Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Rohmer est d'abord professeur de lettres, germaniste et écrivain. Il publie un roman, Élisabeth, en 1946, sous le pseudonyme de Gilbert Cordier. Le livre n'obtient aucun succès.
A partir de 1948, il anime le ciné-club du Quartier latin.
C'est aussi en 1948 qu'il publie son premier article de critique de cinéma dans La Revue du cinéma alors dirigée par Jean-Georges Auriol.
Rohmer écrit ensuite pour différentes revues, et fonde La Gazette du cinéma où il fait la connaissance de Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, François Truffaut, ou encore Claude Chabrol avec lequel il signe en 1957 un livre sur Alfred Hitchcock.
Ce groupe se dirige d'abord vers la critique, au sein des Cahiers du cinéma, dont Rohmer devient rédacteur en chef de 1957 à 1963. En 1963, il doit laisser sa place à Jacques Rivette4.
Il cherche très tôt à faire des courts métrages, le Journal d'un scélérat en 1950, Charlotte et son steak en 1951 avec Jean-Luc Godard, Les Petites Filles modèles en 1952, Bérénice en 1954 et La Sonate à Kreutzer avec Jean-Luc Godard et Jean-Claude Brialy en 19566.
En 1959, il réalise son premier long-métrage, Le Signe du lion, produit par Claude Chabrol, un film à l'aspect très novateur (étonnant, pour l'époque, dans ses digressions et son sens du rythme lent), sorti sans grand succès trois ans plus tard.
En 1962, il crée avec Barbet Schroeder la société Les Films du Losange, qui produira la majorité de ses films.
La même année, il entame un cycle de six films baptisé Contes Moraux. Ce sont des intrigues sentimentales sur des thèmes chers au cinéaste (l'amour et le hasard, le destin), sur un canevas commun : le choix de la femme, la tentation de l'infidélité puis le retour vers l'élue.
Pour des raisons de production, le troisième conte, Ma nuit chez Maud, fut tourné en 1969 après le quatrième La Collectionneuse en 1967.
Les Comédies et Proverbes forment le deuxième grand cycle, où chaque film illustre à sa manière une phrase tirée de la sagesse populaire, inventée pour les besoins de la cause le cas échéant. Dans cette série, Le Rayon vert (1986), film en partie improvisé, obtient le Lion d'or à Venise.
Les années 1990 sont marqués par les Contes des quatre saisons, dans lesquels le cinéaste poursuit son exploration des jeux et des hasards amoureux.
Simultanément, il réalise des films hors de ses séries, comme La Marquise d'O... (1976, d'après Heinrich von Kleist), Perceval le Gallois (1979, d'après Chrétien de Troyes) ou les 4 aventures de Reinette et Mirabelle (1987).
Rohmer est resté très discret sur sa vie privée et a continué, jusqu'à sa mort, une carrière intense. Il a un fils, le journaliste René Monzat.
Il meurt à 89 ans, le 11 janvier 2010, et est inhumé le 19 janvier 2010 à Paris, au cimetière du Montparnasse, où seule une plaque au nom de « Maurice Schérer » est posée sur sa tombe11. De nombreuses personnalités du cinéma assistent à ses obsèques, notamment Arielle Dombasle et Fabrice Luchini, qu'il a fait tourner dans plusieurs films12.
Conformément à sa volonté, ses archives ont été confiées à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine13.
Biographie
Rohmer est d'abord professeur de lettres, germaniste et écrivain. Il publie un roman, Élisabeth, en 1946, sous le pseudonyme de Gilbert Cordier. Le livre n'obtient aucun succès.
A partir de 1948, il anime le ciné-club du Quartier latin.
C'est aussi en 1948 qu'il publie son premier article de critique de cinéma dans La Revue du cinéma alors dirigée par Jean-Georges Auriol.
Rohmer écrit ensuite pour différentes revues, et fonde La Gazette du cinéma où il fait la connaissance de Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, François Truffaut, ou encore Claude Chabrol avec lequel il signe en 1957 un livre sur Alfred Hitchcock.
Ce groupe se dirige d'abord vers la critique, au sein des Cahiers du cinéma, dont Rohmer devient rédacteur en chef de 1957 à 1963. En 1963, il doit laisser sa place à Jacques Rivette4.
Il cherche très tôt à faire des courts métrages, le Journal d'un scélérat en 1950, Charlotte et son steak en 1951 avec Jean-Luc Godard, Les Petites Filles modèles en 1952, Bérénice en 1954 et La Sonate à Kreutzer avec Jean-Luc Godard et Jean-Claude Brialy en 19566.
En 1959, il réalise son premier long-métrage, Le Signe du lion, produit par Claude Chabrol, un film à l'aspect très novateur (étonnant, pour l'époque, dans ses digressions et son sens du rythme lent), sorti sans grand succès trois ans plus tard.
En 1962, il crée avec Barbet Schroeder la société Les Films du Losange, qui produira la majorité de ses films.
La même année, il entame un cycle de six films baptisé Contes Moraux. Ce sont des intrigues sentimentales sur des thèmes chers au cinéaste (l'amour et le hasard, le destin), sur un canevas commun : le choix de la femme, la tentation de l'infidélité puis le retour vers l'élue.
Pour des raisons de production, le troisième conte, Ma nuit chez Maud, fut tourné en 1969 après le quatrième La Collectionneuse en 1967.
Les Comédies et Proverbes forment le deuxième grand cycle, où chaque film illustre à sa manière une phrase tirée de la sagesse populaire, inventée pour les besoins de la cause le cas échéant. Dans cette série, Le Rayon vert (1986), film en partie improvisé, obtient le Lion d'or à Venise.
Les années 1990 sont marqués par les Contes des quatre saisons, dans lesquels le cinéaste poursuit son exploration des jeux et des hasards amoureux.
Simultanément, il réalise des films hors de ses séries, comme La Marquise d'O... (1976, d'après Heinrich von Kleist), Perceval le Gallois (1979, d'après Chrétien de Troyes) ou les 4 aventures de Reinette et Mirabelle (1987).
Rohmer est resté très discret sur sa vie privée et a continué, jusqu'à sa mort, une carrière intense. Il a un fils, le journaliste René Monzat.
Il meurt à 89 ans, le 11 janvier 2010, et est inhumé le 19 janvier 2010 à Paris, au cimetière du Montparnasse, où seule une plaque au nom de « Maurice Schérer » est posée sur sa tombe11. De nombreuses personnalités du cinéma assistent à ses obsèques, notamment Arielle Dombasle et Fabrice Luchini, qu'il a fait tourner dans plusieurs films12.
Conformément à sa volonté, ses archives ont été confiées à l'Institut mémoires de l'édition contemporaine13.
Afficher en entier