Daniel Polansky

Y aurait-il une information concernant une possible traduction et/ou parution en français de prévue? Merci.

Non traduit en français, hélas ! Mais si vous êtes en manque après "Le baiser du rasoir", vous pouvez vous jeter sur cette courte nouvelle (28 pages) pour retrouver Prévôt/Warden en version originale.

Argh. Obligée de le lire en version originale, puisque l'espoir d'une traduction est bien mince; la version originale du tome 1 est sortie en 2011, traduite début 2012, ce deuxième tome est paru à l'automne 2012... Ma maîtrise de la langue de Shakespeare laissant à désirer, et le style de l'auteur se révélant plutôt riche (il mêle plusieurs registres de la langue, le bougre), je passe plus de temps dans le dictionnaire que dans Low Town...

Mais cela vaut la peine, oh oui.

La traduction du premier tome n'avait pas menti, et c'est presque une chance que le second n'ait pas été traduit, je ne m'y serait jamais plongée en VO sinon. Dans ce tome, exit la magie. Les spectres du passé, eux, sont présents, plus que jamais. Les dialogues, sacrément bons.

Et Warden, qui encaisse, dans tous les sens du terme.

Au rythme où je progresse, dans deux ou trois ans, je pourrai vous raconter (et mon vocabulaire en anglais aura été multiplié par dix)...

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Finalement, six mois auront suffi, mais certains passages ont été avalés avec trop de hâte. Il faut que j'y retourne avec le dico.

Je n'ai qu'un mot à dire.

Sonnée. Besoin d'une pause avant le tome 3.

Portée par mon élan en sortant de "Tomorrow, the Killing", j'aborde le tome suivant. Doucement, puisque c'est le dernier et qu'il faudra ensuite dire adieu à Warden.

Le nez dans le dictionnaire (et encore, la liseuse m'épargne beaucoup avec le dictionnaire en ligne) pour cerner une langue toujours riche et inventive. Je m'essaie à traduire quelques paragraphes en passant; ce qui m'emplit d'admiration pour les traducteurs de tous bords...

Le temps a filé entre les différents opus (6 ans depuis The straight razor cure), les personnages évoluent, Wren a grandi. La répartie et l'humour à froid de Warden restent à la hauteur. Toujours un régal !

On prend du champ, l'histoire de Warden prend forme. Et les perspectives d'avenir s'assombrissent.

Cette série me remplit d'admiration, pour la maîtrise du discours, des différents registres de langage (pour autant que mes connaissances me permettent d'en juger), les pensées de Warden, la construction du récit, avec ses incursions dans le passé si précisément dosées, si habilement incrustées dans l'action. On prend de la hauteur, mesurant l'entrelacs des compromissions et des arrangements de ceux qui luttent pour prendre le pouvoir, ou pour le garder.

Un mélange de fatalisme et de lutte acharnée pour la survie, pour la protection de ceux qui comptent. Même si la prouesse de Polansky est fort différente, des réminiscences "Ellroyennes" (gros compliment !)

Merci, l'artiste.

C'est une agréable découverte et une belle surprise. À peine quelques lignes passées et Daniel Polansky m'a embarqué dans une ville qui n'a pourtant rien d'attractif et où on ne voudrait surtout pas passer ses prochaines vacances.

Le résumé m'a tenté, les avis positifs tout autant, la couverture des Éditions Bragelonne aussi je l'avoue: bref, je me suis lancée. Et je ne regrette pas. En plus d'un style plaisant qui se lit tout seul, sans description lourde et barbante, le langage familier à la première personne nous happe dans l'histoire. C'est par les yeux du personnage que tous appellent "Prévôt" que l'on parcourt les ruelles de Basse-Fosse. Et avec lui, la visite promet d'être sombre et malsaine.

Car en y regardant vraiment, on finit par se rendre compte que le personnage principal est la ville elle-même, avec ses criminels en tous genres, ses représentants de l'ordre de la Maison-Noire, ses sorciers fous et leurs démons, ses parrains de la pègre, ses catins... Basse-Fosse est exactement comme son nom l'indique le côté sombre et crasseux qu'on s'imagine dans les villes du Moyen-Âge. Les rues sont sales, les gens sont sales, les maisons, l'air, tout est sale. Même les riches puent et la corruption est partout. C'est une ville où la loi du plus fort et du plus rusé règne dans toutes les sphères, du noble prétentieux aux dealers et autres mac qui font la loi dans les parties basses de la ville. Et là où la ville est moche, son héros l'est aussi.

Prévôt n'est pas le genre de personnage que l'on apprécie pour sa beauté, car il ne l'est pas. On se plait pourtant à le suivre car il nous intrigue. On veut forcément en savoir plus, ce qui l'a conduit dans les bas fonds et ce qui l'a fait passer d'agent de la Couronne à Dealer. C'est en rencontrant d'autres personnages qui le connaissent que l'on en apprend plus sur lui. Car on a beau le suivre, il ne parle pas de lui, de son passé. On ne fait que suivre ses pas dans une sordide affaire de meurtres d'enfants.

On marche dans ses pas et bientôt nous voilà transformé en Sherlock Holmes à soupçonner tous ceux que le personnage central croise. Entre fantasy et thriller, dans un univers moyenâgeux où règne la magie et où les ténèbres se cachent à chaque coin de rue, se mêlent suspense et intrigue en un mélange des genres qui fonctionne plutôt bien.

On ressent l'histoire à travers les perceptions de Prévôt. Ce qui rend tout cela presque palpable. On est avec lui dans les ruelles, à partager ses impressions et ses souvenirs. L'atmosphère de cette ville est malsaine, sombre. Un endroit "moche" pour un personnage qui est l'est tout autant et pour une intrigue presque sordide.

Le pessimisme est d'ailleurs de rigueur tout au long du livre. Une noire vision de la société comme je les aime, retranscrite dans un univers où la magie n'a pas que des avantages et attire les ennuies plus qu'elle ne résout les problèmes. La noirceur est jusque dans les personnages, qui ne sont ni noirs, ni blanc. Même les héros ont leur part de ténèbres. Et plus on avance plus on se rend compte que chacun à son importance dans cette sinistre traque au tueur d'enfants.

Et tout commence avec Prévôt. Accros au souffle de farfadet et consommateur de ses propres produits, il est mêlé à cette histoire sordide de meurtres d'enfants sans vraiment le vouloir. C'est lui qui trouve le premier cadavre et les gardes de Maison Noire ne tardent donc pas à le soupçonner aussitôt quand d'autres corps sont retrouvés dans les ruelles de Basse-Fosse. Commence dont pour Prévôt une traque à l'assassin s'il veut prouver son innocence. Mais est-il si innocent que cela?...

Je n'en dirais pas plus: la quatrième de couverture suffit à elle-même. Dévoiler des détails ou quelques subtilités leur feraient perdre toute leur saveur sortis du contexte du roman. Juste une remarque: la fin peut surprendre, bien que je l'aie senti venir à mesure que l'enquête du Prévôt avance. En somme: les apparences sont trompeuses. On en demanderait presque plus sur ce dénouement étrange. Ça nous laisserait sur notre faim.

Tout ça pour dire que ce premier volume vaut le détour, vraiment. Et de ne pas voir les deux tomes suivants paraître me laisse un profond sentiment de déception. Car cela mérite qu'on poursuive notre errance dans les ruelles infâmes de Basse-Fosse.

Bon, je me doutais que ce serait dur d'arriver au bout.

Ça s'est confirmé.

Refermer ce livre donne un sacré sentiment de perte.

J'ai passé un bon moment avec ce livre, mais ce n'est malheureusement pas un coup de coeur, car j'ai trouvé quelques longueur et aussi j'avais devine qui était le coupable....

Cependant, j'ai bien aimé les personnages, surtout le héro (on ne sais pas vraiment son nom); Adolphus, Pinson, Célia, le Héron... que j'ai trouvé tous très intéressent et attachants !

Ensuite j'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman, la ville "Basse-Fosse" est vraiment fascinante, pleine d'inégalité, de pauvreté, sale.... mais je m'attendait à pire encore !

Bref, j'ai passé un bon moment avec livre, et peut être que je lirais la suite ! :)

Très bon livre, je me suis laissée prendre par l'intrigue policière, et même si je me doutais que ce ne serait pas aussi simple, j'ai été surprise par la résolution.

Le style d'écriture est soignée et très agréable à lire. J'ai vraiment hâte de lire la suite, c'est dommage que cela n'ait pas été traduit en français, je vais devoir le chercher en VO.

Étant bilingue, j'ai eu la chance de pouvoir lire ce tome en anglais sans difficulté, j'aime beaucoup la plume de l'auteur que je trouve très agréable à lire. J'adore les dialogue de Warden.

J'ai eu du mal cependant, à savoir qui était qui parfois à cause de la traduction du premier tome qui changeait selon moi un peu trop certains noms.

Si l'écriture est soignée, et que j'ai aimé lire le livre, je dois cependant regretter que j'ai vu venir la résolution à des kilomètres.

Je ne regrette vraiment pas d'avoir poursuivis cette aventure en anglais. Bien que je m'attendais à la fin, au vu du titre, je trouve que l'auteur arrive à nous faire passer de grosses émotions quand il faut. J'ai adoré Warden, ses dialogues sont parfaits et il est d'une intelligence et d'un flegme qui font plaisir à voir.

Je trouve toujours le rythme un peu bizarrement fait, il n'y a pas vraiment d'acte, tout s'enchaine avec constance jusque dans les derniers chapitres, mais je trouve que ça va bien avec ce genre de roman au final.