Meg Rosoff

On s'attend à un livre gentillet sur une amourette à la campagne et l'on plonge dans l'horreur d'une guerre... après m'avoir glacé le sang, ce livre m'a beaucoup émue et ce malgré mon grand âge ! (je ne suis plus une ado!); pas de mièvrerie ou de sentimentalisme ... l'auteur narre les faits sans s'apitoyer sur elle même et l'on plonge avec délice dans ses histoires d'amour et d'amitié; la fin est vraiment épatante et me marquera pendant longtemps...

Après un début un peu laborieux, l'auteur atteint des sommets de finesse et de délicatesse dans sa description des relations entre les deux amis et de la vie sur l'île. La nature y est très bien évoquée, et les sentiments du héros sont très bien évoqués. Mais la fin est sans aucun intérêt et réussit presque à gâcher tout le plaisir de la lecture. Quel dommage !

Ce livre m'a profondément bouleversé bien plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer. En 21 ans d'existence, seuls trois livres m'ont fait ressentir un tel effet. Ce livre a agi sur moi de manière intense. Il a réveillé en moi de nombreux souvenirs douloureux, ce qui a rendu particulièrement difficile la lecture des dernières pages. Il est indéniable que l'auteur possède un talent littéraire remarquable, et son écriture est d'une grande beauté. Il s'agit d'un roman que je n'envisage pas de relire, mais dont l'histoire et certaines paroles resteront gravées en moi. Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne m'attendais absolument pas à cette expérience. J'avais choisi ce livre en m'attendant à une lecture légère, un scénario prévisible et familier, compte tenu du titre. Mais en fin de compte, il m'a complètement surpris. Rien que d'y repenser, j'ai la gorge serrée. Je suis conscient que ce livre peut ne pas susciter la même réaction chez tout le monde, mais lorsque l'on a vécu une relation aussi similaire à celle du personnage principal, il est difficile de ne pas être submergé par des traumatismes que l'on avait enfouis.

Le livre est bien écrit et dégage un humour certain, mais l'ensemble manque de liant et au vu des commentaires, je ne suis pas la seule à qui il manquait quelque chose.

Peut-être est-ce parce que les deux personnes censé·es être les personnages principaux sont un ado infect et une jeune femme sans aucune profondeur. D'ailleurs aucun des personnages n'évolue au cours du livre à part peut-être Mister B. Le personnage le plus charismatique du livre finit par être l'Eck...

Mais plus globalement, l'histoire manque de rythme et part dans tous les sens. Le fil rouge principal (Dieu fait n'importe quoi parce que c'est un ado immature, libidineux et égocentrique) pourrait être impactant si le personnage de Lucy n'était pas lui-même assez plat et insouciant. L'autre fil narratif, ce qui se passe chez les "dieux", est décevant également. Spoiler(cliquez pour révéler)On ne saura jamais qui ils sont ni comment ils vivent (mis à part leur passion pour les jeux), et la condamnation à mort de l'Eck traine en longueur tout au long du livre pour finalement être résolue par une pirouette un peu étrange. Le revirement du personnage de Luke, qui de détestable devient curieusement sincère et touchant, est inexplicable, et je ne parle même pas de son acolyte Skype, qui sort de nulle part et y retourne d'ailleurs à la fin puisqu'on ne saura jamais ce qu'elle venait faire là.

Bref, le pitch était amusant mais objectivement, ce n'est pas un très bon livre. Peut-être que Meg Rosoff n'est pas aussi expérimentée et à l'aise avec l'humour qu'avec le drame, or si léger soit-il, l'humour aussi nécessite du travail et de la cohérence.

Ce livre est perturbant par son écriture des dialogues : les répliques n'ont pas de tiret ni d'apostrophes, seulement un retour à la ligne. Autre problème d'écriture qui gène la compréhension, Mila appelle ses parents par leurs prénoms, même dans sa tète alors qu'il n'y a aucune raison pour...

Le scénario est intéressant mais peu marquant, je trouve qu'il n'a pas été assez exploité avec une fin qui ressemble à un retour au début : pas vraiment de changements pour personne. Quant aux personnages, ils sont réussis : Mila la petite fille plus mature que son père, un traducteur pas très fin quand il s'agit de deviner ce que pensent les autres ou encore sa meilleure amie rendue toxique par son cadre familial mais qui continue par moments d'avoir des gestes gentils. Cependant, Matthew, qui aurait pu être rendu très intéressant reste assez mystérieux mais pas du bon cote, comme si l'auteur lui-même ne savait pas comment le caractériser, le faire agir et les raisons pour lesquelles il a agit.

J'ai apprécié monter dans la voiture au milieu de la neige, dans l'état de New-York, du point de vue d'une enfant qui n'a donc pas à se soucier de conduire ou de payer les motels.

"ce que j'étais" j'ai envie de répondre : un petit merdeux !

Bon sang... c'était LONG mais long pour en arriver à ça...

Et finalement tout cette longueur de développement inutile, aurait été peut-être plus efficace à la fin que j'ai trouvé survolée.

Mais quel dommage. Qu'elle déception. Aucune action, un personnage auquel on peine a s'attacher, et ce mystère final qui arrive presque comme un cheveu sur la soupe.

Bref, pas du tout conquise.

J'avais déjà lu ce livre mais je n'avais laissé aucun commentaire c'est donc pour ça et là coïncidence de le trouver en boîte a livre que j'ai décidé de le relire et cette de faire un commentaire !

J'avais peu de souvenirs car plus de 10 ans se sont écoulés entre les deux lectures.

Le style de l'autrice ou comment est racontée l'histoire, est de la manière un peu journal donc il n'y a pas de dialogue et également peu de description.

Le livre aborde la guerre avec aucun filtre donc attention il y a des scènes violente /!\ Spoiler(cliquez pour révéler)il y a un ado qui se fait tué car il a prononcé des mots qu'il n'aurait pas dû. Il y a des scènes avec des cadavres, très descriptive pour le coup ect

De plus on aborde l'anorexie même si le terme n'est pas évoqué.

Je regrette de ne pas avoir eu plus de contexte sur la guerre mais vu que c'est raconté du point de vu de Daisy on ne sait que ce qu'elle sait. Néanmoins j'aurais apprécié avoir un paragraphe pour expliquer a la fin.

Le point fort selon moi, c'est que l'on attache énormément aux personnages et on a très envie de connaître le dénouement. L'autrice ne ménage pas ses personnages.

Entre romance estivale et huis-clos familial, ce livre tient beaucoup de son charme à l'humour acerbe de sa narratrice, un humour qui adoucit la cruauté de son histoire.

Je retire ce que j'ai dit dans le commentaire d'un autre roman de Meg Rosoff : elle se débrouille très bien avec l'humour, peut-être parce qu'il est ici ancré dans une histoire réaliste.

Je suis sortie relativement perturbée de cette lecture, qui n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais.

Un contexte de guerre terrible, une approche différente de l'anorexie, des enfants laissés à eux-mêmes... L'autrice réussit à nous livrer un récit prenant et réaliste de tout cela.

Néanmoins, je n'ai pas adhéré au style ni réussi à m'attacher à la narratrice.

Une expérience de lecture déroutante que je ne recommande pas aux plus jeunes adolescents.

Nous sommes plongés en 1962, en Angleterre. Hilary, un jeune adolescent de seize ans, est envoyé par ses parents au pensionnat de St Oswald. Il s’agit du troisième pensionnat du garçon. Nouvel établissement, nouvelle chance d’essuyer ses deux précédents échecs. Il fait de son mieux pour s’adapter à cet environnement qui semble si loin de ce qu’il souhaite.

Jusqu’au jour où Hilary, au détour d’un après-midi sortie avec son professeur, fait la rencontre d’un jeune homme du même âge que lui, Finn. Habitant dans une petite cabane de pêche en bord de place, Finn va intriguer de par sa condition et son train de vie et devenir l’objet de toutes les obsessions d’Hilary qui va devoir user de stratagèmes pour passer du temps avec son nouvel ami. Découvrant ainsi la vie rude et rustre de Finn, loin de la commodité de l’internat.

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Je ressors mitigée de cette lecture. Il s’agit ici des souvenirs d’Hilary maintenant devenu âgé. De par le contexte de temporalité et du fait que c’est une personne d’un certain âge qui narre, l’autrice use d’un style d’écriture bien particulier qui m’a parfois un peu perturbé, n’étant pas habituée. Ce n’était pas désagréable pour autant, plutôt surprenant. L’histoire et l’évocation de ces souvenirs ont été sympathiques, mais je pense que par l’écriture et la narration que j’ai trouvé par moment longue, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages que j’ai parfois trouvé pas assez développés, et le schéma un peu redondant et creux (sans vraiment d’action). Néanmoins, en commençant ma lecture, j’étais loin de me douter du dénouement, il ne manquera pas de vous surprendre. Si vous souhaitez un petit moment détente, il est fait pour vous.