Cristina Rodríguez

Efficace et rythmé.

On ne s'ennuie pas devant, l'intrigue est bien développé et construite. L'auteur m'a surpris à plusieurs reprises même si je m'attendais à certains rebondissement. Les personnages sont très ambigu, bien construit et on entre facilement dans ce livre. Sans être un des " grands " du genre il fait parti de ceux qu'on lit avec plaisir.

Un bon moment en perspective.

J'avais découvert Thyia de Sparte à sa sortie, en 2004. La première et la quatrième de couverture m'avaient enthousiasmée, aussi, avais-je aussitôt acheté le bouquin que j'avais dévoré en deux jours. Quand on est fan d'histoire ancienne, difficile de résister à une telle tentation, surtout quand l'intrigue se déroule dans la Grèce ancienne du Vème siècle avant notre ère, période pas très souvent abordée en littérature à l'époque de mon achat... L'immersion avait été totale et le personnage d'Anaxagore juste "Rhââ lovely" !!!( En plus c'est un chevelu, que demander de plus ?...).

Du coup, quand ma binômette Cassie m'a proposée une lecture commune ai-je accepté avec un immense plaisir... d'autant que cela faisait des années que je ne l'avais pas relu (oui, j'adore lire et relire et re-relire les livres qui m'ont marquée, et celui-ci faisait parti de mes livres-doudou, avec Les Enfants de la Terre d' Auel).

J'ai donc savouré cette relecture. J'adore toujours autant le foisonnement de détails historiques qui s'intègrent parfaitement à l'histoire, nous immergeant complètement à cette époque lointaine, et ce, sans aucune lourdeur...

Et j'ai bien sûr à nouveau succombé pour la belle brute blonde ! Comment résister à ce personnage fascinant et mystérieux ? Et pourtant, au début, le portrait qu'en donne l'héroïne n'est pas vraiment flatteur. Le lecteur est en effet tributaire de la vision toute personnelle que Thyia porte sur l'orgueilleux guerrier spartiate, qu'elle juge arriviste, violent et auquel elle ne pardonne pas l'influence néfaste qu'il semble exercer sur Brasidas, son frère chéri.

Des circonstances dramatiques vont pousser la jeune fille à entrer sous une fausse identité au service d'Anaxagore pour mieux l'approcher et s'en venger. Or, au contact de son nouveau maître et de ses familiers, elle va aller de cruelles désillusions en révélations fracassantes, qui vont ébranler profondément ses préjugés.

C'était absolument passionnant de découvrir la personnalité du Spartiate en même temps que sa plus fervente ennemie. Des pans de son passé et de ses rêves brisés nous sont révélés, le rendant terriblement attachant.

Par contre, j'ai trouvé quelques longueurs dans la deuxième partie du roman, quand Anaxagore est enlevé et que ses amis se lancent à sa recherche. J'avais l'impression que tout s'enchaînait trop vite, rendant invraisemblables certaines situations !

Pour conclure, un roman palpitant qui nous transporte littéralement dans cette Sparte de l'Antiquité. A condition d'accepter le postulat de départ : une jeune fille travestie en homme arrive à vivre parmi des guerriers en jupette sans se faire démasquer (cela aurait été plus logique, vu l'époque et l'éducation spartiate, que le rôle de Thyia soit tenu par un jeune homme !). Personnellement, j'y ai adhéré sans conteste. Les personnages principaux comme secondaires ont tous quelque chose d'intéressant à montrer. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié Herpys et Méandre, deux protagonistes atypiques et attachants.

Bref, une relecture délicieuse. Et franchement, cet Anaxagore, quel homme !

J'ai tout simplement adoré. L'intrigue va crescendo, les rebondissements rythment la lecture et à aucun moment on ne s'ennuie. Dire que ce livre dormait dans ma PAL depuis plus d'un an. Livre à recommander sans problème.

Pour sa quatrième aventure, Kaeso traverse donc la Méditerranée. Ce polar historique se compose d'un faisceau d'intrigues, avec des enquêteurs et des intérêts différents en jeu. Le contexte historique et politique est passionnant, autour de la colonisation de l'Egypte, des tensions que cela génère et du règne finissant de Tibère. Kaeso, héros sans peur et sans reproche, montre un côté plus sombre.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2018/08/rome-broie-les-egyptiens-sous-la.html

Pour l’exactitude historique… on repassera. Il ne faut surtout pas aborder ce livre comme une biographie romancée puisqu’il s’agit d’une œuvre de fiction. Et c’est principalement ce qui m’a déplu concernant la relation du protagoniste avec Néron, pourtant si intéressante à étudier.

Le mot de l’auteure à la fin du roman a surtout retenu mon attention en ce que celle-ci tente d’expliquer pourquoi son œuvre est une fiction qui ne doit pas être prise comme un travail d’historienne. En effet, elle prétend tout d’abord vouloir faire connaître le personnage de Sporus, qui est en effet trop peu étudié, mais elle le présente bien malheureusement comme une personne qu’il n’était pas vraiment et fantasme l’histoire de sa vie (ce que je ne saurais d’ailleurs pas lui reprocher, les sources d’information à ce sujet étant très maigres).

Ensuite, elle prétend ne pas avoir eu envie de présenter les « trop complexes » rouages moraux, religieux et politiques de l’époque pour mieux éviter de perdre le lecteur moyen, justifiant ainsi de nombreuses lacunes de son texte. Ce n’est d’ailleurs pas franchement compréhensible ni très futé dès lors que pour manipuler le personnage de Néron, il faut nécessairement le replacer dans son contexte. Par ailleurs, elle prétend qu’il ne peut pas être décrit de manière manichéenne, et c’est bel et bien le cas - on met ici le doigt sur la question des biais des sources primaires et de leurs abréviations. Cependant, elle fait de "son" Néron un personnage bancal presque plus déséquilibré que celui que Suétone et ses confrères nous ont vendu, en ce qu’il pouvait avoir de terrifiants accès de colère et être perçu comme un véritable monstre, puis devenir un petit agneau dont Sporus tombe amoureux en un claquement de doigts.

Nulle mention des nombreux crimes qui lui sont d’ailleurs imputés, démentis ou non par la communauté scientifique, ni des raisons personnelles et spirituelles qui l’ont poussé à épouser Sporus (la ressemblance avec Poppée est vaguement évoquée puis reléguée au second plan). C'est dommage, l'intrigue aurait vraiment gagné en profondeur !

Alors oui, si j'ôte ma casquette de chercheur en histoire ancienne, je peux dire que j’ai apprécié cette lecture car il s’agissait d’une fiction divertissante comme je les aime. C’était bien écrit, il y avait une bonne balance entre l’action et l’introspection. J'ai principalement été décontenancé par ce travail de « réhabilitation des personnages », comme l’auteure l’a elle-même qualifié : si Néron est effectivement un bon exemple pour s'y essayer, j'ai trouvé le résultat à la fois fragile et mal amené.

Le souci reste que ces personnages auraient très bien pu être fictifs : le roman serait resté tout aussi bon. Et, hélas, c'est là qu'est l'os.

Les seuls points noirs que j’ai pu relever, je les ai évoqués plus haut et je sais pertinemment qu’ils ne dérangeront pas la majorité des lecteurs (pour peu qu’ils soient plus indulgents que moi sur le côté peu authentique de la chose). Après tout, c'est une fiction. Mais comme toute fiction historique, celle-ci emprunte de multiples raccourcis et contribue à fausser l'image de personnages et de périodes que tant de spécialistes s'acharnent à dépeindre correctement.

Quel plaisir de suivre les aventures de Bélial ! Ce petit chat à la fois drôle, émouvant et attendrissant.

C'est Bélial lui même qui raconte son histoire et c'est une véritable bouffée d'air frais.

L'auteur arrive à réellement faire croire que c'est le chat qui parle et franchement voir les humains à travers les yeux de ce chaton est absolument génial.

Je ne peux que conseiller ce livre !

Comme l'explique l'auteure à la fin du livre, l'histoire de Sporus est romancée. Ne connaissant pas très bien cette période historique, cela ne m'a pas dérangé outre mesure, mais cela peut vous faire tiquer si vous la connaissez plus profondément que le lecteur moyen.

Sporus est le premier livre que j'ai lu (ou devrais-je dire dévorer) après une (très) longue pause. Sporus est un roman drôle, rafraîchissant qui nous fait ressentir toutes sortes d'émotions. Le style d'écriture est plutôt agréable et les personnages sont attachants ou détestables, à vous de choisir ! Tout au long de la lecture, plusieurs contextes historiques et politiques se précisent et il était fort bon de pouvoir apprendre plusieurs choses tout en lisant. Les informations données dans le livre sont tout de même à prendre avec des pincettes. Faire des recherches pour démêler le vrai de l'imaginaire était plutôt intéressant et j'en suis ressorti plus informé sur le sujet.

Sporus est le livre parfait si l'on cherche une lecture agréable sans prise de tête avec un fond d'histoire ! Je recommande !

Une lecture agréable sur un personnage réel et méconnu du grand public. On connait peu de choses sur la vraie vie de Sporus, mais l'auteure arrive tout de même à nous intéresser à lui à travers cette fiction et nous donne même envie de nous informer sur sa vraie histoire.

D'une manière assez libre, Cristina Rodríguez nous raconte l'histoire de Sporus, personnage assez peu connu qui œuvra dans l'entourage de Néron.

Bien que le côté historique soit très librement abordé, j'ai apprécié de retrouver l'époque, et de me pencher sur le règne du controversé Néron. Largement romancée, cette histoire est difficile à lâcher. La personnalité de Sporus dépeinte avec humour nous attache à lui sans difficulté et je dirais même avec plaisir.

Une lecture vraiment sympa...

Très intéressée par l'histoire de Sparte et par les guerres médiques, j'ai passé un excellent moment à la lecture de ce roman addictif, aux personnages attachants. Il ne manque pas d'action - même si, effectivement, les très nombreux détails sur les modes de vie et les coutumes spartiates ont peut-être dérouté certains. L'histoire est bien documentée et donne envie d'en savoir plus sur les véritables évènements.

J'ai lu ce roman en une journée et j'ai été triste de quitter cette histoire en lisant la dernière page :)