Jean-Jacques Bernard
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Plus qu' à feuilleter un album de souvenirs, c'est à effectuer de belles rencontres que nous convie Jean-Jacques Bernard. Et puisqu'il est un homme de Théâtre, c'est autour de la scène qu'il choisit les grands noms qu'il nous présente.
Cet ouvrage vient, chronologiquement, après "Mon père Tristan Bernard" mais n'est, en aucun cas une suite et, constituant, à lui seul, un tout, nous offre une belle promenade à travers le Théâtre du vingtième siècle.
Jean-Jacques Bernard est un dramaturge français important, pourtant il parle peu de lui, préférant évoquer de prestigieux auteurs, metteurs en scène et acteurs.
L'ombre de Jacques Copeau, disparu depuis peu, plane au dessus de la scène et retrouve, dans une sorte de conte marocain, les origines séculaires du Théâtre.
Ses héritiers, sous l'impulsion de Louis Jouvet, forment, en 1927, le cartel des quatre. Gaston Baty, Georges Pitoëff et Charles Dullin font aussi partie de l'aventure.
Quelques photos émaillent ce petit ouvrage : une scène de "Martine" à la Chimère avec, en 1922, dans le rôle Marguerite Jamois, la baraque de la Chimère, Ludmilla Pitoëff dans "Ophélie" et Charles Dullin dans le rôle d' "Harpagon".
Les titres des chapitres qui égrènent les souvenirs sont évocateurs :
- naissance du Théâtre (contée par Jacques Copeau),
- sur les ailes de la Chimère,
- to suggest is to create,
- la leçon de Baty,
- les Pitoëff,
- Dullin,
- Jouvet,
- Autour d'une table (avec Giraudoux, Bloch, Lenormand, Fleg, Gantillon,
Pellerin,Romains, Vildrac et Zimmer),
- rencontre avec Claudel,
- en feuilletant l'album,
- sur les tapis de la comédie française,
- les visages de Martine,
- les voyages de Francine,
- rencontre avec l'Histoire,
- rencontre avec Jeanne,
- l'auteur, l'acteur et le personnage,
- reflet de mes reflets,
Et l'ouvrage, pour se refermer, donne la parole à Georgette Bernard, son épouse, dans un brillant appendice intitulé : le métier de femme d'auteur.
Ce petit ouvrage, au style élégant, au ton badin,est une charmante et légère promenade à travers la scène de notre ami le Théâtre.
Il se lit comme un livre de confidence et se referme avec regret.
Afficher en entier"La Veine d'or" fut jouée, en Italie, près de cinq cent fois, avant de venir, en octobre 1929, chercher, en France, une dernière consécration, sur la scène du deuxième théâtre national de l'Odéon.
C'est une pièce de Guglielmo Zorzi, traduite de l'italien par Mme Jean-Jacques Bernard.
Écrite quelques années avant la première guerre mondiale, à une époque où le divorce n'existait pas en Italie, ce morceau de scène repose sur le postulat qu'une femme, abandonnée par son mari après quelques mois malheureux de mariage, était, là-bas, dans l'impossibilité de refaire sa vie.
Maria, la comtesse Usberti, mariée à seize ans, délaissée aussitôt après avoir été mère, a consacré toute sa vie de femme à son fils.
A l'approche de la quarantaine, redécouvrant l'amour, elle voudrait enfin vivre pour elle-même.
D'abord, le fils se révolte et la mère, une fois de plus, se sacrifie.
Mais elle a trop présumé de ses forces et sa santé s'altère......
Datant de l'époque où Gabriele d'Annunzio exerçait une solide influence sur le théâtre italien, ce drame romantique est fait de noble poésie, de dialogues élégants et de décors prestigieux.
Le dénouement heureux est attendu. Peu importe.
Les trois dernières scènes sont belles et émouvantes.
La pièce, pourtant, est désuète. Que se soit par le ton ou par le style, elle n'appartient pas, ni à son temps, ni au nôtre. C'est une pièce délicate et ancienne.
En 1955, une adaptation cinématographique a été réalisé, en Italie, par Mauro Bolognini dans laquelle Guglielmo Zorzi, l'auteur de la pièce, participa à l'écriture du scénario.
Afficher en entierDédicaces de Jean-Jacques Bernard
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Gallimard : 1 livre