Emmanuel Despujol

Ça se suit.

Je ne saurais dire pourquoi, mais ça ne m’a pas autant emballé que le premier diptyque.

Bien sûr, on a notre lot de découvertes, de rebondissements, d’humour.

Mais je ne suis pas tenu en haleine : je suis ça avec plaisir mais sans crainte pour les protagonistes quand, dans le premier diptyque, je sentais plus l’angoisse et l’urgence…

Très agréable néanmoins.

Belle petite trouvaille, malgré le fait d'avoir commencé par le tome 7.

J'aime le duo hétéroclite formé de Flora et Hugo, qui semble se vouer un respect mutuel dénué de sentiments romantiques. Trop souvent les duo homme-femme finissent en couple, c'est redondant à la longue. Le décor de vielle France combiné à la magie est efficace et agréable, et l'investigation mené par les protagonistes rappelle celles menées par le duo Holmes-Watson de Sir Conan Doyle...ce qui ne serait pas surprenant, après tout, pour la cousine du célèbre Sherlock Holmes!

Bon, reste à lire les six premiers!

Cette histoire, certes originale, ne vaut pas un bon Sherlock Holmes ; du positif toutefois : un "easter egg" de Tintin avec l'anagramme Fiortakas pour la Castafiore ! Intéressantes aussi ces petites expressions datant de la lampe à pétrole, perdues avec la suprématie douteuse de la langue française contemporaine : "Diantre !", "Palsambleu !", "Crénom de nom !"

Une fin d'enquête qui nous tient en haleine jusqu'à la fin et qui nous met en haleine pour la suivante. Impatiente de la lire !

Une BD surprenant qui nous fait découvrir une Égypte ancienne avant les dieux du panthéon que l'on connait.

Une histoire qui ce dévore !

Une suite dans la lignée du premier tome, l'histoire est toujours aussi captivante et entrainante !

Un tome en demi-teinte puisque l’on prend toujours un réel plaisir à enquêter aux côtés de Flora et d’Hugo, un duo de choc complémentaire et drôle, dans des endroits mythiques et magnifiques, mais qui déçoit un peu puisque l’histoire tarde à réellement démarrer et s’arrête trop rapidement sans connaître encore le dénouement.

Ce n’est qu’après avoir refermé ce sixième tome, de cette saga que j’apprécie beaucoup, que je me suis rendue compte que non seulement la série fonctionnait de dyptique en dyptique, sans que je m’en sois aperçue jusque là, et qu’en plus, ce tome 6 était la seconde moitié du troisième dyptique, la première moitié ayant été lu il y un petit moment. Malgré tout cela, j’ai pris encore beaucoup de plaisir à suivre les enquêtes et les péripéties du duo Hugo et Flora, sans avoir des problèmes de compréhension. Pour notre plus grand bonheur, on continue de suivre des méfaits perpétrés à l’Opéra Garnier, dans un Paris du XXème siècle, des méfaits ayant leurs petites étincelles de paranormal. C’est cette influence ésotérique présente dans un postulat assez classique qui fait vraiment tout le charme et l’intérêt de cette série. Avec un humour bien présent et caractéristique de la série, avec des joutes piquantes, le sérieux et le drame ne sont pas mis au ban pour autant avec la violence des crimes et le passé familial de la miss en bottes de cuir, particulièrement le flou entourant le décès de sa maman.

Grâce à une dernière mission brillamment résolue pour le compte de Gustave Eiffel, les économies de l’agence Aspic sont au beau fixe, enfin ! Mais pas de répit ni de repos pour Flora Vernet et Hugo Beyle, car la visite d’Hélène, la tante revêche de la jeune femme, risque de se révéler bien plus éprouvante. On entame donc un nouveau cycle avec ce septième tome. En parallèle de l'intrigue autour des spectres en rébellion et d'une momie presque sexy, Thierry Gloris poursuit et creuse dans le passé de Flora, et il semblerait que ses aînés soient loin d'être immaculés ... Même si les ingrédients de base restent les mêmes (action, humour, clins d’œil et surnaturel), l'histoire se lit toujours avec autant de plaisir et de surprise, notamment grâce aux personnages vraiment sympathiques et hauts en couleurs.

J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée, déjà par son style graphique que je trouve joli ensuite par toute l’histoire qui m’est conté, le mythe du vampire revisité c’est toujours sympa surtout quand il ressemble à ceux d’origine, laid, monstrueux et qui apparemment sentent très mauvais. On assiste à l’enterrement de Charly, dans un New York du début du siècle dernier pendant la Grande Dépression. D’excellents personnages sont présents, profond et singuliers entoure cette chasse aux vampires. J’ai adoré la gamine qui est en fait un monstre transformé en petite ville, une sorte de Dame Blanche, un Lamy pour être précis inspirée de la mythologie grecque. Viennent ensuite le groupe ambulant, une sorte de Freak show, et la fille tatouée qui est super dans son rôle.

L’intrigue est bien évidemment la chasse aux vampires et autres créatures qui peuplent New York, mais elle ne démarre pas vraiment, c’est ce qui m’a un peu déçu, j’aurais voulu avoir le début de la quête et pas uniquement la présentation des personnages. Cela dit je suis quand même impatient de connaître la suite.