture pourtant est intéressante et non dépourvue d'un humour potable qui pointe parfois son nez fripon mais j'avoue que rarement un livre me sera tombé des mains à ce point. Pour ma part, je n'en ai donc pas retiré grand-chose – ayant invariablement oublié chaque jour la moitié de ce que j'avais réussi à parcourir la veille – mais il est certain que cette histoire devrait combler de… ravissement l'insomniaque chronique en quête de sédatifs non répertoriés.

Passez votre chemin. C'est d'un ennui, il ne se passe quasiment rien, on attend, on espère et vu que le titre parle de Britney Spears, pourquoi Lindsay Lohan a une telle importance ? Et alors les phrases à rallonge p232, je suis revenu au début pour comprendre le pourquoi du comment. Pire, record battu page 236. Quand on pense que de jeunes auteur(e)s plein de talent ne trouvent pas d'éditeur car des livres pareils sont édités avant NAVRANT !!!

Un (long) recueil d'articles et surtout de reportages de Jean Rolin, journaliste et prix Albert Londres 1988. C'est extrêmement agréable à lire, on voyage beaucoup !

Je n'ai même pas terminé le livre, ayant le sentiment qu'il partait dans tous les sens...