François Boucq
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.37/10Nombre d'évaluations : 167
0 Citations 83 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Esprit, est-tu là ?
Au cours d’une patrouille, Azami, bodybuildeuse et flic, trouve un bébé abandonné dans une ruelle. Elle décide de le garder et de l’adopter. C’est le début d’ennui pour Azami. Ils voient le passé trouble et dangereux de Pavel ressurgir ainsi que ses ennemis prêts à tout pour récupérer l’enfant.
Une enquête qui nous emmène au cœur de trafic insoupçonné, spiritualisme et croyance.
Un récit original dans une ambiance irréelle que j’ai pris plaisir à découvrir.
Afficher en entierUn documentaire fascinant qui permet au lecteur de suivre l'ensemble du procès des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher qui ont eu lieu en janvier 2015.
Ce livre fait prendre conscience de l'importance de la parole dans le procès pénal. Parole de la victime autant que celle de l'accusé. En effet, elle permet de mettre en lumière la vérité afin de concourir à l'énoncé de réponses sous la forme de peines.
Le travail de l'auteur, qui retrace un procès ayant duré plus de deux mois, est fascinant. Les débats sont retranscrits et racontés avec une telle précision que le lecteur se sent comme s'il y avait assisté.
Afficher en entierJr l'ai lu deux fois dans le même après midi.
Le rythme est très bon et les dessins superbes.
Afficher en entierUne superbe bande dessinée qui aborde encore aujourd'hui un sujet qui a été la guerre d'Algérie. Une excellente remise en mémoire des actes et effets liés à cette guerre traitée malgré tout avec un certain humour surtout au sujet des Généraux
Afficher en entierVraiment sympathique ce récit ! J'ai bien aimé l'histoire sous forme de destins croisés, reliés par un objet. Et la phrase final punch bien pour conclure ce one shot. Toutes les petites histoires ne se valent pas, certaines m'ont plus plues que d'autres, tout comme les styles de dessins. Mais malgré tout, je trouve que les différentes "pattes" graphiques collaient bien à l'ensemble.
Afficher en entier1947. Moscou. Paul et ses parents, émigrés américains, font l'objet d'une arrestation et sont condamnés pour espionnage. Ce sont les goulags qui les attendent. C'est dans ces camps que Paul va grandir, à l'orphelinat d'abord, puis dans le clan de Kiril-la-Baleine ensuite. C'est là également qu'il perfectionne son talent pour les dessins et le tatouage, au milieu d'une violence incommensurable.
1970. New York. Paul est tatoueur et aide la police dès qu'il le peut, en élaborant divers portraits-robots. Mais c'est impuissant qu'il est face au "Bad Santa", violeur et égorgeur de femmes, qui ne laisse aucun indice derrière lui... jusqu'à ce qu'il s'en prenne à la mère de sa petite amie...
Entre passé et présent, Paul se raconte et nous révèle petit à petit l'enfant qu'il était et l'homme qu'il est devenu. Paul a côtoyé deux mondes qui se distinguent l'un de l'autre : l'un en URSS, dans lequel il a connu la loi du plus fort et les violences qui en découlent, celles des chefs de gangs, avec lesquelles il a dû s'accommoder et participer pour survivre ; le second à New York, où il a recommencé de zéro et dans lequel il s'est découvert une âme de justicier. De tout cela, en découle un personnage principal fort, intéressant, charismatique, secret, qu'un passé douloureux et hors du commun a forgé. Un personnage puissant si l'on peut dire, qui ne manque en rien de profondeur et qui donne toute son âme à cette bande dessinée.
L'intrigue, dans laquelle le passé de Paul finit par rejoindre son présent, est plutôt bien construite, et nous tient quelque peu en haleine puisqu'on veut savoir comment Paul a réussi à quitter sa prison sibérienne, autant qu'on veut connaître l'identité du meurtrier.
Les graphismes qui l'accompagnent font preuve d'efficacité et d'un certain réalisme. Les menus détails, les couleurs ternes, les traits fins mais nombreux et acérés, les visages peu agréables visuellement mais aux expressions évocatrices, collent assurément avec l'ambiance et la violence des sujets abordés.
J'ai choisi cette bande dessinée un peu par hasard à la bibliothèque, toujours dans mon objectif de découvrir un peu plus les différents univers que nous propose le neuvième art. Je ne le regrette pas, Charyn et Boucq nous offrent ici un livre graphique puissant, vibrant de violence autant que d'humanité.
(Âmes sensibles s'abstenir : les actes de viol, pédophilie et meurtre ne sont que très peu dissimulés.)
Afficher en entier"New York Cannibals" fait suite à "Little Tulip" que j'ai lu récemment et qui m'a beaucoup plu. On retrouve Paul/Pavel qui, bien qu'il continue de jouer un rôle très important, laisse la vedette à Azami Tanaka, sa fille adoptive, que j'avais prise pour sa petite amie dans le tome précédent [Une scène au lit sans équivoque m'avait poussé à le croire, mais en y jetant un œil une nouvelle fois, je m'aperçois qu'il s'agissait sans doute (peut-être ?) de la mère d'Azami...].
Les événements se déroulent vingt ans après, en 1990, à New York. Azami est agent de police, pratique le culturisme dont la prise de stéroïdes l'a rendue stérile. Alors quand elle trouve un nourrisson dans une poubelle, elle décide de l'adopter. Paul, dubitatif sur le moment, va finir par la soutenir et l'aider à s'en occuper. Aucun des deux n'auraient pu imaginer que ce bébé les emmènerait dans d'obscures mystères et réveillerait le passé de Paul...
L'intrigue de ce thriller, si on peut le considérer comme tel, ne m'a guère convaincue : un peu trop tirée par les cheveux à mon goût, jouant un peu trop avec le surnaturel également, nous offrant des hasards qui relient passé et présent un peu trop facilement. J'y ai relevé aussi quelques incohérences avec le tome précédent, encore frais dans ma tête.
J'ai en revanche apprécié les personnalités des protagonistes les plus importants. C'est eux qui, à mon humble avis, donnent toute la force d'âme de cette bande dessinée, superbement bien campés dans ce New York sombre et violent, cruel et sanguinaire. Ils apportent la dose juste de lumière et d'humanité dont on a besoin au milieu des trafics scabreux auxquels ils sont mêlés.
Rien à dire de plus sur les dessins, pareils au tome précédent : des traits fins mais nombreux, précis et détaillés, un peu plus colorés peut-être mais toujours très sobres, des visages peu amènes mais plutôt expressifs. Des dessins qui s'harmonisent avec l'ambiance dépeinte et la laideur des événements (passé douloureux, violences, cannibalisme, trafics en tout genre, exploitation des plus pauvres).
Cette suite n'était pas vraiment utile à mon sens, le premier se suffisant largement à lui-même. Mais même si j'ai trouvé que l'intrigue de "New York Cannibals" n'était pas aussi bien construite que celle de son prédécesseur, j'ai apprécié retrouver Paul et Azami, deux personnages émérites et charismatiques, tout comme l'ambiance noire et brutale dépeinte.
Afficher en entierUne belle histoire où s'entremêle l'histoire des personnages à travers les époques et les cultures.
C'est un savant mélange entre l'horreur et le suspense avec quelques touches d'imaginaires.
Afficher en entierJ'ai adoré le premier tome que ce soit en terme de scénario ou de dessin. Je lirai la suite !
Afficher en entierJ'ai apprécié ce tome en terme graphique. Je suis beaucoup moins convaincu en terme de scénario et de traitement des personnages. J'attends quand même la suite !
Afficher en entierOn parle de François Boucq ici :
2018-03-08T13:58:43+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de François Boucq
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Casterman : 20 livres
Le Lombard : 12 livres
les Humanoïdes Associés : 10 livres
Dargaud : 5 livres
Glénat : 4 livres
BD Must : 1 livre
Les points sur les i : 1 livre
Bamboo Édition : 1 livre
Biographie
1955 : Naissance de François Boucq le 28 novembre à Lille.
1974 : Boucq entame sa carrière de dessinateur dans Le Point, L'Expansion, Play-Boy, au Matin de Paris, à qui il livre régulièrement de pertinentes caricatures politiques. L'année suivante, il publie dans Mormoil, en même temps qu'il se consacre à la rénovation du carnaval de Lille. Il délaisse temporairement le dessin.
1978 : Parution dans Pilote de ses premiers Cornets d'humour (réédités en album, huit ans plus tard, sous le titre La Vie, la mort et tout le bazar), sur des scénarios de son ami Philippe Delan. En 1980, Fluide Glacial accueille Les Leçons du Professeur Bourremou (avec Pierre Christin), puis les premières aventures de Rock Mastard (avec, encore, Philippe Delan). Boucq est encore très influencé par Alexis, l'un des maîtres, trop tôt disparu, de l'humour absurde.
1983 : Boucq change de refuge. Il dessine désormais pour le journal (A Suivre) des histoires courtes où se manifestent ses préoccupations graphiques, proches de celles d'un Gotlib ou d'un Goossens: recherches sur les couleurs, la perspective et la narration. Des récits compilés dans Les Pionniers de l'Aventure humaine, Point de fuite pour les braves, La Pédagogie du trottoir et La Désiroire effervescence des comprimés. Parmi les personnages de ces albums, un certain Jérôme Moucherot, qui accèdera au rang de vedette dans Les Dents du Recoin, en 1993
1984 : Rencontre avec le romancier américain Jerome Charyn. En naîtront deux récits, La Femme du Magicien, Prix du meilleur album au festival d'Angoulême deux ans plus tard, et Bouche du Diable.
1991 : Avec Alexandro Jodorowsky, Boucq entame une trilogie mystico-fantastique, Face de Lune.
1992 : Un passage par Antenne 2, où Boucq illustre l'Actualité pour l'émission Si ça vous change. La même année, il croque sur le vif le festival de Cannes. Illustration toujours, pour Karim en 1993, et l'album Un Point c'est tout!, pour Jerome Charyn en 1994, dont il met en images Du Ventre de la Bête, son carnet de "voyage" à New York. Boucq prête également son talent prolifique aux revues Corto, Science et Vie Junior, Messages, à des travaux publicitaires (pour le théâtre du Granit notamment, Alph'Art de la communication à Angoulême en 1998), à des ouvrages collectifs (La Bande à Renaud, Les Pires Noëls, Le Violon et l'Archer, La Bibliothèque fantastique ou Sales petits Contes), à un court métrage, Mea Culpa, tiré d'une de ses bandes dessinées et présenté en avant première à Angoulême en 1998.
1994 : Dans (À Suivre), Boucq donne une nouvelle ampleur à ses élucubrations en y créant les personnages de La Mort et Lao Tseu.
Janvier 1998 : Boucq est adoubé par ses pairs et devient membre de l'académie d'Angoulême. Il reçoit le Grand Prix de la Ville qui fait de lui le président de l'édition suivante, en 1999.
Janvier 1999 : Sortie pour la présidence du Trésor de l'Ombre, recueil de fables écrites par Alexandro Jodorowsky et merveilleusement illustrées par François Boucq.
2001 : La collaboration avec Jodorowsky se poursuit avec la parution d'Un diamant pour l'au-delà, premier tome de la série Bouncer. Les deux auteurs s'essayent au genre du western.. et c'est plutôt très réussi!
2005 : Réedition de La femme du magicien chez Casterman .Surdoué de la manipulation et de l'illusion, Edmond est un magicien séduisant. Si séduisant qu'à quelques années de distance, il envoûte la jeune Rita et sa mère, Wednesday, entraînant l'une et l'autre sur les scènes de music-hall du monde entier.
2006 : Sortie de coïncidence chez les éditions On a marché sur la bulle, ouvrages de réflexion sur la bande dessinée. De l'image du scénario à l'écriture du dessin, petite expérience sur les relations entre auteur scénariste, auteur dessinateur et lecteur.. Douze dessinateurs livrent leur vision mise en scène et dessinée d'une page de scénario de Fabien Vehlmann, où il est question de petites cuillères, de coïncidences, de mairies et de chorégraphie. La même année paraît "La proie des Louves", suite et fin du second cycle de "Bouncer".
© Humanoïdes Associés
Afficher en entier