Mathieu Riboulet

Une écriture toujours aussi précise, fouillée, qui tente de cerner le plus infime sentiment de chaque geste. De la haute couture. Les six textes parlent du corps, des corps, d'homme, nu ou se dévoilant. On se laisse embarquer dans une langue fluide, procédant par petites touches.

Livre très décousu, difficile à lire sans décrocher pour moi, c'est pourquoi je l'ai mis en pause sans certitude de le terminer. Néanmoins, je pense qu'il pourra plaire à des lecteurs qui ont connu les faits relatés et qui ne seraient pas dérangés par l'écriture.

Un ouvrage qui ressemble, de par ses thématiques et ses personnages à l'histoire de la famille Rézeau dans les romans d'Hervé Bazin ("Vipère au poing", "La mort du petit cheval" et "Le cri de la chouette").

Sauf que les trois frères semblent déjà vaincus, écrasés par le poids de la répulsion et/ou de l'indifférence que leurs parents éprouvent envers eux. Ecrasés de solitude, d'ennui, de tristesse, ils n'ont pu trouver de refuge et de soutien qu'en eux, les trois frères, et chacun, essayer de se construire hors de la cellule familiale et de se reconstruire face aux épreuves de la vie.

Un livre très mélancolique, à l'atmosphère pesante. Pas mauvais, mais assez triste.

Il ne faut pas se mentir, c'est un livre difficile à lire par sa trame narrative qui est fragmentée mais c'est tout de même un livre épatant. Mathieu Riboulet a sur mettre sur le papier ce qu'a ressentie toute une génération. Vu que je ne l'ai pas connue, tout a été une découverte pour moi mais c'est une très bonne expérience que je recommencerai.

Un livre oppressant mais intéressant qui parle d'une personne mourante victime du Sida. Qui parle également d'homosexualité et part la difficulté d'en être accepté, surtout dans les années 80. J'ai lu ce livre dans le cadre de la fac, notre professeur de librairie avait même organisé une conférence avec l'auteur qui était très sympathique.

Des réflexions à chaud sur les attentats de janvier 2015 qui posent la question du devenir de la démocratie et de notre attitude face au terrorisme.

Est-ce qu'il serait possible d'avoir une chronologie décente et sensée ? C'est un peu n'importe quoi et qu'est-ce que c'est plate quand il n'y a pas de dialogues !