Bertrand Borie

Après le succès du "Bûcher des Maudits", voici le deuxième volume de la trilogie, dans la tradition épique et merveilleuse de la Table Ronde ou du Seigneur des Anneaux.

J’ai eu un peu peur avec le glossaire du début (qui n’est pas très clair, et en format Kindle, j’avais des h insérés partout) que l’histoire soit chargée et compliquée à suivre mais en fait on apprend tout au fur et à mesure de l’histoire et donc on a le temps de tout assimiler.

Dans ce tome 1, après le début du règne de Thanatros, l’humanité s’est progressivement séparée en deux. Il y a le peuple vivant dans des oasis échappant aux nuées et cloitré dans leurs forteresses comme le peuple de Farkhar. Et il y a celui vivant à l’extérieur, les renégats. Au fil des siècles et des légendes, ils ont fini par penser qu’ils étaient des espèces différentes et qu’il n’y avait rien en dehors de leurs royaumes. Une tragédie, crée par le fils de Thanatros, Silfadred va mettre en relation Farkhar et Okstrogh, le roi d’un peuple Renégats et alors que leurs repères sont réduits à néant, ils vont partir à la quête de la destinée de Farkhar.

J’ai trouvé les aventures de Farkhar passionnantes. Lorsque son destin l’amène dans le royaume d’Antrégor et de sa fille Gwenaline, victimes inconscientes du fils de Thanatros, il va être le seul à ne pas être assujetti à son pouvoir et le seul à pouvoir le combattre et heureusement il va trouver des alliés. Seulement Silfadred est bien plus puissant qu’il ne l’avait pensé au départ. J’ai hâte de lire le second tome et de découvrir comment Farkhar va pouvoir se venger avec l’aide de sa magicienne et quelles sont ses vraies capacités.

J’ai vraiment apprécié le style d’écriture, on a le droit à de très belles descriptions de l’univers, très poétiques, sans doute à l’image de son héros Farkhar. Les dialogues sont également très agréables, avec un langage assez soutenu mais sans être lourd.

Dans ce second tome, de la bouche de Theïnabryn on en apprend un plus sur nos deux dieux Ischeltroëm et Thanadros et sur ce qui a conduit à l’avènement de ce dernier au détriment du premier. On en apprend aussi un peu plus sur la destinée de Farkhar qui doit réveiller les Célestes, les filles de Ischelstoëm dont la neutralisation empêche l’humanité de rêver et de s’épanouir.

Farkhar, décidé à venger Gwenaline ainsi que ses parents est plus que prêt à se lancer dans l’aventure avec Aïwana et son nouveau compagnon Surandir. Mais leur périple vers le lac des maléfices va être emplis d’embûches alors que le temps presse et que les troupes de Viridius, toujours manipulé par Silfadred, s’avancent vers le royaume d’Antrégor.

L’histoire et l’univers sont toujours aussi passionnant dans ce tome, on vibre avec Farkhar et ses compagnons dans chacune des leurs batailles et on prend plaisir à détester Silfadred. Les seuls passages que j’ai trouvé un peu long, ce sont les scènes de Viridius avant l’attaque qui sont un peu répétitives (ça parle de son envie d’attaquer, son conseiller désapprouve, on mentionne la taille et la puissance de son armée et ça à chaque mention de Viridius sans rien apporter de nouveau). La fin laisse planer une note assez déroutante et ça donne encore plus envie de lire le tome suivant.

L’écriture est toujours aussi soutenue et plaisante, avec en prime une moralité un peu plus accentuée que dans le premier tome, sur la nécessité de la culture et de rêves pour l’évolution humaine à défaut de matérialisme.

Le soleil des preux nous offre une conclusion à la hauteur des 2 premiers tomes et répond à toutes les questions soulevées :

Farkhar va-t-il réussir à libérer les Célestes et vaincre Silfadred ? Quelles sont les vrais rôles d’Aiwana et de Surundir dans son destiné ? Quelle est cette force qui pousse Farkhar vers la magicienne ? Andregor et Viridius vont-il se libérer du sort de Silfadred avant de s’entretuer ? Une fin heureuse est-elle possible ? Malheureusement tous les protagonistes ne sortiront pas indemnes de la bataille qui est féroce. J’ai d’ailleurs apprécié les petites cartes permettant de visualiser les positions.

C’est une trilogie que j’ai vraiment adorée et dévorée, même si j’ai trouvé quelques longueurs dans ce dernier tome lors des différentes libérations des Célestes. Je regrette que Bertrand Borie n’en ait pas achevé une autre.

J'ai vraiment eu beaucoup de mal à finir ce dernier tome, pourquoi je ne sais pas. Pourtant, j'ai beaucoup aimer l'histoire.

J'ai trouver ce second tome meilleur que le précédent sans doute du faits qu'il y es un peu plus d'action. En tout cas, j'ai hâte de savoir si Farkhar va réussir à vaincre le mage pour qui je nourrie une haine immense.

Une histoire de royaume et de chevalier comme je les aimes. Si vous aimez le fantasy, alors cette trilogie fera votre bonheur. J'ai beaucoup aimer ce premier tome, malgré quelques longueurs, je trouve ça dommage que cette trilogie soit trop peu connue. Je me plonge désormais dans le seconde tome !

Chronique complète : https://unepagedeparadisblog.wordpress.com/2019/08/06/c171-les-amants-de-la-lumiere-t-1-le-bucher-des-maudits-bertrand-borie/

L'histoire est intéressante et originale, la plume très belle et poétique, mais il m'a manqué de l'action et une intrigue qui se dévoile plus vite. Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages, même s'ils sont peu nombreux et bien ancrés dans l'histoire. Cela ne l'a pas fait avec moi, mais peut-être que d'autres amateurs de fantasy seront conquis. 

Pour une fois, je vais commencer par les points positifs :

1) La couverture que je trouve magnifique qui fais penser à Arthur et la table ronde.

2) Nous avons au début du livre, le nom des divinités, les noms des royaumes et leurs personnages (roi, reine...), un glossaire.

3) Les illustrations en forme de cartes, un peu comme dans les livres "Le trône de fer" .

4) Les dates pour se situer dans l'histoire.

5) Les petits poèmes au-dessus de chaque chapitres.

Mais malgré tout ses points positifs et le résumé qui donne très envie, j'ai dû abandonner ma lecture pour une seule bonne raison qui est la mienne, trop de personnages avec des noms compliqué à retenir :

1) 13 divinités différentes.

2) 3 royaumes où il y a entre 3 et 10 personnages différents

Je trouve pour ma part que cela fais beaucoup. Mais malgré tout, l'histoire est intéressante alors peut-être que je ne l'ai lu au bon moment ?

Ce n'est qu'un avis personnel évidemment et qui n'engage que moi.

Un Dieu bienveillant.

Un Dieu maléfique.

Un mage a anéanti la puissance d'un Dieu.

Un prince atterri dans le royaume d'un Roi.

Gwenaline fille du Roi promise à un souverain.

Un souverain humilié prépare une guerre.

Des amants maudits.

Tout cela me laisser penser à une très bonne histoire, je n'en doute pas mais pas pour moi ou à un autre moment.

La couverture est originale et le résumé m’a donné envie de découvrir cette histoire.

On découvre Amilcar Barca après un carnage vengeur de mercenaires à Tunis

Il est général Carthaginois et n’est pas du tout intéressé par la politique, lui ce qu’il veut : c’est assurer l’avenir de sa patrie.

Quand les Haruspices sont favorables, il s’embarque avec son fils pour l’Iberie. On va suivre l’éducation d’Hannibal pour le préparer à être un chef guerrier.

Il a pour précepteur un grec, qui essaye d’en faire un homme réfléchi et un bon stratège en prenant en référence Alexandre le Grand.

A Rome, Publius devient père, il surveille les exploits d’Amilcar et les siens..

Tout comme lui, il pense que l’avenir passe par la riche Hispanie.

Mais Rome est divisée en plusieurs clan qui n’ont pas les mêmes envies, les mêmes peurs. Elle craint plus les Gaulois que les Carthaginois.

L’histoire de ces deux familles se déroule en parallèle et on suit leur évolution, leur vie et leur tragédie.

J’ai apprécié l’importance des recherches que l’auteur a fait pour nous permettre de visualiser la vie quotidienne à cette époque.

On découvre la place des femmes au sein de chaque société.

Il m’a emportée dans ses descriptions, j’ai eu la sensation de me promener dans Carthage, dans Rome, en Gaule ou même dans un camp en Iberie.

J’ai aimé déambuler dans Rome. Accompagner Publius à l'Assemblée, où j’ai pu assister aux dissensions et aux échanges musclés des sénateurs.

L’auteur sait vraiment nous emporter au sein de chaque famille pour nous permettre de comprendre les tenants et les aboutissants de chaque action.

Il nous permet de comprendre chaque protagoniste et son impact sur l’avenir mais aussi comment le passé leur a permis de se construire.

L’alternance des points de vue donne une dynamique à l’ensemble.

J’ai adoré avoir une vue d’ensemble de cette période historique, il nous l’a dépeint à l’aide de fragments de vie du quotidien.

On entre dans la grande histoire par l’histoire des hommes et des familles.