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Alan Le May

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0 Citations 3 Commentaires sur ses livres

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de Alan Le May

Sortie France/Français : 2018-06-06

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-09-10T18:36:57+02:00
Le Vent de la plaine

L’être humain est un grand connard, un imbécile, un médisant, un colporteur de ragots et un grand crédule.

En ces temps reculés, je peux encore pardonner, ou comprendre le fait que leur pouvoir de réflexion volait plus bas que le derrière d’un cochon, leur crédulité, leur bigoterie (mais plus à notre époque).

Anybref, ce western noir nous plonge dans l’imbécilité faite Homme ou comment un type qui a perdu la raison, suite à la mort de son fils après enlèvement par les Kiowas, va faire croire à des imbéciles que leur voisin sont de mèche avec les indiens : la preuve, ils ne se font jamais attaquer parce que leur fille est d’origine Kiowas.

Ce western sombre va nous démontrer comment on peut arriver dans ses situations extrêmes à cause des médisances, le tout attisé par les rancœur et une sacré dose de racisme ordinaire.

Sans compter que l’enfer étant pavé de bonnes intentions, le bordel arrivera surtout à cause de madame Zachary qui s’est enfoncée dans son mensonge, refusant de dire la vérité à Rachel, évitant d’affronter la réalité pour se préserver, elle; de par la question innocente de l’un des Zachary, ce qui a déclenché l’irruption des Kiowas et de par l’assassinat de l’un deux, alors qu’il ne portait aucune peintures de guerre, ni armes.

Ou comment se tirer une balle dans le pied tout seul comme un grand !

Les Kiowas n’étant pas des enfants de cœur, valait mieux pas qu’ils vous tombent dessus. Les gens près de la Frontière les craignaient, ne les aimaient pas, pourtant, ils ne faisaient rien pour se protéger un peu plus.

L’auteur, au travers de son récit, nous décrit la vie dure que les colons ont endurés dans ces plaines du Texas et du Kansas car là-bas, tout était hostile : de la nature à ses habitants d’origine qui vivaient essentiellement de razzias.

Sans parti pris, il nous livre ce qu’il se passait dans ces plaines, lorsque les Kiowas tombaient sur le râble des fermiers, et je peux vous dire que ce n’était pas triste et qu’il valait mieux ne pas être une femme.

De plus, il nous donne quelques particularités des Kiowas, là où Hollywood nous a toujours montré des indiens parlant l’anglais ou des colons baragouinant leur langue, mais sans savoir si c’était la véritable. La langue Kiowa comptait 74 voyelles ! Qui le savait ?

De plus, l’auteur prend la peine de nous décrire le physique, l’allure de tous les Kiowas qui jouent un rôle important, de Striking Eagle à Seth.

Le May décrit ce qui les différencie, leur donne une vraie existence physique et fait en sorte que le lecteur ne confonde pas l’un avec l’autre et se fasse une idée de leur visage ou leur allure générale.

Comme il le fait avec la famille Zachary, dont on sait distinguer ses membres, et même avec les autres voisins, les Rawlins ou le ténébreux personnage d’Abe Kelsey. Chacun est décrit avec minutie sans pour autant en faire des tonnes, mais avec peu de mots, il les rend réalistes et vivants.

Dans son récit, l’auteur évoquera aussi cette fameuse Frontière, qui a reculé de 160km en quelques années. Autant de terres que l’on a volées aux Kiowas et qui ont été vendues par le Sud pour payer les dettes de la guerre de Sécession, notation historique tout à fait passionnante, rarement évoquée et qui m’a passionné.

Ce western, s’il fait au départ la part belle aux larges plaines désertiques, se finira en huis-clos, dans la cabane assiégée par une tribu en colère, la tension montant crescendo, les scènes d’action entrecoupées de moments d’attentes des plus angoissants.

Un western noir où le salut ne viendra pas des autres car le peu de voisins des Zachary préfèrent les laisser se faire massacrer au lieu de leur porter secours. Après, on pourra toujours récupérer leurs terres et leurs vaches.

Un western noir à l’ambiance oppressante, dense, moite à couper au couteau, où les non dits et les secrets commencent à se faire pesant, où une mère a arrangé une réalité pour elle-même, ou des gens sont crédules au point de croire un fou, où l’Homme envie sans cesse son voisin, ses terres.

Un western noir qui ne prend pas de gants pour décrire certaines exactions commises par les indiens, ni pour critiquer le gouvernement qui reniait toujours ce qu’il signait ou promettait, ni pour dénoncer la bigoterie de certains pionniers, ce qui les rendaient égoïstes et aveugles à tout le reste.

Un western noir réaliste, dur, âpre, où la nature est hostile, sans pitié pour les Hommes et les bêtes, et où la vie n’était pas facile, les mauvaises années étant plus nombreuses que les bonnes.

Un excellent western noir !

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Commentaire ajouté par POUX3456 2022-07-03T08:21:56+02:00
Le Vent de la plaine

Voilà le roman qui a inspiré le cinéaste John Huston en 1960. Un western âcre, dans lequel une famille se débat face aux avanies et à un climat particulièrement peu amène. La terre est néanmoins précieuse, au point que les colons s’opposent à la tribu indienne locale. De surcroît, un vieil ennemi des Zachary répand la rumeur selon laquelle leur fille ne serait pas de leur sang. Plutôt une squaw arrachée aux siens alors qu’elle était bébé. Puis, le soufflé retombe. Jusqu’au matin où un groupe de Kiowas vient proposer de l’échanger contre quelques chevaux. En fait, elle serait la sœur d'un des guerriers. Dans l’hypothèse d’un refus, chacun sait qu’un conflit armé éclatera. Servi par une écriture soutenue, ce récit propose une intrigue remplie de paradoxes, sans bons ni méchants, chacun partant de son point de vue avec, en ligne de mire, un objectif à atteindre : récupérer la jeune femme et, dans l’autre camp, la garder coûte que coûte. Les rapports y deviennent du coup extrêmement complexes et conflictuels, jouant sur les différences qui opposent deux cultures, tout en insistant sur la violence d’une époque, avec des étrangers qui s’appropriaient des territoires sans se soucier de ceux qui les utilisaient précédemment. Comme toute installation, celle-ci s’est opérée par la force. Alan Le May propose une vision différente de celle à laquelle le cinéma et la littérature nous avaient habitués. Les Blancs y sont capables d’une férocité incroyable en allant, par exemple, massacrer un village; alors que les natifs sont présentés avec dignité et sagesse. Chose qui n’empêche pas leur détermination. D’ailleurs, le premier sang versé est celui d’un Kiowa venu pacifiquement, un « sale peau-rouge » comme l’affirme un protagoniste !

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Gallmeister : 1 livre

Editions Télémaque : 1 livre

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