Alain Gillot

Un superbe livre! Même si, n'étant pas amat(eur/rice) de football, certains concepts techniques m'ont laissé(e) dans l'incompréhension, je trouve que ça en vaut largement le coup!

https://lamouchequilouche.wordpress.com/2015/04/19/la-surface-de-reparation-alain-gillot/

La surface de réparation me fait de l’œil depuis sa sortie, toute récente. Déjà, la couverture est toute belle, et le sujet du roman m’intrigue et m’intéresse beaucoup : l’autisme.

Celui-ci est très bien abordé dans ce livre. Alain Gillot s’est visiblement très bien documenté. Il a su incorporé ce sujet dans l’histoire d’une jolie façon, subtile. Son écriture est nuancée, belle, avec quelques pointes d’humour bien dosées. A aucun moments je me suis ennuyée dans ma lecture, à aucun moment j’ai sauté des pages, même lorsque ça parlait de football. Et ça, pour ma part, l’auteur a commis un exploit ! J’ai le foot en horreur, et n’accroche absolument pas aux romans traitant des sujets sportifs. Pourtant, ici, c’est passé crème. Le sport n’est pas trop envahissant, n’empiétant pas trop sur le livre, mais reste assez important pour y voir une utilité. Ce qui m’a plu, c’est que Alain Gillot n’a pas une vision fermée ; il trouve le moyen de se moquer du sport qu’il affectionne, à travers le personnage du Docteur Vandrecken.

J’ai également beaucoup appréciée l’histoire d’amour entre le narrateur, Vincent, et cette demoiselle. Certes, leur relation est devinable à des kilomètres, mais elle est mignonne, bien amenée. Tout comme le football, elle apporte quelque chose de plus au roman sans empiéter sur la substantifique moelle de ce livre.

La relation Léonard-Vincent.

Léonard est le neveu du Vincent, ours des cavernes mal léché. Léonard a 13 ans, mais aucunes activités qu’un jeune de son age feraient l’intéresse. Léonard préfère la complexité des échecs. Nous sommes immédiatement intrigué par ce bonhomme. Vincent et lui sont des aimants, s’accrochant et se repoussant. Mais ils s’apprivoisent petit à petit, chacun obligés de sortir de sa zone de confort. Leur relation est presque magique.

Mais La surface de réparation ne parle pas seulement de l’autisme. Il décrit également la violence familiale et la situation précaire des vieilles personnes. Encore une fois, ces sujets sont amenés subtilement, doucement. Ça a de l’impacte.

La surface de réparation est un titre bien choisie, à double sens. Un terme de football et un autre plus terre-à-terre. Léonard et Vincent se réparent tous les deux. Ils se réparent et réparent également leur entourage, et surement même le lecteur. C’est pourquoi ce roman est un coup de coeur. Alain Gillot appuie là où ça fait mal comme là où ça fait du bien. Un « feel-good book » tout en subtilité. J’aime ça.

C'est un très bon livre où les personnages sont très attachants... L'histoire se déroule sur un drame familiale où tout le monde fini par se retrouver...

Attention toutes fois à ne pas généraliser les capacités des personnes atteintes du syndrome d'Asperger, ce ne sont pas tous des génies des échecs... Ils ont des particularités, des capacités de mémorisation et surtout des centres d'intérêts très spécifiques...

Mais ce livre explique aussi la manière dont son traité les Aspergers... A découvrir...

Merci M. Gillot

Un livre comme celui ci ne laisse pas indifférent.

La couverture est envoûtante et en lien avec l'histoire. Le livre raconte l’histoire d’une rencontre entre un homme qui n’attend plus rien de la vie et son neveu atteint du syndrome d’Asperger qui a une autre vision de la vie. C’est le retour à la vie et l’intégration d’un enfant différent. Chacun apportera à l’autre ce q’il lui manquait.

Une rencontre éblouissante et qui va faire tomber le préjugés et les acquis de beaucoup.

A travers la couverture, on pourrait simplement voir un enfant comme les autres mais le sens de cette illustration prend son sens après la lecture. Il en est de même pour le titre. Il comporte un double sens.

Pour ceux qui ont lu le résumé, le thème du football est fortement présent. Le titre pourrait être évident et bien ce n'est pas le cas. La surface de réparation ne se limite pas seulement a un emplacement sur le terrain, c'est un tout. C'est aussi ce qui se trouve au fond de chacun de nous. A notre façon, nous avons tous des blessures, des failles que nous essayons de réparer par nous même.

Je ne suis pas fan de foot pour ne pas dire que je n'aime VRAIMENT pas ce sport. de plus, je n’y connais pas grand chose! Or, ici il prend un sens nouveau. Ce n’est pas seulement un sport mais plus une "thérapie", un moyen pour que Léonard se découvre et s'ouvre au monde extérieur. C’est aussi ce qui le permet de se rapprocher de son oncle, de créer un lien avec lui à sa façon. De plus, le fait que cet enfant soit atteint du syndrome d’Asperger m’a intrigué. C’est un syndrome proche de l’autisme faisant de Léonard un enfant inexpressif et surdoué aux échecs.

L’histoire pourrait se définir en deux parties. La première se résumant plus au foot, à l’arrivé de Léonard dans la vie de Vincent, cet homme qui n’attend plus rien. Son monde va littéralement changé avec la survenu de cet enfant. L’un comme l’autre ne vont cesser de s’adapter. Ils ne sont pas si différent l’un de l’autre. ils sont en marge de la société, des incompris. L’un n’a plus le goût de rien, isolé de tout contact avec la société, et l’autre un enfant qui est dans son monde. Ils vont apprendre à se connaître, à s’adopter pour vivre ensemble.

La deuxième partie c’est le moment de la séparation entre Vincent et Léonard. C’est une fracture, la mère ressurgit de nul part, elle qui ne comprend rien à son fils et n’essaie pas de le comprendre, de l’aider. J’ai trouvé cette partie plus sombre, plus triste dans le sens où les personnages perdent leur raison d’avancer, de se reconstruire. C’est comme un abandon, un retour à l’avant.

L'histoire et l'écriture sont a la fois légères et poignantes. Le rythme est soutenu et reste le même malgré le changement d’ambiance entre ces deux parties que j’ai dissocié. Un récit qui prend aux tripes et donne un coup au coeur. Ma vision des choses a changé après cette lecture. Le thème abordé est fort et intense. Je ne connaissais pas ce syndrome. Ici, il n’y a pas de place au clichés. La lecture est entraînante et favorisé par un langage simple et fluide, un récit vivant qui chamboule le lecteur.

Chacun trouvera ce qu’il veut dans ce roman. Chacun pourra en faire une interprétation différente. Je vois de l’espoir, une reconstruction difficile mais qui se fait petit à petit. C’est comme un long chemin où l’on ne sait pas d’où l’on vient, ce qu’on était avant mais que maintenant, ce sera différent, beau et qu’on aura où l’on veut aller. Une chemin qui se trace au fils des pages, avec ses hauts et ses bas. Un chemin semé d’embûches vers la quête du bonheur et cette « surface de réparation ».

Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour cette belle découverte et l’auteur pour ce beau récit.

Un livre très agréable à lire, ce qui est bien c'est que même ceux qui sont pas fan de foot peuvent comprendre ce qui se passe.

https://mademoisellemaeve.wordpress.com/2017/04/19/la-meilleure-chose-qui-puisse-arriver-a-un-homme-cest-de-se-perdre-alain-gillot/

J’avais beaucoup aimé le premier roman d’Alain Gillot, La surface de réparation. Sans être inoubliable, cette histoire m’avait donné du baume au cœur. En voyant la couverture du second roman de l’auteur et le titre à rallonge, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano.

Mais si les deux romans ont la même volonté – celle de nous rendre heureux – à mon avis, la comparaison s’arrête ici. Car là où j’ai trouvé de la maladresse chez Raphaëlle Giordano, il n’y en a pas chez Gillot et La meilleure chose qui puisse arriver à un homme c’est de se perdre est quand même franchement bien mieux écrit. Alors si vous avez adoré Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, ne soyez pas vexés par mes propos, qui n’engagent que moi. Vous avez tout à fait le droit d’avoir eu envie de tout changer à la lecture de ce roman fait pour ça. Et si j’aime bien de temps en temps les romans de développement personnel – je pense notamment à Laurent Gounelle – ils me laissent souvent de marbre.

La meilleure chose qui puisse arriver à un homme c’est de se perdre n’est pas un roman de développement personnel, mais une comédie romantique feel good, un roman d’apprentissage, l’évolution d’un homme qui a pris l’habitude de vivre loin des autres sans s’impliquer, un peu comme Will dans A propos d’un garçon de Nick Hornby (si l’on remplace la musique par le tennis et les conquêtes d’un soir par une copine pour laquelle Antoine n’a pas de sentiments).

J’ai passé un très bon moment avec Antoine et j’ai apprécié le fait de le voir s’ouvrir aux autres sans même qu’il s’en rende compte. J’ai trouvé ce roman très doux et bienveillant. Réconfortant. Et je pense qu’au moment où je l’a lu j’avais besoin de cette douceur.

Merci à Babelio et Flammarion pour l’envoi de ce roman.

J'ai passé un agréable moment avec ce livre, même si je ne me suis pas sentie particulièrement emballée non plus. C'est un roman qui se lit plutôt bien, la plume de l'auteur est appréciable, l'histoire en elle-même est chouette, c'est une comédie plaisante avec des personnages sympathiques. Il y a des passages vraiment drôles, d'autres assez rocambolesques et certains sont même touchants, je pense notamment à quelques phrases qui évoquent la maladie du frère d'Emma. Ce personnage amène de la fantaisie à l'histoire et je pense que c'est aussi un des points forts de ce roman. Malgré tous ces beaux compliments, il m'a clairement manqué quelque chose, car je n'ai pas eu ce petit truc qui ferait de ce livre un roman à lire absolument.

L'intégralité de mon avis est à lire ICI → http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/la-meilleure-chose-qui-puisse-arriver.html#more

Absolument bouleversant et surprenant. Ce livre nous fais rentrer dans l'univers des personnes atteintes d'une forme d'autisme le syndrome d'Asperger. A lire...

Un bon livre, intéressant, j'ai bien aimé les personnages et leur évolution. Par contre, on y parle beaucoup de football, on parle déjà d'Asperger dans le résumé du livre alors que la problématique est abordée à la moitié de l'histoire... Dommage, mais sympa à lire.

#Chronique : S'inventer une île d'Alain Gillot - Flammarion​

Une lecture qui m'a beaucoup touchée !

Je vous invite vivement à le lire :)

→ http://www.leslecturesdelily.com/2020/03/sinventer-une-ile-ecrit-par-alain.html#more