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1867 : Le 29 janvier, naissance à Valence de Vicente Blasco Ibáñez. Il grandit dans une famille bourgeoise. Son père est commerçant.
1882 : Entrée à la faculté de droit de Valence. Blasco Ibáñez publie un premier texte dans une revue locale. L’année suivante il fugue à Madrid mais est rattrapé quelques jours plus tard.
1887 : Fondation du journal fédéraliste La Revolución, dont Blasco Ibáñez est le directeur. Il publie son premier livre, Fantasías.
1888 : Il obtient sa licence de droit.
1889 : Fondation de l’hebdomadaire républicain La Bandera Federal, dont Blasco Ibáñez est nommé directeur.
1890 : Blasco Ibáñez est contraint à l’exil après une manifestation organisée contre Cánovas del Castillo, président du gouvernement de l’époque. Il arrive à Paris en juillet. Il y fait la connaissance des principaux représentants du naturalisme. Entame la publication d’une Historia de la Revolución española, dont le dernier volume paraît en 1892.
1891 : Amnistié, il revient en Espagne, où il épouse María Blasco del Cacho.
1892 : Publication de son roman La Araña negra. L’auteur déploie une grande activité politique au sein du parti fédéral.
1893 : Publication de París, recueil d’articles écrits en exil, et du roman Viva la República ! (Vive la République !). Ses activités politiques lui valent d’être emprisonné. Naissance de son fils Mario.
1894 : À la suite d’une manifestation, nouvelle incarcération. Le 12 novembre paraît le premier numéro du journal El Pueblo, qu’il dirige et qui lui permet d’exposer ses théories politiques, fondant ainsi le courant dit « blasquiste ». Les années suivantes voient la publication de plusieurs romans régionaux, inspirés par le naturalisme d’un Zola et accordant une grande place à l’analyse sociale : Arroz y Tartana (1894) ; Flor de mayo (Fleur de mai) (1895) ; La Barraca (Terres maudites) (1899) ; Entre naranjos (Dans les orangers) (1900) ; Sonnica la cortesana (Sonnica la courtisane) (1901) ; Cañas y Barro (Boue et roseaux) (1902).
1895 : Naissance de sa fille Libertad. Nouveau séjour en prison suite à la publication d’un article hostile à la monarchie.
1896 : Naissance de son deuxième fils, Julio César. Publication des Cuentos valencianos. À la suite d’une violente campagne contre la guerre de Cuba, Blasco Ibáñez est contraint de fuir en Italie. De retour en Espagne, il se voit condamné à deux ans de prison.
1897 : Sa peine de prison étant commuée en un bannissement de Valence, l’auteur gagne Madrid. Amnistié en septembre, il revient dans sa ville natale.
1898 : Blasco Ibáñez est élu député de Valence. Il publie le premier tome de sa traduction de l’Histoire de la Révolution française de Michelet – le troisième et dernier paraîtra en 1900.
1900 : Son roman Entre naranjos (Dans les orangers) obtient un grand succès.
1901 : Blasco Ibáñez est nommé chef du parti Fusión Republicana.
1902 : En avril, l’auteur rend visite à Émile Zola. Naissance de son troisième enfant, Sigfrido.
1903 : Blasco Ibáñez lance en janvier une université populaire. Il rompt avec son grand ami Rodrigo Soriano, co-directeur d’El Pueblo. Il échappe miraculeusement à la mort lors d’un duel contre un policier : la balle est arrêtée par sa boucle de ceinture. Il publie le roman La Catedral (Dans l’ombre de la cathédrale) suivi d’El Intruso (L’Intrus, 1904), de La Bodega (La Cité des futailles, 1905) et de La Horda (La Horde, 1905). Ces quatre romans se déroulent dans les milieux anarchistes et prolétaires, et marquent un passage du roman régionaliste à un roman social de portée nationale.
1906 : Blasco Ibáñez renonce à son siège de député et à l’activisme politique. Il reçoit le titre de « fils adoptif de la ville de Valence ».
1907 : En janvier, publication de La Voluntad de vivir, qu’il fait détruire un mois plus tard.
1908 : Sangre y Arena (Arènes sanglantes).
1909 : Los muertos mandan (Les morts commandent). En mai, départ pour l’Argentine, où il doit donner une série de conférences. Il reçoit un accueil triomphal à Buenos Aires, revient en Espagne l’année suivante et repart en août 1910 pour l’Argentine, où il achète un domaine près de Corrientes.
1911 : Voyage à Madrid pour le mariage de sa fille, puis retour en Argentine, où le rejoint son aîné, Mario.
1912 : Voyage à Paris. Quatrième et dernier voyage en Argentine. Blasco Ibáñez s’absorbe dans la gestion de son domaine.
1914 : L’expérience argentine se solde par un échec, menant Blasco Ibáñez au bord de la ruine. Prenant fait et cause pour les Alliés dès le début de la Grande Guerre, il se rend à Paris, où il rédige des chroniques. Avec la publication de Los Argonautas, il se détache des premiers thèmes de son œuvre, jusqu’alors très centrée sur l’Espagne, pour privilégier une vision plus ample. La guerre lui fournira la matière d’une trilogie : Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis (Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse) en 1916 ; Mare Nostrum (Mare Nostrum) en 1918 ; Los Enemigos de la mujer (Les Ennemis de la femme) en 1919.
1916 : Attiré par le cinéma, l’auteur tourne une première version de Sangre y Arena (Arènes sanglantes), qui est un succès.
1919 : En octobre, il part donner une série de conférences aux États-Unis. Il est désormais un romancier très apprécié en Europe et aux États-Unis : il reçoit un accueil triomphal à New York, est courtisé par la presse américaine et par Hollywood, et l’université de Washington le nomme docteur honoris causa.
1920 : Mort de son fils Julio César. En avril, Blasco Ibáñez quitte les États-Unis et gagne Mexico puis Cuba.
1921 : Retour en Espagne. La ville de Valence lui consacre une semaine d’hommage. Tournage du film tiré de Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis (Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse).
1922 : Publication de La Tierra de todos (La Tentatrice).
1923 : En octobre, il entreprend un tour du monde en six mois. L’année suivante, il publie les Novelas de la Costa Azul et deux des trois tomes de La Vuelta al mundo de un novelista (Voyage d’un romancier autour du monde) ; le troisième paraîtra l’année suivante.
1925 : Mort de sa femme. Blasco Ibáñez épouse Elena Ortúzar. Son hostilité à Primo de Rivera le contraignant à l’exil, il s’installe à Menton dans une luxueuse villa. Après la publication de Una nación secuestrada, la ville de Valence débaptise une place qui lui avait été dédiée et engage des poursuites contre sa famille.
1928 : Le 28 janvier, Blasco Ibáñez meurt dans sa villa de Menton. L’année suivante paraissent ses deux derniers romans, El caballero de la Virgen (Le Chevalier de la Vierge) et En busca del Gran Kan (La Merveilleuse Aventure de Christophe Colomb : à la recherche du grand Khan). Conformément à sa volonté, sa dépouille reviendra à Valence en 1933, après la proclamation de la République. À l’avènement du franquisme, ses livres seront interdits, ses biens saisis et sa famille persécutée.
Biographie
1867 : Le 29 janvier, naissance à Valence de Vicente Blasco Ibáñez. Il grandit dans une famille bourgeoise. Son père est commerçant.
1882 : Entrée à la faculté de droit de Valence. Blasco Ibáñez publie un premier texte dans une revue locale. L’année suivante il fugue à Madrid mais est rattrapé quelques jours plus tard.
1887 : Fondation du journal fédéraliste La Revolución, dont Blasco Ibáñez est le directeur. Il publie son premier livre, Fantasías.
1888 : Il obtient sa licence de droit.
1889 : Fondation de l’hebdomadaire républicain La Bandera Federal, dont Blasco Ibáñez est nommé directeur.
1890 : Blasco Ibáñez est contraint à l’exil après une manifestation organisée contre Cánovas del Castillo, président du gouvernement de l’époque. Il arrive à Paris en juillet. Il y fait la connaissance des principaux représentants du naturalisme. Entame la publication d’une Historia de la Revolución española, dont le dernier volume paraît en 1892.
1891 : Amnistié, il revient en Espagne, où il épouse María Blasco del Cacho.
1892 : Publication de son roman La Araña negra. L’auteur déploie une grande activité politique au sein du parti fédéral.
1893 : Publication de París, recueil d’articles écrits en exil, et du roman Viva la República ! (Vive la République !). Ses activités politiques lui valent d’être emprisonné. Naissance de son fils Mario.
1894 : À la suite d’une manifestation, nouvelle incarcération. Le 12 novembre paraît le premier numéro du journal El Pueblo, qu’il dirige et qui lui permet d’exposer ses théories politiques, fondant ainsi le courant dit « blasquiste ». Les années suivantes voient la publication de plusieurs romans régionaux, inspirés par le naturalisme d’un Zola et accordant une grande place à l’analyse sociale : Arroz y Tartana (1894) ; Flor de mayo (Fleur de mai) (1895) ; La Barraca (Terres maudites) (1899) ; Entre naranjos (Dans les orangers) (1900) ; Sonnica la cortesana (Sonnica la courtisane) (1901) ; Cañas y Barro (Boue et roseaux) (1902).
1895 : Naissance de sa fille Libertad. Nouveau séjour en prison suite à la publication d’un article hostile à la monarchie.
1896 : Naissance de son deuxième fils, Julio César. Publication des Cuentos valencianos. À la suite d’une violente campagne contre la guerre de Cuba, Blasco Ibáñez est contraint de fuir en Italie. De retour en Espagne, il se voit condamné à deux ans de prison.
1897 : Sa peine de prison étant commuée en un bannissement de Valence, l’auteur gagne Madrid. Amnistié en septembre, il revient dans sa ville natale.
1898 : Blasco Ibáñez est élu député de Valence. Il publie le premier tome de sa traduction de l’Histoire de la Révolution française de Michelet – le troisième et dernier paraîtra en 1900.
1900 : Son roman Entre naranjos (Dans les orangers) obtient un grand succès.
1901 : Blasco Ibáñez est nommé chef du parti Fusión Republicana.
1902 : En avril, l’auteur rend visite à Émile Zola. Naissance de son troisième enfant, Sigfrido.
1903 : Blasco Ibáñez lance en janvier une université populaire. Il rompt avec son grand ami Rodrigo Soriano, co-directeur d’El Pueblo. Il échappe miraculeusement à la mort lors d’un duel contre un policier : la balle est arrêtée par sa boucle de ceinture. Il publie le roman La Catedral (Dans l’ombre de la cathédrale) suivi d’El Intruso (L’Intrus, 1904), de La Bodega (La Cité des futailles, 1905) et de La Horda (La Horde, 1905). Ces quatre romans se déroulent dans les milieux anarchistes et prolétaires, et marquent un passage du roman régionaliste à un roman social de portée nationale.
1906 : Blasco Ibáñez renonce à son siège de député et à l’activisme politique. Il reçoit le titre de « fils adoptif de la ville de Valence ».
1907 : En janvier, publication de La Voluntad de vivir, qu’il fait détruire un mois plus tard.
1908 : Sangre y Arena (Arènes sanglantes).
1909 : Los muertos mandan (Les morts commandent). En mai, départ pour l’Argentine, où il doit donner une série de conférences. Il reçoit un accueil triomphal à Buenos Aires, revient en Espagne l’année suivante et repart en août 1910 pour l’Argentine, où il achète un domaine près de Corrientes.
1911 : Voyage à Madrid pour le mariage de sa fille, puis retour en Argentine, où le rejoint son aîné, Mario.
1912 : Voyage à Paris. Quatrième et dernier voyage en Argentine. Blasco Ibáñez s’absorbe dans la gestion de son domaine.
1914 : L’expérience argentine se solde par un échec, menant Blasco Ibáñez au bord de la ruine. Prenant fait et cause pour les Alliés dès le début de la Grande Guerre, il se rend à Paris, où il rédige des chroniques. Avec la publication de Los Argonautas, il se détache des premiers thèmes de son œuvre, jusqu’alors très centrée sur l’Espagne, pour privilégier une vision plus ample. La guerre lui fournira la matière d’une trilogie : Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis (Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse) en 1916 ; Mare Nostrum (Mare Nostrum) en 1918 ; Los Enemigos de la mujer (Les Ennemis de la femme) en 1919.
1916 : Attiré par le cinéma, l’auteur tourne une première version de Sangre y Arena (Arènes sanglantes), qui est un succès.
1919 : En octobre, il part donner une série de conférences aux États-Unis. Il est désormais un romancier très apprécié en Europe et aux États-Unis : il reçoit un accueil triomphal à New York, est courtisé par la presse américaine et par Hollywood, et l’université de Washington le nomme docteur honoris causa.
1920 : Mort de son fils Julio César. En avril, Blasco Ibáñez quitte les États-Unis et gagne Mexico puis Cuba.
1921 : Retour en Espagne. La ville de Valence lui consacre une semaine d’hommage. Tournage du film tiré de Los Cuatro Jinetes del Apocalipsis (Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse).
1922 : Publication de La Tierra de todos (La Tentatrice).
1923 : En octobre, il entreprend un tour du monde en six mois. L’année suivante, il publie les Novelas de la Costa Azul et deux des trois tomes de La Vuelta al mundo de un novelista (Voyage d’un romancier autour du monde) ; le troisième paraîtra l’année suivante.
1925 : Mort de sa femme. Blasco Ibáñez épouse Elena Ortúzar. Son hostilité à Primo de Rivera le contraignant à l’exil, il s’installe à Menton dans une luxueuse villa. Après la publication de Una nación secuestrada, la ville de Valence débaptise une place qui lui avait été dédiée et engage des poursuites contre sa famille.
1928 : Le 28 janvier, Blasco Ibáñez meurt dans sa villa de Menton. L’année suivante paraissent ses deux derniers romans, El caballero de la Virgen (Le Chevalier de la Vierge) et En busca del Gran Kan (La Merveilleuse Aventure de Christophe Colomb : à la recherche du grand Khan). Conformément à sa volonté, sa dépouille reviendra à Valence en 1933, après la proclamation de la République. À l’avènement du franquisme, ses livres seront interdits, ses biens saisis et sa famille persécutée.
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