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Petit-fils d’architecte et fils de peintre, Jean Boisselier aurait découvert sa vocation pour l’art et l’architecture de l’Asie du Sud-Est devant une reproduction du temple d’Angkor Vat publiée dans l’Illustration, à l’occasion de l’exposition coloniale de Marseille de 1922. Il entre à l’École des beaux-arts, où il suit les cours de Paul Bellugue, auteur d’un article sur « L’anatomie des formes et la statuaire khmère ancienne » (1924-1926) ; il devient professeur de dessin avec l’espoir de rejoindre l’École des arts cambodgiens, fondée par George Groslier. Au début de la guerre, il est rappelé en tant qu’officier de réserve, mais il est fait prisonnier en juin 1940 et ne sera libéré qu’en 1945. Durant sa captivité, il conserve des contacts avec le musée Guimet et donne des cours de dessin et d’histoire de l’art khmer. À son retour en France, Jean Boisselier suit l’enseignement de Philippe Stern à l’École du Louvre, dont il obtient le diplôme avec une thèse sur l’évolution de la statuaire khmère.
En 1949, il part seconder Henri Marchal à Angkor, où il ne restera cependant que quelques mois, car, dès 1950, il est nommé Conservateur du musée de Phnom Penh, où il reprend l’inventaire des collections et met en place un programme de restauration. Délégué de l’EFEO au Cambodge en 1951, puis responsable de la direction scientifique des travaux de la Conservation d’Angkor en 1953, il participe, en 1955, au transfert de la direction du musée et de l’Institut bouddhique aux autorités cambodgiennes. Il quitte alors le Cambodge pour se rendre tout d’abord en Thaïlande, où il découvre les peintures murales des grandes pagodes et s’intéresse au site d’Uthon et à la période de Dvâravatî.
De retour à Paris, il démissionne de l’EFEO pour entrer au CNRS et prendre la succession de Pierre Dupont à l’Institut d’art et d’archéologie. Il y enseigne , tout en conduisant une étude de la statuaire du Campa, dont, à la suite de Philippe Stern, il révise la chronologie (1963). À partir de 1964, il reprend des missions ponctuelles en Thaïlande, où il donne de nombreuses conférences à l’université de Silpakorn et participe aux fouilles de Dambegoda au Sri Lanka. Après l’éclatement de l’Institut d’art entre Paris-I, Paris-III et Paris-IV, il est nommé directeur de l’UER Inde, Orient, Afrique et de la formation de recherche « archéologie et civilisations de l’Asie du Sud et du Sud-Est » de l’université Paris-III (1970-1980). Il est enfin nommé membre du Conseil de l’université et docteur honoris causa de l’université de Silpakorn en 1983.
Jean Boisselier n’a finalement passé que cinq ans au Cambodge et il a attendu près de dix ans avant de retourner en Thaïlande. Pourtant, ces séjours l’ont conduit à une grande sympathie avec les pays qu’il étudiait et à en adopter les principes religieux. Par ailleurs, qu’il s’agisse de l’inventaire du musée de Phnom Penh, de ses ouvrages sur la statuaire ou la peinture et, dans une perspective plus large, de son manuel d’archéologie, ils sont par leur précision textuelle et graphique des références indispensables pour tous ceux qui s’intéressent à l’art de l’Asie du Sud-Est.
Biographie
Petit-fils d’architecte et fils de peintre, Jean Boisselier aurait découvert sa vocation pour l’art et l’architecture de l’Asie du Sud-Est devant une reproduction du temple d’Angkor Vat publiée dans l’Illustration, à l’occasion de l’exposition coloniale de Marseille de 1922. Il entre à l’École des beaux-arts, où il suit les cours de Paul Bellugue, auteur d’un article sur « L’anatomie des formes et la statuaire khmère ancienne » (1924-1926) ; il devient professeur de dessin avec l’espoir de rejoindre l’École des arts cambodgiens, fondée par George Groslier. Au début de la guerre, il est rappelé en tant qu’officier de réserve, mais il est fait prisonnier en juin 1940 et ne sera libéré qu’en 1945. Durant sa captivité, il conserve des contacts avec le musée Guimet et donne des cours de dessin et d’histoire de l’art khmer. À son retour en France, Jean Boisselier suit l’enseignement de Philippe Stern à l’École du Louvre, dont il obtient le diplôme avec une thèse sur l’évolution de la statuaire khmère.
En 1949, il part seconder Henri Marchal à Angkor, où il ne restera cependant que quelques mois, car, dès 1950, il est nommé Conservateur du musée de Phnom Penh, où il reprend l’inventaire des collections et met en place un programme de restauration. Délégué de l’EFEO au Cambodge en 1951, puis responsable de la direction scientifique des travaux de la Conservation d’Angkor en 1953, il participe, en 1955, au transfert de la direction du musée et de l’Institut bouddhique aux autorités cambodgiennes. Il quitte alors le Cambodge pour se rendre tout d’abord en Thaïlande, où il découvre les peintures murales des grandes pagodes et s’intéresse au site d’Uthon et à la période de Dvâravatî.
De retour à Paris, il démissionne de l’EFEO pour entrer au CNRS et prendre la succession de Pierre Dupont à l’Institut d’art et d’archéologie. Il y enseigne , tout en conduisant une étude de la statuaire du Campa, dont, à la suite de Philippe Stern, il révise la chronologie (1963). À partir de 1964, il reprend des missions ponctuelles en Thaïlande, où il donne de nombreuses conférences à l’université de Silpakorn et participe aux fouilles de Dambegoda au Sri Lanka. Après l’éclatement de l’Institut d’art entre Paris-I, Paris-III et Paris-IV, il est nommé directeur de l’UER Inde, Orient, Afrique et de la formation de recherche « archéologie et civilisations de l’Asie du Sud et du Sud-Est » de l’université Paris-III (1970-1980). Il est enfin nommé membre du Conseil de l’université et docteur honoris causa de l’université de Silpakorn en 1983.
Jean Boisselier n’a finalement passé que cinq ans au Cambodge et il a attendu près de dix ans avant de retourner en Thaïlande. Pourtant, ces séjours l’ont conduit à une grande sympathie avec les pays qu’il étudiait et à en adopter les principes religieux. Par ailleurs, qu’il s’agisse de l’inventaire du musée de Phnom Penh, de ses ouvrages sur la statuaire ou la peinture et, dans une perspective plus large, de son manuel d’archéologie, ils sont par leur précision textuelle et graphique des références indispensables pour tous ceux qui s’intéressent à l’art de l’Asie du Sud-Est.
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