Joub

L'histoire démarre très très bien mais perd un peu de souffle en son milieu. Le personnage vit pas mal de chose mais ses aventures sont rapidement résumées pour arriver une partie, la plus développée Spoiler(cliquez pour révéler)la recherche de sa mère. C'est dommage mais, faute de passionner, les ellipses de temps sont bien et on attend de connaître le résultat. Les dessins sont beaux et colorés.

http://jldragon.over-blog.com/2015/08/manuel-de-la-jungle-de-nicoby-et-joub.html

Pas de réelle surprise avec ce Manuel de la Jungle, qui n’est pas, vous l’aurez compris, un manuel à proprement parlé.

Pas de réelle surprise ne veut pas dire que je n’ai pas aimé cette BD ! Bien au contraire ! Ma lecture fut ici un réel plaisir !

Nous sommes en présence ici d’une édition soignée avec une couverture rigide attrayante.

Au niveau des dessins, le coup de crayon est pas mal, assez réaliste avec un style qui se prête bien à la BD humoristique. On notera que les deux auteurs, les anti-héros de ce livre, n’ont pas hésité à caricaturer leurs traits. Cela les différencie des autres personnages. Ils ne font pas tâche ensuite avec le décor ambiant (quoique..), mais on se rend bien compte qu’ils n’ont rien à faire dans la jungle.

Pire que des touristes ! Deux auteurs effrayés en pleine nature !

L’aquarelle est magnifique et les couleurs superbes. On a le droit à de magnifiques tableaux en pleine page « made in Amazonie » !

L’histoire relate la vérité et met en scène les auteurs même de cette BD. Le but de départ de celle-ci était de peindre les côtés attractifs de la jungle amazonienne et d'enlever surtout son côté anxiogène.

Le pari est réussi, puisqu’en définitif on retiendra surtout et encore ici que le meilleur ennemi de l’homme est l’homme lui-même.

C’est l’unique point effrayant de cette BD qui est en réalité bourrée d’humour et avec laquelle j’ai passé un excellent moment !

Une BD que je relirai avec le plus grand plaisir donc !

Note globale : 17/20

Une bande dessinée sympathique qui traite de l'érosion de nos côtes.Un album réalisé avec le soutien du Conservatoire du Littoral.

Le personnage de cette bande dessinée vient de prendre 50 ans, il a perdu son travail et ses parents. Sa femme travaille à l'étranger, ses enfants vivent leur vie de leur côté. Il a l'impression que tout part en fumée, qu'il ne lui reste plus rien. On le suit à travers des vacances dans le Jura, il a du mal à gérer son deuil. Certaines choses qu'il vit m'ont toucher mais c'est vrai que n'ayant pas le même âge je n'ai pas réussi à m'identifier au personnage.

Yvan, le personnage principal de cette bande dessinée a tout perdu, à cinquante ans il se retrouve seul au fin fond du Jura. Les trois auteurs sont partis de souvenirs personnels pour agrémenter cette fiction réussie, intimiste et attachante.

Une réflexion douce-amère sur la cinquantaine dans laquelle on n'est pas obligé de se reconnaître, je trouve. Le personnage principal est attachant, mais souvent pas très sympathique... C'est se qui le rend vivant et crédible à mon sens. Son rapport aux femmes, notamment, n'est pas toujours très classe.

Le dessin fait le job, mais les personnages me semblent visuellement plus dans la soixantaine que dans la cinquantaine.

On sourit, on s'apitoie, on s'attache et on passe un moment plutôt agréable en compagnie d'Ivan.

Ce n'est pas le grand Davodeau, mais quand même une belle BD. Tout val mal à l'approche des 50 ans du narrateur. Surtout quand la nostalgie de la jeunesse et des potes lui torture l'esprit. Il tente de se ressourcer dans un chalet entouré de neige et de faire le tri dans les objets de ses parents et de son enfance. Les cartons lui révèlent des souvenirs et les choses de la vie. Parfois drôle et peut-être trop réaliste.

Réalité et nostalgie

Yvan a 50ans. Cet âge qu’il voyait comme la fin di vie à vingt ans l’amène à de nombreux questionnements existentiels. Quelle sera sa vie alors que les enfants ont quitté la maison, qu’il a perdu son job et sa maison ? Sa vie se résume-t-elle à ses quelques cartons ?

Un cap pas si facile à passer….

Un récit sur la « crise » de la cinquantaine bien amené.

J’ai retrouvé avec plaisir les dessins, l’ambiance et le scénario caractéristiques à Etienne Daveaudeau qui réussit à faire passer des émotions fortes en toute simplicité.