Kjell Westö
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Note moyenne : 7.88/10Nombre d'évaluations : 8
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J’avoue qu’en ouvrant ce livre, je ne m’attendais pas du tout à ça. J’ai été agréablement surprise bien sur, mais ce fut une découverte de l’histoire totale.
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Dans la peau de notre jeune héros, nous allons rencontrer un tas de personnes : ses camarades de classes, ses ami(e)s les plus proches, mais également des adultes qui marqueront son enfance. Ainsi, nous n’allons pas seulement le voir évoluer : c’est la vie de chacun que nous verront changer.
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Bref, ce livre n’est pas seulement un roman d’amour. C’est un roman sur la vie.
Je ne pense pas pouvoir vous expliquer mieux les faits. Je peux juste vous dire qu’au travers le récit d’une histoire d’amour, nous allons voir toute une vie évoluait sous nos yeux.
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L’écriture de l’auteur est totalement addictif. C’est une écriture à la fois simple et complexe, qui nous embarque totalement dans un milieu nordique, et qui décrit teeeellement mais tellement bien les choses.
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Il y a tellement de choses à dire sur ce roman et ses personnages. Mais ne connaissant pas l’histoire, vous risquerez de vous perdre, et moi de vous spoil.
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Je pense que vous l’aurez compris (à moins que je ne l’ai déjà dis) mais ce livre est un beau coup de cœur.
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Je dois avouer que ce n’est pas forcément le genre de livre qui attire mon attention. Pourtant là, mon instinct m’a dicté de tenter l’aventure, et je ne regrette pas du tout.
Ma chronique complète par ici : https://bookivresse.wordpress.com/2018/04/15/nos-souvenirs-sont-des-fragments-de-reves-de-kjell-westo/
Afficher en entierFinlande en musique. Un chef d’orchestre, mondialement connu, vient séjourner dans la maison hors-norme qu’il a fait construire en bord de mer. Son voisin a aussi une cinquantaine d’années, psychologue, veuf, pratique la pêche et fait de la musique de variété localement. Deux vies aux antipodes et pourtant une profonde amitié va naître.
Comme tout grand musicien, Lindell pratique une forme d’autisme et est imperméable aux soucis des autres. Et pourtant son voisin va lui demander d’intervenir auprès d’un jeune en difficulté.
Des pages qui semblent être une partition tant la musique y est présente. Une analyse fine sur de nombreux sujets actuels. Il y est même question de l’après Covid. BK
Afficher en entier« Nos souvenirs sont des fragments de rêves » est le dernier livre de la déjà longue et récompensée carrière de Kjell Westö, journaliste et écrivain Finlandais.
Sur près de 600 pages, Kjell Westö s’est lancé un défi de taille qu’il relève haut la main : retracer cinquante de vie d’un trio de personnages, des années 70 à nos jours. Tout nous est exposé à travers la lentille du narrateur et personnage principal jamais nommé qui, à l’occasion d’un accident, nous convie dans l’intimité de ses souvenirs les plus précieux. C’est avec une mélancolie plutôt lumineuse que ce narrateur, issu d’un milieu modeste, nous raconte comment il rencontre Alex et sa sœur Stella, venant d’un milieu aisé. Il serait cependant trop réducteur de dire que cet ouvrage traite majoritairement de ce fossé des classes sociales, même si à bien des égards, cet écart a des incidences sur la vie et la psychologie de nos trois personnages. Plus que de les séparer, c’est cet écart qui les rassemble et les fait grandir.
De l’innocence la plus pure de l’adolescence aux premiers émois amoureux en passant par l’éternelle quête de soi qui dure toute une vie, Kjell Westö retrace avec brio chaque étape marquante d’une vie, avec son lot de joies et de peines. Pas de sensationnalisme ou de gros rebondissements, la plume, simple, limpide mais toujours honnête, distille ces chapitres de vie. C’est avec un plaisir non dissimulé que nous suivons les trajectoires de vie du narrateur, de Stella et d’Alex, avec les aléas et les rapports de force qui séparent, rassemblent ou fragilisent chacune de ces amitiés. Très vite, une connivence forte, presque voyeuriste, s’installe entre le lecteur et le narrateur puisque nous revivons les épisodes de sa vie avec le regard et le jugement qu’il porte sur les épisodes. Les événements de chaque époque (la bande à Baader, Olav Palme assassiné, le mur de Berlin, l'attaque de Charlie Hebdo) sont autant de marqueurs de temps qui posent un cadre réaliste et renforcent le souffle universel de l’histoire.
A mi-chemin entre roman d’ambiance et roman initiatique, « Nos souvenirs sont des fragments de rêves » parle avec simplicité et humilité du temps qui passe et du temps qui façonne, sans oublier la mémoire, tout aussi défaillante que bienveillante, qui replonge ou fait replonger dans le vécu. Il n’y a pas de jugement, pas de pathos inutile et encore moins d’introspection ennuyante, juste le cours du temps qui défile, lentement et placidement comme le ferait un cours d’eau. L’exploit réside dans le fait que ce narrateur n’a en aucun point une vie extraordinaire et que pourtant, Kjell Westö parvient à la rendre presque fascinante. La riche galerie de personnages qui compose l’histoire, même si on aurait aimé davantage de dialogues dans l’ensemble, participe clairement à cette réussite.
L’œuvre n’en est pas pour autant dénuée de profondeur puisque le narrateur nous fait réfléchir sur des sujets complexes comme la politique, la foi, les attentats, la crise des migrants, la réussite professionnelle et personnelle et la quête d’identité. Le livre de Kjell Westö comporte son lot de questions existentielles que tout-un-chacun est forcément amené à se poser dans sa vie. Et s’il pose des questions, le Finlandais se garde bien d’être moralisateur ou donneur de leçons. Au contraire, c’est à peine si son narrateur parvient à lui arracher une réponse à la dernière page du livre : « C’est l’amour qui fait que nous nous souvenons, c’est de l’amour que viennent les histoires. » Et c’est peut-être l’ultime prouesse de « Nos souvenirs sont des fragments de rêves » : donner du grain à moudre tout en faisant rêver sur près de 600 pages.
Afficher en entierLe titre m'a tout de suite frappé. Poétique, il est annonciateur d'une grande fresque qui se déroule sur plus de 50 ans. Notre narrateur fait partie de la catégorie des narrateurs non fiable. Il nous conte sa vie, rythmée par la famille Rabell.
Avec 600 pages, l'auteur explore une plénitude de sujets : la religion, la guerre, l'importance du devoir de mémoire, la quête d'identité, l'homosexualité, la violence conjugale...tous les sujets y passent ! On voit défiler une riche galerie de personnages, tous ayant leur importance et servant à nuancer une histoire complexe et intimiste.
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