Arnaud Codeville

Ben et ses amis découvrent un monastère abandonné dans une forêt avec une étrange statue. Lorsqu’ils en sortent, quelque chose les suit jusqu’à la lisière de cette forêt. Un de leur ami va disparaître et réapparaître le jour suivant. Quelle est cette chose qui les poursuit et qu’est-ce qu’elle cherche ?

Ben et sa bande traînent beaucoup dehors, chacun a ses problèmes personnels à la maison, le père de Ben le bat, son ami lui, vient de perdre le sien…

Ils cherchent des choses à faire pendant leurs vacances, sortis à vélo, jeux. Malheureusement, ils vont se retrouver au mauvais endroit.

C’est le premier roman de cet auteur que je lis et il m’a parfois laissé perplexe, surtout au début.

Le récit est malgré tout fluide, on passe de la vie de Ben pendant son enfance, à sa vie d’adulte en alternance.

J’avoue qu’au début, je ne savais pas où l’auteur voulait m’emmener. L’ambiance est angoissante tout le long du livre, on ne sait jamais ce qui va arriver.

L’intrigue est tenue jusqu’au bout, c’est à la toute fin où j’ai compris pourquoi la vie de Ben était un enfer.

J’ai passé un bon moment et je pense lire un autre livre de cet auteur.

Ce recueil d’Arnaud Codeville s’ouvre sur “Deux nuits”, nouvelle dans laquelle notre héroïne s’en va rencontrer pour la première fois la famille de l’élu de son cœur. Le problème : la belle-famille habite un étrange village isolé, en pleine zone marécageuse.

D’emblée, la saleté et l’isolement qui sont travaillés dans cette nouvelle m’ont renvoyé vers l’imagerie de Resident Evil 7, bien appuyé également par le personnage de la grand-mère, auquel ils assistent à l’anniversaire. Je trouvais également un brin de Get Out dans ce récit, avant qu’un énorme clin d'œil à Shining ne me fasse tout simplement parvenir à la conclusion que les références dans “Deux nuits” étaient multiples, et parfaitement voulues.

Ainsi, si je ne doute pas que l'auteur ait pris son pied en l'écrivant, pour ma part, cette nouvelle m'a au contraire laissée de marbre. Peu surprenante de par ses emprunts, j'ai plutôt eu l'impression de voir un melting-pot parodique se dérouler sous mes yeux. “Deux nuits” n'est pas mauvais pour autant, mais difficile de prendre les enjeux au sérieux, tant nous il nous place dans l’attente du prochain clin d'œil.

“Derrière les arbres” quant à elle, nouvelle éponyme, m’a bien plus conquise. Il est d’ailleurs amusant de constater que cette fois, Xavier (le père de famille), fait directement référence à des œuvres comme Shining et Evil Dead.

J’y ai apprécié que les liens de cette petite famille y soient autant travaillés, dans cette randonnée nocturne.

Puis, vint le tour de “Soledad”.

Petite surprise pour cette nouvelle puisqu'elle est rédigée par une auteure différente en la personne de Valérie Dufourd. Pour en faire un résumé : Regis pue, mais ce n'est pas de sa faute. Eh oui, il est victime du Fish Odor Syndrom.

Si cette histoire me semblait d’emblée plus légère (que cela soit par son écriture ou sa narration qui emprunte de nombreuses ellipses), elle n’en reste pas moins une belle découverte. Car, si le changement de style peut être perturbant au début, elle propose néanmoins un récit plus que dépaysant avec son chaudron Nganga.

Nous repassons ensuite à des nouvelles d’Arnaud Codeville avec “Le dernier regard”, qui s’avère d’une grande maîtrise, malgré son dérivé du fameux tableau hanté, avant de se clôre sur “Les dents du Diable”, un riche dépaysement en pleine mer.

Si le recueil ne compte “que” cinq nouvelles, il en était assez que pour me laisser un sentiment de satisfaction. Ces dernières sont suffisamment diverses et variées, bien qu’elles m’aient parfois donné l’impression de véritables étagères à figurines POP! horrifiques, ce que je regrette quelque peu.

Nul doute que des amateurs d'horreur apprécieront toutes ces références/hommages. Pour ma part, j'y ai plutôt vu des encombres à l'originalité de ces nouvelles, tant elles étaient parfois nombreuses.

J ai adoré retrouver ce genre d ambiance effayante, glauque, dérangeante

L auteur utilise le genre comme j adore tout en laissant un peu d espoir

Adel blanchard est un écrivain qui après son premier livre et un divorce doit reprendre le chemin de la rentrée scolaire comme tout bon prof de français.

Ses choix vont être légèrement perturbés par l'arrivée de sa collègue Laure qui va l entrainer dans des aventures hors du commun.

Quelles découvertes va t il faire et quels combats devra t il mener ?

L auteur nous dit tout ou presque. Laissez vous entrainer dans l imaginaire d arnaud codeville et laissez le vôtre agir à sa guise, ou presque 😁

Venez découvrir cette histoire effrayante au coin du feu

Belles lectures à tous

Premier livre que je découvre de Arnaud et... J’ai adoré ! !

J’ai beaucoup aimé passer d’un Benjamin enfant à un Benjamin adulte, même si parfois j’avais un peu de mal à tilter de suite qu’on était passé de l’un à l’autre. Les détails sont pile poil pour bien imaginer les lieux et la créature, ni trop ni trop peu.

Spoiler(cliquez pour révéler)J’ai juste eu énormément de mal à comprendre le pourquoi du comment du Père Gabriel qui s’en va sans un mot, il en fait quoi de la statue ? Ça m’a laissée sur ma faim, j’aurai pas dit non à quelques pages en plus je dois dire

Je n’ai vraiment pas été déçue !

J'ai apprécié les deux premiers tiers du roman avant qu'il ne parte vers des thématiques pour lesquelles je ne suis pas le bon public. Trop barrée pour moi, j'ai lu la dernière partie sans grand plaisir n'adhérant plus franchement à ce que proposait l'auteur.

Je suis donc un peu sur la réserve mais je ne remets pas en cause le talent de l'écrivain, c'est juste que je ne suis pas réceptif à ce qu'il propose dans son œuvre.

L'avantage dans ce type d'histoire, c'est que l'on peut aller loin dans l'extrême, mais me concernant, le délire a ses limites.

"Parasite", le dernier ouvrage d'Arnaud Codeville, plonge le lecteur au cœur d'une atmosphère oppressante et surnaturelle. Si l'histoire paraît trop glaçante pour être visualisée à l'écran, la lire se révèle être une expérience plutôt plaisante, bien que teintée d'épouvante.

L'auteur, habitué des récits de terreur, excelle dans la création d'un univers malsain qui sait captiver le lecteur. La trame narrative, située au cœur de la forêt de Raismes près de Valenciennes, suit quatre adolescents qui découvrent un monastère en ruine, abritant une crypte condamnée aux échos d'un culte païen. C'est là que commence une aventure où le paranormal et le surnaturel se mêlent à la terreur.

Ce qui distingue particulièrement "Parasite", c'est la maîtrise du style d'écriture d'Arnaud Codeville. Il parvient à immerger le lecteur dans une ambiance anxiogène avec une habileté remarquable. L'alternance entre les parties consacrées aux personnages adultes et adolescent ajoute une dynamique intéressante à l'histoire, chaque segment contribuant à la construction de l'atmosphère générale du récit.

La force de l'auteur réside également dans sa capacité à manier les codes du genre horrifique. Le lecteur est constamment maintenu en haleine, partageant la tension des personnages confrontés à une menace tapie dans l'ombre.

En définitive, "Parasite" d'Arnaud Codeville se révèle être une lecture palpitante pour les amateurs du genre. L'écriture immersive et la construction habile de l'intrigue font de ce roman une œuvre à part entière dans le domaine du thriller surnaturel. Les amateurs de frissons et de mystère seront certainement conquis par cette plongée audacieuse dans l'horreur. À découvrir pour une expérience littéraire mémorable au cœur de l'inconnu et du terrifiant.

L’acquisition de La Tour de Sélénite d’Arnaud Codeville remonte à ma première visite de la Foire du Livre de Bruxelles en 2019. Avec sa couverture verte grunge sur laquelle se détache un phare bien mystérieux, je me suis arrêtée à sa table. Il aura fallu un certain temps avant de le sortir de ma pal. D’ailleurs, je n’ai toujours pas lu l’entièreté de la moisson de cette FLB. En 2022, j’avais exploré le genre de l’horreur pour comprendre quels éléments fonctionnaient ou non sur moi et dans l’objectif avorté d’écrire une nouvelle pour un AT. J’aurais pu ramer jusqu’à cet éperon rocheux, mais il est demeuré dans l’ombre des vagues.

Ce roman d’horreur fantastique commence par une longue introduction durant laquelle quelques petites choses flippantes se déroulent en présence de notre romancier paumé. Cependant, cela reste tellement en marge de l’histoire que la tension a mis du temps à monter. En effet, l’auteur s’attelle plus à créer un lien entre Adel, Laure, Maxime et Paul que de nous attirer directement dans le panier à crabe. Je peux comprendre l’intérêt pour convaincre le lecteur de la volonté de l’écrivain d’enquêter. Toutefois, ces liens n’ayant pas d’autres impacts sur la suite de l’histoire une fois le phare atteint, j’aurai préféré en venir plus vite au fait. Si j’ai pris un peu de plaisir dans la seconde partie, les scènes horrifiques m’ont laissée de marbre. On se trouve devant des ambiances et des décors basiques qui devraient convenir aux amateurs du genre.

La plume d’Arnaud Codeville n’a pas réussi à me submerger et à m’entraîner dans une spirale infernale vers les abîmes aquatiques. La structure du roman et les tropes sont bien exploités. Ça fait son job en matière d’horreur. Je ne peux pas contester la logique et la cohérence du récit. C’est juste que je n’ai pas accroché.

En bref, La tour de Sélénite expose une histoire horrifique comme il y en a bien d’autres utilisant un phare. Le roman dresse la tempête avec douceur avant de précipiter le lecteur au cœur du typhon. Les bases du genre sont présentes, mais je n’ai été harponnée ni par les personnages ni par l’ambiance humide et glaciale propre à l’endroit où se déroule l’intrigue.

Ce roman trônait dans ma pal depuis 2016. Dédicacé par l'auteur que j'avais pu rencontrer à Esquelbec lors de la nuit du livre, je l'avais, je l'avoue un peu oublié. Jusqu'au jour où grâce à une tiktokeuse que je suis, je me suis souvenue de son existence. Ni une ni deux, je l'ai sorti de ma bibliothèque et je l'ai dévoré.

1974 c'est un thriller fantastique/horreur qui ne vous laisse aucun répit. Une fois commencé, vous devez le terminer comme si votre vie en dépendait. Bien écrit et bien amené, l'intrigue fera frémir plus d'un lecteur. Je ne voulais même pas dormir, prise par l'histoire du lieutenant Masson.

Entre maison hantée, sorcellerie, meurtre et créatures flippantes, 1974 s'inscrit dans la lignée des romans à découvrir si vous aimez Masterton, Koontz, King ou encore James Herbert. Pour ma part, cette lecture fut concluante et nul doute que je relirais l'auteur. La plume est addictive. L'auteur parvient à nous immerger dans un monde qui nous est connu et à faire la connaissance de Joël Masson, un lieutenant qui depuis un drame n'est plus que l'ombre de lui-même. Jusqu'au jour où on lui demande de traiter une enquête pour un potentiel cambriolage. Dès lors, le lieutenant va découvrir et voir des choses qui dépassent l'entendement. Sa vie en sera bousculée à jamais.

C'est très bien écrit et très visuel. Certaines scènes sont assez glauques et l'auteur les dépeint avec beaucoup de réalisme, à tel point qu'on se les imagine très facilement. Sans trop tomber dans le gore pourtant, on va frissonner avec un plaisir non dissimulé. L'histoire avance assez rapidement et les temps morts sont assez rares. Notre personnage va se prendre les pieds dans un engrenage mortel et il n'aura plus aucune échappatoire. Il lui faudra accepter de voir au-delà de la raison pour comprendre ce qui se joue sous ses yeux. Et alors que l'on pensait n'avoir qu'une simple histoire de sorcellerie, l'auteur se joue de nous et propose un tout autre niveau de surnaturel auquel on ne s'attend pas.

Joël Masson est un personnage attachant. Même si clairement au début du roman il n'est qu'une loque alcoolique, très vite on se prend d'affection pour cet homme qui a tout perdu et qui tente de survivre malgré les récents événements. Lorsqu'il comprend qu'il peut aider et sauver des vies, il fonce tête baissée et tant pis pour les victimes collatérales d'un enjeu bien plus important. C'est sombre et glauque, sans pour autant tomber dans la surenchère d'hémoglobine et c'est appréciable. Aussi intense qu'un bon jeu vidéo d'horreur avec ses jump scare !

Bougrement efficace, ce roman se pose comme une valeur sûre du genre. J'ai été totalement conquise par ma lecture et je n'hésiterai pas à découvrir d'autres romans de l'auteur. On sent l'inspiration des classiques du jour et je pense qu'il a encore de quoi nous surprendre ! !

Pour ce 4 ème roman Arnaud nous entraîne dans une région ( chère à mon coeur étant Montalbanaise de naissance ) en Occitanie et plus précisément dans le Tarn . Un monde post apocalyptique fantastique . Des insectes et autres petits rampants à la taille surdimensionner ou l'homme fait office de déjeuner .

La survie , jusqu'ou iriont nous pour survivre , quel serait nos sacrifices malgré nos convictions . Notre âme et conscience ont-elles encore place dans cette anarchie .

Une lecture qui vous capte comme un film défilant sous vos yeux, grâce à une écriture fluide, encore plus aguerri. un rythme soutenu avec peu de place pour reprendre son souffle .

Un changement de registre pour l'auteur , mais qu'il a su maitriser.

Une inspiration "LOVERCRAFT".

Je suis fan et recommande ses livres.

WOUAH, je me suis régalé avec cette lecture de recueil de nouvelles sur le thème de la forêt et j'ai adoré retrouver la plume d'Arnaud.. Je suis fannnne.

Alors par ou commencer!! Tellement de choses à dire sur ces 5 nouvelles.

Je vais me limiter par peur de vous spoiler mais l'une de mes préférées est celle de Derrière les arbres qui m'a beaucoup fait penser à Shinning. 

La seconde que j'ai tout autant apprécié est Soledad et ce fut une surprise de découvrir  que celle-ci n'était pas écrite par Arnaud mais vraiment j'ai kiffé cette découverte.

Ce début de lecture me semblait légère à première vue mais quel erreur d'avoir cru ça, c'est un dépaysement total.

Deux nuits et Le dernier regard m'ont impressionné dans le sens ou que l'on ne tourne pas autour du pot, pas de faux semblant, pas de fausse intrigue, on rentre directement dans le tas, dans le vif du sujet et j'ai adoré ça.

Et puis alors Les dents du diable, génialissime sincèrement. 

En fait, en écrivant cet avis, je me rends compte que je n'ai pas de préférence,lol, elles sont toutes ouffissime, avec des récits variés, divertissants et horrifiques. 

Et les auteurs pourront vous confirmer que c'est un challenge d'écrire une nouvelle mais vraiment je me suis éclaté avec ces lectures. Bravo à eux et merci Arnaud pour ta plume qui m'éclate.

Si vous êtes fan de ce genre de lecture, foncez, vous ne serez pas déçu surtout qu'il y a énormément de références cinématographiques tel que Résident Evil, Massacre à la tronçonneuse, Shinning, Zone blanche, Get out et bien plus encore..