Iain M. Banks
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Note moyenne : 7.68/10Nombre d'évaluations : 102
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La Culture... On ne se lasse pas de lire les livres de Banks, c'est vrai qu'ils sont d'une approches difficiles, compliqués à souhait, que les indices sont éparpillés tout au long des 500 pages... C'est le prix à payer pour rentrer dans cet univers à nul autre pareil.
Accrochez vous car cela en vaut la peine et dites vous bien que même si cela semble décousu vous avez entre les mains un bon livre avec une vraie histoire, des personnages hors du commun et toujours un vrai final.
Afficher en entierQuel univers, quel imagination... Jamais déçu, dès que la culture se met en route, c'est toujours étonnant.
Un très bon moment.
Afficher en entier« Le seigneur des guêpes » est un ouvrage que je cherchais depuis longtemps. Je me souviens d'un article dans « le cafard cosmique » le mentionnant. Quelle ne fut pas ma joie lorsque j'ai pu enfin acquérir le précieux parchemin. Comme je fais l'impasse sur le résumé de l'éditeur, j'aime découvrir par moi-même l'histoire, j'ignore totalement de quoi il en ait.
Dépaysement, puisque que l'histoire se déroule au pays de l'écrivain, soit en Écosse, un endroit magnifique par sa culture et son atmosphère. Une nation qui a vu naître un autre auteur talentueux.
L'histoire est narrée par un jeune psychopathe – donc narration à la première personne – issu d'une famille de taré. Chaque membre tient sa couche de débilité congénitale. Je n'énumérerai pas chaque délire psychotique, mais il faut juste savoir qu'ils sont exceptionnellement “amusants” dans leurs vices.
Parfois glauque, on baigne ici dans l'horreur et la folie. le personnage principal nous narre ses actes de démence avec une telle indifférence que cela en fait froid dans le dos. Il agit même avec une minutie et le tout est intelligemment calculé. Des actes de barbarie et de cruauté, on en a à la pelle. Même, à son bon souvenir, il nous relate ses exploits de façon détaillée. Les âmes sensibles seront donc écoeurées par tant de sadisme.
Si l'histoire est malsaine, l'ensemble est jubilatoire, sauvé par un humour omniprésent. Je me suis tapé des barres qui furent bénéfiques pour mes abdaux (si injustement délaissés, mais entretenus de temps à autre). J'ai par ailleurs eu un fou rire lors de la scène du bar.
Les vingt dernières pages sont très bonnes, et il m'a été impossible de lâcher le livre. J'ai même été agréablement surpris, une révélation que je n'avais pas vu venir. En y repensant, l'auteur nous avait pourtant laissé quelques indices. La seule fausse note, à mon sens, est due à quelques longueurs, mais rien de bien méchant.
C'est un excellent roman d'Horreur, qui met mal à l'aise le lecteur par l'extrême démence du narrateur. L'étiquette “Fantastique” du site Babelio est erronée. On n'y trouve aucun élément paranormal ou surnaturel. Je connais Iain Menzies Banks de nom, un auteur oeuvrant dans la Science-Fiction. Pour une unique incursion dans le monde de l'Horreur (en tout cas, seul titre traduit dans nos vertes contrées), c'est une réussite. Il est fort dommageable qu'il n'ait pas poursuivi dans ce domaine. Ce titre est machiavélique, sans réel temps mort et surtout très bien assaisonnée de scènes cocasses, de dialogues saugrenus.
Afficher en entierJ'ai vraiment apprécié cette lecture. Fun, engagé et intéressante à la fois, elle a su me tenir jusqu'au bout.
Ce roman fait parti du cycle de la Culture de Iain M. Banks. Ce cycle est composé de 10 romans indépendants, tous traduits en français. Il nous parle d'une civilisation très particulière appelée la Culture que nous découvrons au fur et à mesure. Ce tome est idéal pour commencer la série, plus que le tout premier qu'a écrit l'auteur (Une forme de guerre) qui n'est pas vraiment un bon point d'entrée dans la série.
Gurgeh est un Joueur-de-jeu, c'est son statut dans la Culture car ce qui le passionne ce sont les jeux, tous les jeux. Contrairement à certains qui sont extrêmement doués à un jeu en particulier, Gurgeh lui est bon dans tous les jeux. Ils ne lui faut en général que quelques jours histoire de bien potasser pour arriver au niveau des meilleurs joueurs d'une discipline.
Mais cette vie l’intéresse de moins en moins. Il se rend bien compte que finalement il n'y a plus de jeux nouveaux, que tous les jeux qu'on découvre dans l'univers finisse tous par se ressembler et n'être que des recyclages des autres. Mais ce qui lui manque le plus se sont les enjeux. Dans un monde sans le moindre argent ou propriété, on ne joue que pour le plaisir. Et ça fait des années qu'il est le meilleur, que tout le monde le sait, et qu'il continue à gagner. Il n'a même plus besoin de se déplacer, tous les adversaires valable viennent à lui, d'autant plus qu'il habite sur la même plateforme que l'université des jeux de la Culture, dans laquelle il donne de temps en temps des conférences. Il s'ennuie.
Du coup quand un service de la Culture lui propose une mission qui concerne un jeu dont personne n'a jamais entendu parlé, un jeu énorme, extrêmement complexe sur lequel une civilisation entière (l'Empire d'Azad) joue sa vie, il fini par céder à la curiosité (et à la pression) pour aller voir ça de plus prés, accompagné d'un drone-bibliothèque pour l'aider dans son apprentissage.
Mais arrivé sur place après deux années ou il n'a fait qu'étudier le jeu et s'en imprégner sans vraiment avoir l'impression de le maîtriser, il s'aperçoit assez vite qu'on c'est joué de lui et qu'il va devoir absolument gagner ce jeu sinon ...
Dans ce seul tome on ne sait pas encore tout de la Culture, mais on en voit une partie importante tout de même.
Imaginez un monde ou tout est en abondance, ou la technologie est tellement avancée que tous le labeur est effectué par des robots. Dans ce monde on peut avoir tout ce qu'on souhaite, être ce qu'on souhaite, rien n'est obligatoire. Ici vivent en paix AIs et êtres pensant de toute sorte. Il n'y pas de discriminations sexuelle, tout le monde s'exprime au neutre et de toute façon on peut changer de sexe à volonté. Bienvenue dans la Culture.
En comparaison l'Empire d'Azad est une caricature de notre monde actuel. Des êtres sexués à l’extrême, plein de discrimination, le travail obligatoire, des élites qui abusent ouvertement de leur pouvoir sur les pauvres.
Évidemment l'auteur s'en donne à cœur joie pour critiquer tout ces points, on est ici clairement dans un roman très engagé. Quand on considère qu'il a été écrit à l'origine en 1988, l'auteur était clairement en avance sur son temps car ces revendications sont vraiment très actuelles et résonnent bien dans ce qu'il se passe de nos jours.
Mais c'est vrai aussi que dans le monde si parfait de la culture, le principal problème finalement peut être l'ennui, on le voit clairement ici. Combien de temps peut on tenir sans avoir de but, sans jamais être obligé de rien?
Gurgeh est un joueur obsessif. Il a la capacité de se concentrer et de voir toutes les stratégies clairement dans son esprit, sur ce point il est remarquable. Mais d'un autre coté il est totalement naïf sur le reste du monde, c'est un peu comme si il était enfermé dans une bulle. Du coup c'est vrai que pour interagir avec l'Empire d'Azad ce n'est pas forcement la personne idéale.
Mais il a quand même l'avantage d'être assez neutre dans ses opinions. Il accepte ce que les autres sont sans poser de question, il ne tente pas de les convaincre que la culture est meilleur. Ce qui n'est pas le cas du drone qui l'accompagne. Le petit robot a des idées très fortes et est persuadé de la supériorité de la Culture, il n'hésite d'ailleurs pas à assommer Gurgeh de discours patriotiques.
Au final j'ai trouvé que Gurgeh n'était pas forcement un personnage passionnant en lui même. Il n'est pas entreprenant, et est finalement assez passif. Heureusement quand il est dans un jeu c'est une toute autre situation. On a limite l'impression des fois qu'il ne vit que quand il joue et que tout le reste n'est qu'attente de la suite de la partie. Au final c'est une personne très tactique et intellectuelle. Le suivre dans ses jeux a été un plaisir.
Un autre point qui était très sympa dans ce roman est l'humour qui est présent en petites touches. Par exemple on rencontre plusieurs vaisseaux aux nom bizarre comme le "Parle à mon cul" ou le "Veuillez lire la notice".
Finalement le mélange entre l'intrigue tournée autour du jeu et de l'humour rend le livre vraiment fun à lire. Le tout est ingénieux, intelligent et engagé et j'ai passé un excellent moment.
16.5/20
http://delivreenlivres.blogspot.com/2018/09/lhomme-des-jeux-de-iain-m-banks.html
Afficher en entierUne superbe découverte.
On découvre La culture, univers dirigé par des IA bienveillantes (du moins bien disposée envers l'humanité), univers formidablement complexe mais au combien intéressant.
On découvre Gurgeh champion du jeu, piégé par les IA pour le forcer à participer à un nouveau jeu, dangereux, au bénéfice de la politique de la culture.
On en vient à se passionner pour ce jeu, sa prise en main par Gurgeh, ses victoires, son combat.
Les manœuvres, les intrigues politiques (de tous les bords), les coups bas.
On ne s'ennuie pas une seconde.
Afficher en entierLa Culture.
Société, civilisation interstellaire, multiraciale, intelligences biologiques et artificielles, bienveillante, corne d'abondance pour tous, et son bureau des affaires étrangères et son bras armé : Contact et Circonstances Spéciales, ou en français, : Tous les coups sont permis.
D'un côté, une nouvelle race, un brin querelleuse, psychopathe revendiqués de l'autre, un problème hors contexte, un artefact très au-dessus des capacités de la Culture. Et c'est parti pour 600 pages.
On passera allègrement sur la préface de Klein sur les IA, bien imbitable.
On passera sur les échanges abscons entre Mentaux.
On passera sur les interminables présentations des personnages humains comme IA qu'on a d'ailleurs beaucoup de mal à différencier.
On passera sur les longueurs interminables du roman.
Qu'est-ce qui reste ? Une description réellement sympa de la culture, mais on la connaît bien maintenant (quatrième tome). L'artefact passe au troisième plan, les psychopathes sont défaits à deux coups de cuillère à pot. Tout ça pour ça ?
C'est long à lire, complexe (chiant ? ), l'intrigue est au final ultra light. J'adore le concept et j'ai toujours l'homme des jeux en tête, mais là, mais lecture a été une épreuve plus qu'un plaisir.
Afficher en entierIain Banks a son style propre. J'avais été enchanté par 'The Crow Road', un policier haletant à la critique sociale pertinente. 'The wasp factory' est encore un peu plus particulier...
Afficher en entierJe suis particulièrement déçue par ce livre. J'ai en réalité le sentiment d'avoir perdu mon temps, et c'est d'autant plus frustrant que si l'auteur avait été plus sobre, s’il était allé à l’essentiel au lieu de se perdre dans toutes ces circonvolutions pseudo-narratives et ces imbroglios encyclopédique, il y avait vraiment de quoi offrir au lecteur un très bon récit de science-fiction. Il y avait même des éléments particulièrement intéressants, que j’aurai vraiment aimé voir plus et mieux exploités : par exemple, toute cette histoire de traque systématique et de destruction méticuleuse des intelligences artificielles (même si on n’a pas bien compris pourquoi), il y avait vraiment moyen d’en faire quelque chose, mais là, c’est juste survolé, et le seul moment où c’est évoqué, c’est pour un énième rebondissement parfaitement futile et inutile. Quel dommage ! J’ai persévéré jusqu’à la fin car je sentais qu’il y avait du potentiel derrière tout cela … mais j’ai été déçue jusqu’à la fin car l’auteur n’a pas exploité son propre potentiel. Ca ressemble bien plus à une sorte de défouloir d’écrivain qu’à un véritable roman : s’il avait envie d’écrire « du n’importe quoi » pour se détendre, je peux le comprendre, mais je ne vois vraiment pas l’intérêt d’offrir ça en pâture aux lecteurs. Un beau gâchis intergalactique, en somme ... d’ailleurs, je ne saisis toujours pas le pourquoi du titre, car nul Algébriste n’est présent.
https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/01/lalgebriste-iain-m-banks.html
Afficher en entierJ’ai eu beaucoup de mal à continuer la lecture de ce livre (que j’ai arrêté au début de la troisième partie), même si je lui reconnais des thématiques intéressantes, je n’ai pas trouvé ça passionnant, le personnage principal est plutôt ennuyant en dehors de ses parties de jeu, c’est long, il manque quelque chose pour me donner envie d’aller plus loin, j’en attendais probablement trop.
Je ne lirai pas la suite.
Afficher en entierJ'ai dévoré ce livre en l'espace de deux jours seulement (bon, avec 10h de train du au retard de la SNCF mais passons).
Si parfois j'avais du mal à saisir les subtilités liées à la Culture ou à l'Empire, j'ai passé un très bon moment en compagnie du "joueur de jeu".
Peu de véritables surprises dans ce roman Spoiler(cliquez pour révéler)par exemple, l'identité du narrateur est assez évidente, tout comme l'issue du roman à quelques détails près, mais j'ai tout de même adhéré à l'univers, je lirais probablement le tome suivant
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Iain M. Banks
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 21 livres
Orbit : 11 livres
Robert Laffont : 10 livres
Fleuve Noir : 3 livres
Pocket : 3 livres
Gallimard : 3 livres
Bragelonne : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Biographie
Iain Banks est décédé en 2013.
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