Anthony Burgess
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Note moyenne : 7.63/10Nombre d'évaluations : 107
1 Citations 54 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'ai vraiment eu du mal à me plonger dans ce livre, même si au final il était vraiment intéressant. Le vocabulaire inventé par l'auteur, même si c'est une prouesse stylistique et très bien fait, m'a rendu le livre très difficile à lire, j'étais sans cesse interrompue dans ma lecture afin de réfléchir à la signification des mots... Pour le contenu, c'est vraiment bien fait, très sombre et plein de violence, assez oppressant même, et la réflexion sur le libre arbitre est vraiment très intéressante ! Je conseille, mais il faut avoir le cœur et le cerveau bien accrochés.
Afficher en entierScénario abondamment illustré du film Orange mécanique de Stanley Kubrick. Ouvrage d'intérêt pour saisir toute la profondeur des dialogues du film culte.
Afficher en entierBien que passionnant, ce volume dont le format régulier offre 713 pages pourvues de caractères 10 points demeure une lecture tout de même ardue. J’avoue l’avoir mis de côté à quelques reprises afin de m’aérer l’esprit avec des livres plus légers. Je suis néanmoins contente d’avoir été jusqu’au bout car cette œuvre colossale et intense en vaut la peine. Nous avons d’abord un narrateur hors de l’ordinaire, Geoffrey, un écrivain homosexuel et globe-trotter à la retraite qui vient de fêter ses 81 ans, ce qui justifie les 82 chapitres du bouquin. Sa sœur Hortense, sculptrice belle et intelligente, mère divorcée ayant la garde de ses jumeaux qui découvrira les plaisirs lesbiens. Puis il y a Carlo, un parent par alliance qui deviendra pape, rien de moins. Ces trois personnages nous ferons traverser l’histoire du XXe siècle et c’est ainsi que nous découvrons la profondeur de cette œuvre à multiples facettes. L’éternel combat entre le bien et le mal est la ligne conductrice du récit, marquant ainsi les oppositions omniprésentes comme, entre autres, la lâcheté et le courage ou la marginalité et le conformiste. Afin de bien saisir toutes les subtilités que comporte l’ouvrage, une relecture ne pourrait être superflue.
Afficher en entier« L’orange mécanique » est-elle une œuvre qu’il faut encore classer parmi les dystopies ? Je ne pense pas car, cinquante ans après son écriture, notre société actuelle présente de nombreuses similitudes avec celle décrite, dans son œuvre, par Anthony Burgess.
Notre société actuelle n’est-elle pas également ultra-violente ? Les parents d’aujourd’hui détiennent-ils une autorité réelle sur leurs enfants et sont-ils encore respectés et écoutés par leurs progénitures ? Les jeunes générations n’emploient-elles pas, tout comme Alex, un langage qui n’est certes pas le nadsat mais qui en présente, avec son mélange de verlan, d’argot, d’anglais, de langues étrangères hétéroclites, toutes les caractéristiques ésotériques et abscons ? L’alcool ne coule-t-il pas à flot et la drogue n’est-elle pas disponible à tous les coins de rue ? Les raisons sociaux et consorts ne sont-ils pas un mélange d’art et de violence où la musique joue, bien souvent, un rôle ? La réponse répressive de l’état n’est-elle pas tout aussi inefficace et les prisons ne sont-elles pas surpeuplées obligeant de libérer des individus que les peines de prison ont, malheureusement, poussés à la radicalisation ? Les gouvernements totalitaires le plus souvent, mais pas seulement, n’utilisent-ils pas la communication à outrance pour, si ce n’est pas, laver les cerveaux, au moins, faire adhérer les populations à leurs avis, leurs opinions et leurs décisions…
Une œuvre d’une actualité criante que je classerai donc, non pas parmi les dystopies, mais parmi la catégorie des romans. « L’orange mécanique », c’est notre société !!
Afficher en entierUne invitation à écouter Mozart.
Lisez la présentation éditeur ! En effet, Burgess, qui est lui-même compositeur, a imaginé un hommage à Mozart à travers cette pièce de théâtre constituée de divers éléments hétéroclites dont l'apothéose est ce final (un opéra ?!) où Dieu se révèle être le véritable père de Mozart enfant prodige.
Burgess s'amuse avant tout (le titre original est « Mozart and The Wolf Gang »), les dialogues sont pleins d'humour et souvent de respect.
Afficher en entierLe début était difficile à lire, puis, plus je lisais, plus j'étais intéressée. Les notes de l'auteur à la fin de mon édition fut celles qui m'ont convaincu que ce livre est une oeuvre. Je conseille sa lecture et surtout, finissez-le! Il en vaut la peine.
Afficher en entierUn livre pour le moins perturbant avec son propre langage et dépeignant une violence qui retourne l'estomac et que pourtant l'on reconnaît assez facilement. J'aurais adoré pouvoir suivre un cours au sujet de ce roman, de sa façon de décrypter nos politiques et notre société avec autant de clairvoyance et d'inventivité.
Afficher en entierQuel oeuvre magistrale !
Ce livre est tout bonnement génial. Comme beaucoup, j'ai vu le film avant, mais je n'arrive pas à me décider duquel je préfère. Je pense que chacun à ses points forts. Le parler nadsat est juste du pur génie. Pas toujours simple à lire, mais quel plaisir.
C'est aussi un livre qui fait se poser des questions... Et des questions importantes.
Il est court et rapide à lire, 300 pages, mais vraiment je le conseille.
Afficher en entierJ'ai commencé ce livre car le résumé et le synopsis me tentait bien surtout le passage du lavage de cerveau, la notion de critique de la société. Je n'arrive malheureusement pas à rentrer dans l'histoire, l'écriture n'est pas fluide, trop oralisée et argotique pour moi (ce qui est absolument voulu) les néologismes trop nombreux pour accéder à la compréhension à mon sens, et l'univers des premières pages m'a tout aussi déplu. Je le repose et le laisse aux autres ;)
Afficher en entierEn lisant ce livre on se dit d'abord que c'est d'une inventivité folle, que ce soit au niveau de la langue puisque l'auteur en invente une et du scénario inventif et inédit, j'ai vu le film avant le livre et je trouve que Kubrick a bien retranscrit l’atmosphère presque post-apocalyptique et folle du bouquin !
Je le mets en liste d'Or mais j'aurais tout aussi bien pu le mettre en liste de Diamant !
Afficher en entierOn parle de Anthony Burgess ici :
2018-06-08T09:53:01+02:00
2017-02-02T13:54:18+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Anthony Burgess
et autres évènements
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Editeurs
Grasset : 10 livres
Robert Laffont : 7 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Pocket : 3 livres
France Loisirs : 1 livre
Le Serpent à plumes : 1 livre
Editions La Découverte : 1 livre
Gallimard : 1 livre
Biographie
Anthony Burgess, de son nom complet John Anthony Burgess Wilson, est un écrivain et linguiste britannique, né le 25 février 1917 à Manchester (Angleterre), mort le 25 novembre 1993.
Son nom de plume, Burgess, était celui de sa mère.
Il étudie la linguistique et la littérature. De 1940 à 1946, il servira dans l'armée britannique. Il a été enseignant en Angleterre mais aussi en Malaisie, mais il a d'abord été compositeur : il a écrit 2 symphonies, des sonates, et des concertos. Il ne se tournera que plus tard vers l'écriture. En 1956, il écrit une trilogie satirique sur le colonialisme, inspirée par sa vie en Malaisie. En 1959, les médecins croient qu'il a une tumeur au cerveau, ce qui le fait travailler plus. En une année, il publie 5 romans, et écrira très souvent à partir de cette époque. Il a écrit énormément de critiques littéraires, des essais sur Shakespeare et Joyce, des articles de journaux, une vingtaine de romans souvent cruels et caustiques. Il mourra en 1993.
Il a également créé l'Ulam, langage préhistorique fictif, pour le film La Guerre du feu (1981).
Anthony Burgess restera surtout connu pour être l'auteur de L'Orange Mécanique (1962), inquiétant et prémonitoire roman d'anticipation sur la violence de la jeunesse dans une société future corrompue et cynique, porté à l'écran en 1971 par Stanley Kubrick.
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