Arthur Koestler
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Note moyenne : 7.49/10Nombre d'évaluations : 41
0 Citations 21 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre est génial.
Il prend place dans un moment sombre de l'histoire moderne qu'il décrit sans pitié. L'histoire m'a prise par la gorge et happée, impossible de refermer le livre avant de l'avoir fini.
En dehors de son intérêt historique, j'ai beaucoup apprécié la réflexion sur la place de l'individu dans un régime politique (d'où le titre)
Afficher en entierJ'ai trouvé ce livre un peu laborieux au début et pourtant je me suis prise petit à petit à aimer l'histoire que je ne connaissais pas des débuts de l'entrée des juifs en Palestine.Ce livre dépeint bien aussi les différentes mentalités qui constituent le peuple juif. il m'a donné envi de lire les autres livres de l'auteur.
Afficher en entierUn livre qui m'a surprise du début à la fin, une très bonne lecture malgré le thème sombre sous-jacent.
Afficher en entierJe ne suis pas allée jusqu'au bout. J'ai été déçue car ce n'est pas ce à quoi je m'attendais... Je connais un peu la légende de Spartacus et le livre ne fait que la retracer étape par étape, mais il n y a rien à côté, pas d'histoire qui rende le récit plus intéressant... Je me suis beaucoup ennuyée, j'ai arrêté avant la page 100. Je cherchais du divertissement, à mon sens ce n était en aucun cas divertissant, il n y a aucune attache à aucun héro... C est bien dommage...
Afficher en entierDur, si on considère que la verité d'un temps passé est peut être d'actualité.
Afficher en entierUne épopée antique qui m'a ravie autant par sa puissance de narration que par ses réflexions sur la liberté de l'être humain.
Afficher en entierAu temps de Charlemagne, la partie de l’extrême est de l’Europe allant du Caucase à la Volga était dominée par un puissant état appelé l’empire Khazar, suzerain d’une vingtaine de petits royaumes bulgares, polonais, magyars ou rhus qui lui versaient tribu. À cette époque, les armées du califat, qui étaient parvenues à franchir les montagnes du Caucase, furent stoppées net par les armées khazars. Il s’ensuivit un conflit qui dura plus de cent ans. Ils permirent ainsi un certain répit à l’empire romain d’Orient en bloquant cette avancée à l’est pendant qu’à peu près à la même époque, Charles Martel en faisait autant à l’ouest du côté de Poitiers. Les Khazars étaient un peuple nomade. Ils avaient la réputation de ne jamais se laver, de porter les cheveux longs (blonds aux yeux bleus pour les « Khazars blancs » et bruns aux yeux sombres pour les « Khazars noirs ») et de pratiquer des sacrifices humains. Pris entre l’autorité de l’empereur byzantin chrétien et le calife musulman de Bagdad, la Khazarie finit par adopter la religion juive, histoire de conserver son indépendance. Mais la montée en puissance du peuple russe et surtout les grandes invasions mongoles signèrent la disparition de leur empire et leur éparpillement en Pologne et en pays magyar principalement.
« La treizième tribu » est un essai historique qui, s’il apprend pas mal de choses sur une des véritables origines du peuple juif, n’en demeure pas moins basé sur des sources peu fiables voire contradictoires (lettres de voyageurs, de diplomates, voire témoignages de seconde main…). Il reste certainement beaucoup à découvrir sur le sujet. Le lecteur y découvrira combien ces temps pouvaient être barbares. Ainsi les Khazars se débarrassaient-ils des gens qu’ils jugeaient trop intelligents. « Si tu en sais trop, on te pendra. Si tu es trop modeste, on te marchera dessus », disaient-ils. Il pourra revoir également pas mal d’idées reçues. À cette époque, le prosélytisme religieux était courant, la mixité aussi, tout comme les viols de captives. Résultat plus de peuple élu ni de race pure, mais une immense majorité de gens métissés. Koestler prouve ainsi que l’idée d’une « race » juive issue uniquement de Palestine est un leurre. Si les Séfarades (juifs d’Espagne puis du Maghreb peuvent se prétendre d’une lointaine origine moyen-orientale), les Ashkénazes (descendants directs des Khazars éparpillés en Europe de l’Est) sont d’ascendance turco-mongole, voire aryenne d’Inde. Rien n’est simple en ethnologie historique. Ouvrage intéressant pour une première approche du sujet.
Afficher en entierUn livre très intéressant sur l'histoire des Khazars. La première moitié du livre reprend de manière assez systématique la plupart des (maigres) sources historiques. Par contre la seconde partie qui essaye de parler de l'origine khazar des juifs d'Europe de l'Est ne convainct pas...
Afficher en entierIl semblerait que lire sur la guerre ne s'arrête jamais, puisqu'avec La lie de la terre je découvre une nouvelle vision de cette guerre sans fin. Le vivre du côté français, du côté allemand, du côté des USA, etc., est toujours aussi percutant. Mais le lire du point de vue d'un homme ayant déjà lutté pour sa vie, étranger dans ce pays, et qu'on traite de la sorte, fait réfléchir. Cela fait écho avec la lutte sans fin contre le racisme, la xénophobie et autres maux de notre siècle. Un très beau journal partagé, un recueil de pensée face à l'adversité. Je ne peux que conseiller cette lecture.
Afficher en entierUn livre qui traite de la condition de l'homme sous le régime totalitaire communiste, d'autant plus poignant qu'il est écrit par un contemporain de l'époque. Une lecture qui apporte de la réflexion et une vision de l'Histoire des plus intéressantes.
Afficher en entierOn parle de Arthur Koestler ici :
2016-01-13T17:51:58+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Arthur Koestler
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Editeurs
Calmann-Lévy : 10 livres
LGF - Le Livre de Poche : 6 livres
Gallimard : 2 livres
Belles Lettres : 2 livres
Pocket : 1 livre
Albert Somogy : 1 livre
Presses pocket : 1 livre
Macmillan : 1 livre
Biographie
Arthur Koestler
Physicien et écrivain anglais
[Littérature étrangère]
Né à Budapest, Hongrie le 05 septembre 1905
Décédé à Londres, Angleterre le 03 mars 1983
Fils d'un industriel et inventeur de renom, Arthur Koestler grandit au coeur d'une famille hongroise juive ashkénaze. Après des études d'ingénierie à Vienne en langue allemande, il opte, à trente-cinq ans, pour l'anglais. Nommé correspondant du quotidien britannique News Chronicle au début de la guerre d'Espagne, le journaliste infiltre le quartier général de Franco avant de s'enfuir pour dénoncer la montée du nazisme sur les terres espagnoles. Arrêté et condamné à mort par les franquistes, il est libéré grâce à l'intervention de la Croix-Rouge et change d'identité. De cette expérience traumatisante en terre hispanique, Koestler tire ses opinions abolitionnistes et rédige 'Un testament espagnol' (1937). Il adhère en 1931 au parti communiste allemand mais le quitte dès 1938, en réaction à la disparition de trois de ses proches, juifs communistes, tués par le gouvernement de Staline. L'écrivain couche alors ses sentiments sur papier et publie son roman le plus célèbre, 'Le Zéro de l'infini'. Touche à tout, l'intellectuel se passionne pour la philosophie, la psychanalyse, le corps humain, et explore ces thèmes pour proposer de nouveaux schèmes de compréhension. Il en résulte parfois des théories peu orthodoxes mais toujours novatrices. A travers une oeuvre essentiellement autobiographique, Arthur Koestler reste un témoin essentiel des périodes de crise que son époque a traversées.
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