Matthew Gregory Lewis
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Note moyenne : 7.91/10Nombre d'évaluations : 55
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Les derniers commentaires sur ses livres
Style vif, mettant en relief les émotions les conflits et les pulsions des personnages. Récit agrémenté de satanisme, pas trop envahissant, mais suffisamment pour accentuer les conflits internes de ce moine.
La fin m'a convaincu.
Afficher en entierJe crois que je suis vraiment hermétique au roman gothique. Je fais partie des rares à ne pas aimer plus que ça les hauts du Hurlevent, je n'ai pas vraiment aimé Frankenstein et en lisant ce livre j'ai trouvé ça long, redondant, sans beaucoup de saveur.
Au final j'ai plutôt bien apprécié le château d'Otrante, j'ai détestée Vathek. Quand à l'Italien et le moine c'était bien, mais sans plus et surtout très long.
Ca a été une lecture laborieuse donc.
Afficher en entierJe pensais lire un roman gothique anglais typique : je découvre un roman rempli d'ironie et d'humour sur ce genre et les personnages surtout le moine ! J'ai ri durant ma lecture : l'auteur s'amuse à emboiter récit sur récit, mettant le moine au second plan pour finalement le retrouver toujours en train de tomber dans une décadence dont il tente de se persuader la vertu de cette décadence. On nous présente un moine incroyable, parfait, que tout le monde vénère : 10 pages plus loin, le voilà déjà rempli de péchés ! Ce roman n'est donc pas que l'illustration du genre gothique, non, c'est aussi une véritable ironie sur ce personnage de moine, et d'autres d'ailleurs, qui sont tournés au ridicule, et on en redemande ! J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à le lire et je vous le recommande chaudement : laissez vous porter par ce récit extraordinaire et surprenant de l'Espagne médiéval, jonglant entre la peinture sérieuse du genre gothique et de sa critique ironique.
Afficher en entierJ'avais lu ce livre pendant mon adolescence et par curiosité, j'ai eu envie de le relire. Parfois ça peut être un tort car j'en avais gardé un très bon souvenir. Pour le coup, ça a confirmé mon impression de l'époque.
Il y a beaucoup à dire sur cette oeuvre emblématique du roman noir. Je dois dire que c'est un très bon livre bien que ce soit une oeuvre de jeunesse. Il y a un scénario bien construit, on suit les histoires de plusieurs personnages qui se complètent avec d'autres histoires enchâssées types légendes (un peu comme Washington Irving le faisait).
Parallèlement à ça, je dois dire que le roman possède quelques scènes assez crues. Pour l'époque, ça m'a bien étonnée, je comprends mieux la censure dont il a été l'objet.
Bon, je dois dire que ce livre m'a bien plu. J'ai eu du mal à le lâcher. Il y a même un peu d'humour (je pense au personnage de Léonella). J'avais déjà lu d'autres romans dans le style gothique où je m'était ennuyée ferme avec pas mal de clichés et de personnages soporifiques. Là, ce n'est pas le cas.
Je conseille vraiment ce livre à toutes les personnes désireuses de découvrir ce genre.
Afficher en entierLu seulement "Le Château d'Otrante'. C'est un petit drame Shakespearien avec de nombreuses scènes théâtrales. Les événements surnaturels semblent très désuets. Mais cette œuvre est celle qui a inspiré de nombreux auteurs de littérature gothique, autant en Angleterre qu'en France. Donc laissons-lui ce privilège et acceptons-la telle quelle.
Afficher en entierMalgré le style de l’époque, que l’on pourrait de nos jours qualifier de pompeux, l’histoire est parfaitement compréhensible.
Ce fut pour ma part une agréable surprise, car à la lecture des premières lignes, j’ai craint de m’être lancé dans un roman ultra complexe et donc difficilement abordable. Or, il n’en fut rien, et en partie grâce au rythme de l’histoire avec des passages vraiment palpitants et blindés de suspense.
Le récit se divise en deux parties qui finissent par se rejoindre afin de nous dévoiler la destinée de chacun des protagonistes. Comme il fallait s’y attendre, leurs agissements sont guidés par les croyances religieuses et la crainte de finir entre les griffes de Lucifer. A ce titre la lutte menée par Ambrosio contre ses pulsions est traitée magistralement, et nous dévoile les réelles difficultés qu’impose l’ascétisme.
Il me reste désormais à visionner l’adaptation cinématographique, en espérant qu’elle soit fidèle à l’œuvre de Lewis.
Afficher en entierLe Moine dont l’intrigue est difficile à résumer tant elle est peu liénéaire, raconte la déchéance du religieux le plus fanatique et irréprochable que Madrid ait connu.
De modèle de pureté et de vertu, Ambrosio va peu à peu céder à ses penchants les plus obscurs et découvrir le vice et le crime. Il est donc constamment question de bien et de mal dans ce livre. Cependant, ce qui devrait faire l’objet du jugement de valeur le plus appuyé et du manichéisme le plus terre-à-terre, la conduite du moine est finalement contée d’une manière très neutre, renforçant de beaucoup la force de l’impression que laisse le moine sur son lecteur : Ambrosio n’est-il pas finalement un être humain tout à fait banal, à l’image de tous les autres ?
Afficher en entierMon premier roman gothique : des personnages très remarquables dans une ambiance parfaitement rendue.
Afficher en entierL'exemple typique du roman gothique, avec tout ce qu'il y a de terrifiant (meurtres et labyrinthes) et surtout avec une intrigue horriblement compliquée : des entrelacs partout !
L'interprétation psychanalytique est la recherche par une jeune fille de sa sexualité à travers les multiples galeries (Antonia). La mauvaise image des couvents : il ne s'y passe guère que meurtres, séquestrations et autres faits peu recommandables. On s'est demandé à sa sortie si le livre était moral (certains passages sont assez « hard » pour l'époque). Très présente malgré tout, la religion n'est pas condamnée. de même l'innocence est jugée nécessaire. Enfin, l'amour dans tout ça ? Une jeune fille n'est pas faite pour en être privée, et surtout pas par un couvent (mais surtout pas avec un moine, que Diable !).
Afficher en entierCe roman gothique dont l’action se déroule en Espagne au XVIIe siècle fut publié en 1796 et connut un immense succès. Œuvre de jeunesse de Lewis (1775-1818), il suscita de nombreuses imitations. Les thèmes abordés, viol, inceste, parricide, magie noire, critique du monde religieux, lui valurent d’être censuré. Le Moine se situe dans les premiers rangs de l’école satanique grâce à l’ambiance de terreur qui règne tout au long du récit et aussi grâce à la peinture énergique et réaliste des passions dévorantes et irrémissibles qui animent les intervenants... Quel régal ! Le Moine relate la déchéance d'un prêtre capucin dont tout le monde célèbre la vertu, mais que la prétention et la vanité vont , jeune et belle tentatrice aidant, progressivement entraîner vers les pires turpitudes.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Matthew Gregory Lewis
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Editeurs
Gallimard : 2 livres
Actes Sud : 2 livres
Robert Laffont : 2 livres
Flammarion : 1 livre
José Corti : 1 livre
Editions Famot : 1 livre
RBA : 1 livre
Gale Ecco, Print Editions : 1 livre
Biographie
Matthew Gregory Lewis (9 juillet 1775 - 14 mai 1818) est un romancier et dramaturge anglais, souvent désigné sous le nom du « moine » Lewis, en raison du succès de son roman gothique, Le Moine (The Monk) en 1796.
Né à Londres, Lewis étudie, en vue d'une carrière diplomatique, à Westminster School et à Christ Church, à Oxford, passant la plupart de ses vacances à l'étranger dans l'étude des langues modernes ; en 1794, il se rend à La Haye comme attaché à l'ambassade britannique. Bien qu'il n'y reste que quelques mois, c'est là qu'il écrit, en dix semaines, son roman Ambroise, ou le Moine (Ambrosio, or the Monk), qui est publié pendant l'été, l'année suivante. Il obtient immédiatement un grand succès, mais certains passages sont d'une telle nature qu'un an après, le livre fait l'objet d'une injonction de restriction à la vente. Lewis publie une deuxième édition dont il a retranché tous les passages jugés répréhensibles, ce qui n'enlève rien au caractère terrifiant de l'ouvrage. Lord Byron, dans Bardes anglais et critiques écossais, écrit du « merveilleux travail de Lewis, moine ou barde, qui ferait du Parnasse un cimetière ; même le personnage de Satan pourrait redouter de demeurer en sa compagnie, et, dans son crâne, on discerne un enfer plus profond. » Le Marquis de Sade fait aussi l'éloge de Lewis dans son essai Idée sur les romans (1800).
Quels que soient ses défauts, moraux ou esthétiques, Le Moine n'empêche pas Lewis d'être introduit dans la meilleure société ; il est favorablement remarqué à la cour, et, dès qu'il a l'âge requis pour briguer un mandat, il se fait élire député d'Hindon, dans le Wiltshire, à la Chambre des Communes. Après quelques années, durant lesquelles il n'intervient jamais à la Chambre, il se retire finalement de la carrière parlementaire. Ses goûts le poussent vers la littérature, et Le Spectre du château (The Castle Spectre), en 1796, un drame musical sans grand mérite littéraire, mais qui jouit d'une longue popularité sur scène, Le Ministre (The Minister), une traduction de Kabale und Liebe de Friedrich Schiller, Rolla (1797), une traduction de Kotzebue, et nombre d'autres livrets d'opéra et de tragédies, sont publiés à un rythme rapide. Le Bravo de Venise (The Bravo of Venice), un roman traduit de l'allemand, est édité en 1804 ; après Le Moine, c'est son livre le plus connu. La mort de son père le laisse avec une grande fortune, et, en 1815, il part vers les Indes occidentales pour visiter ses domaines. Au cours de ce voyage, qui dure quatre mois, il écrit le Journal d'un propriétaire des Indes occidentales (the Journal of a West Indian Proprietor), qui sera édité à titre posthume en 1833. Il entreprend un second voyage vers la Jamaïque en 1817, dans l'espoir de se familiariser avec la condition des esclaves et trouver le moyen de l'améliorer. Épuisé, en plein climat tropical, il contracte une fièvre qui conduit à sa mort, pendant le voyage du retour.
La Vie et la Correspondance de M.G. Lewis ont été publiées, en deux volumes, en 1839. Lewis, avec Ann Radcliffe et Horace Walpole, est l'un des initiateurs du roman gothique.
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