Erin Lange

Une autre fiction ado que je ne connaissais pas et que j’ai découvert lors de sa parution en format poche. Ce roman m'a accroché l'oeil grâce aux thèmes abordés. Je suis effectivement vraiment fan des romans young adult qui traitent des relations marginales et ne se contentent pas d’étaler la vie d’ados stéréotypés à mort et sans profondeur complexe (lisez Boys don’t cry, I Hunt Killers, Kaleb, Sauveur & Fils, George le monde et moi, si vous pouvez, parce qu’ils sont vraiment cool et chacun dans leur genre 0/).

Bon Ma dernière chance s’appelle Billy D. ça donne quoi ? Ben je dirais que c’est avant tout surprenant, car le résumé a beau nous préparer, on en reste pas moins déconcertés par la relation Dane/Billy et par… leurs étranges façons de faire. En même temps, quand on met ensemble un ado aussi bagarreur que futé et un autre aussi différent que normal. Parce que Billy rejette assez brutalement sa trisomie, tout en étant douloureusement conscient de sa différence. Quant à Dane, il cache ses émotions derrière un visage de marbre et des poings crispés, impulsif et sanguin comme jamais. C’est un duo complètement barge qui est vite amené à réaliser les 400 coups et, surtout, à se lancer sur la trace du père de Billy, disparu depuis quelques temps.

Sans en dire plus sur l’histoire, question forme, c’est très sympa, il y a un bon équilibre entre action, dialogues, pensées, descriptions… On ne s’ennuie pas, les mystères autour du passé des deux protagonistes apportent leur lot de suspens, des thèmes assez douloureux (absence de parent/ homoparentalité/ violences conjugales/ handicap…) sont abordés avec justesse et sans tabous. C’est le genre de récit que j’apprécie vraiment, qui me donne envie de continuer à lire du YA aussi longtemps que possible et qui donne envie de serrer très très fort ces deux nigauds de Billy et Dane, parce qu’ils le méritent et qu’ils sont adorables, chacun à sa manière.

Une livre surprenant et incroyable.

C'est une belle histoire mais elle est aussi tragique et bouleversante. On suit Butter (Butter est un surnom) un adolescent d'une extrême corpulence qui ne s'accepte plus et les autres l'ignore ou ont de la peine pour lui ou se moque de lui. Les réactions classique des autres personnes face à celles qui ont des problèmes de santé. la mère n'arrange rien avec ses encas, ne comprenant pas le mal-être de son fils. Quant au père, c'est une autre histoire.

Un livre addictif car jusqu'à la fin on sais pas réellement se que Butter décidera de faire ou pas.

Je le conseil.

Butter a 17 ans et pèse 192 kilos. Victime d'un profond mal-être, Butter remplit le vide qu'il ressent avec de la nourriture, toujours plus de nourriture.

Il a déjà tout essayé pour perdre du poids, mais rien ne fonctionne et il perd rapidement la motivation. Ses parents, désemparés, ne savent plus quoi faire pour lui venir en aide. Alors que sa mère ne cesse de lui préparer des petits plats, son père lui témoigne une profonde indifférence.

Au lycée, il est totalement exclu et moqué. Les seuls moments où il parvient à oublier sa mélancolie et son poids sont lorsqu'il joue du saxophone ou bien lorsqu'il discute sur internet avec la belle Anna en se faisant passer pour un autre.

Mais ces instants de joie ne suffisent pas à lui ôter une idée de la tête, une idée qui prend de plus en plus d'importance : Butter ne vivra pas une année de plus. Et tant qu'à faire, autant marquer les esprits pour son grand départ. Il annonce donc sur son blog un repas gargantuesque, son dernier repas, et invite chacun à le suivre en direct le 31 décembre, jusqu'à ce que tout soit terminé...

Au fil des pages, le lecteur découvre un personnage complexe. Un musicien, un amoureux mais surtout un adolescent en grande détresse qui ne supporte pas son corps.

Tout au long du récit on assiste à la mise en place macabre de ce dernier repas. L'adolescent élabore des stratagèmes pour être certain d'en finir à l'issue du dit repas (allergie, alcool, choc anaphylactique...).

L'histoire prend une tournure encore plus malsaine lorsqu'on découvre que certains adolescents de son lycée vont jusqu'à l'encourager dans sa démarche, ne le prenant jamais au sérieux. En effet, il fait sensation auprès de ses camarades qui, subitement, se mettent à le considérer. Nombreux sont ceux qui perçoivent sa détresse, mais personne n'en parle ou ne l'arrête, tous sont au spectacle et ne semblent pas avoir conscience de ce qui se joue. Lui, pourtant, ne veut pas mourir mais cette nouvelle popularité lui donne des ailes...

Le lecteur ressent de l'empathie pour Butter, malgré un caractère parfois odieux avec les autres, et on ne peut que rester amer face à l'inaction de son entourage (parents, camarades de classe), alors qu'il souffre de façon évidente.

La lecture, bien que pénible (surtout à la découverte de l'origine du surnom « Butter »), se fait facilement grâce à une écriture accessible.

C'est un roman touchant que nous livre Erin Lange. La grande fragilité du personnage principal et le thème de la grossophobie sont ainsi abordés de façon réaliste.

Ce livre est genial. Un sujet vraiment important, qui montre la société impitoyable (surtout au lycée).

Un très bon roman, qui m'a beaucoup touchée. Spoiler(cliquez pour révéler)le fait qu'on ne connaisse le vrai non de Butter qu'à la dernière page est bien recherché, comme si il avait fini par acquérir une véritable identité. Je pense que c'est dans ce livre que j'ai éprouvé la plus grande répulsion pour les agissements stupides et destructeurs de certaines personnes. Cela amplifie la gravité du sujet et forme une très belle leçon de vie. Un coup de coeur que chacun devrait lire, pour comprendre que les complexes et l'image que la société exige que nous renvoyons peuvent nous faire beaucoup de mal.

Dans les sujets qui me touche particulièrement, il y a l'handicap, adulte ou enfant.

Et dans ce livre, on parle d'un enfant trisomique.

Mais, et c'est là que je trouves que c'est génial, même si on sait qu'il est atteint d'un handicap, et que des fois cela va l'empêcher de faire certaines choses, ça reste quand même reléguer au second plan, on passe l'humain avant l'handicap, les sentiments avant la maladie, les compétences avant les déficiences.

On est pas dans la pitié, l'apitoiement, ce qui est quand même assez rare je trouves.

L'amitié entre un garçon tourmenté et violent et un garçon handicapé. Un garçon écorché vif qui prend sous son aile un garçon mis à l'écart et jugé sans cesse.

C'est plutôt bien écrit et entraînant, ils sont tout les 2 en quête d'identité, en quête de figure paternelle, en quête d'un père qui a disparu du radar pour X raisons, et qui les a laissé là, seuls. Le jeu de piste pour retrouver le père de Dany est très bien pensé et nous tient jusqu'à la fin.

Chacun va apprendre de l'autre. On s'attachera à ce duo attendrissant.

Tout est traité avec justesse, la tolérance et l'entraide sont prôné malgré quelques couacs dans le comportement de Dane envers Dany. Mais il apprend.

On y parle aussi de violence plus générale. Pas seulement celle de Dane.

Il y a quelques longueurs, qui font retomber le récit de temps à autre...

À la fin on a quand même les réponses que l'on attendait.

C'était une très bonne lecture.

J’ai eu l’opportunité de #lire en avant première ce roman qui je l’avoue est Mortel !

Bon c’était facile, mais je vous assure que c’est le bon terme pour décrire cette lecture que j’ai adoré.

On est sur un livre YA et c’est un vrai petit plaisir coupable que de suivre Charlie et Reg dans la petite ville de Nowhere dans l’Iowa.

Bienvenue à Nowhere « ni plus, ni moins »

🍬Résumé en slide 🍬

🦇Je ne connaissais pas la plume de l’autrice, mais j’ai vraiment apprécié sa fluidité et son côté incisif, bon je sais ici on devrait parler de Canines puisque nous sommes sur une histoire de vampires. Et quelle histoire !!!

🍬Imaginez que vous êtes immortels et qu’on vous condamne à redevenir humain…et encore pire qu’on vous renvoie au lycée dans une bourgade paumée de campagne…

Avouez que l’adolescence n’est pas la meilleure période surtout quand on a pas ressenti autant d’émotions et de sensations depuis des siècles…Bonjour acné et poussée d'hormones!

Charlie et Reg, frères et sœurs ayant enfreint une loi vampirique ancestrale vont en faire les frais. Ils devront s’intégrer à cette nouvelle vie et vont éprouver des sentiments qui pourraient bien finalement leur mettre le doute et les forcer à choisir un camp…

🦇J’ai dévoré littéralement ce roman où l’on s’attache facilement aux personnages travaillés, bien amenés et gris pour mon plus grand plaisir.

🍬Beaucoup de références sympathiques et une belle moralité illustrent cette histoire qui est un véritable page turner . On croise notamment entre ces pages des noms célèbres et j’ai vraiment apprécié que l’on fasse la part belle à mon auteur favori, Edgar Allan Poe, en donnant son nom à un personnage. On évoque aussi Gisèle Halami et c’est vraiment très chouette, car ce livre est destiné à un public jeunesse de 13 à 18 ans et quand la culture s’invite ainsi dans un récit fantastique je dis OUI !

🦇Un roman que je recommande et que je vais de suite mettre à disposition dans la bibliothèque familiale afin que mes filles puissent à leur tour s’en délecter !

🧛‍♀️🧛‍♂️Et vous, entre l’amour (tentation réservée aux mortels) et être sexy mais seul pour l’éternité (châtiment préféré des vampires), quel sera votre choix ?

Un chouette roman pour passer un bon moment de lecture. Pleins de moments drôles et forcément un petit clin d'œil à Twilight que j'avais tant aimé ado... :)

j’adore les histoires de vampires. Mais ici, il s’agit de vampires… qui redeviennent humains 🤯 Et je dois dire que c’est fait avec beaucoup d’humour.

J’ai été prise par l’histoire dès le départ. J’ai aimé la fluidité de l’écriture, la quête de Reg et Charlie, leurs découvertes… C’était assez rafraîchissant et ça change vraiment des histoires de vampires que j’ai pu lire jusque là !

La fin a su me surprendre, car les réactions des personnages n’étaient pas du tout celles auxquelles je m’étais attendue depuis le début 🥲 Mais il n’empêche que je trouve ça plutôt cool, et que ça reste suffisamment ouvert pour écrire des petits bonus aha.

C’est une lecture très ado, très sympa, très dans l’ère du temps et qui colle bien pour l’automne. C’est du small town si jamais c’est une trope qui vous plait 🫶🏻

Un très bon moment.

Alors honnêtement, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour me faire au temps du récit (passé composé ? J’suis nulle en conjugaison xD). Mais hormis ça, ce récit est passé tout seul.

Charlie (ne l’appelez pas Charlotte) c’est le genre de personnage à qui vous avez envie de mettre des tartes dans la vraie vie, mais qui est géniale à suivre dans un roman.

C’est la fille qui s’habille en Prada, sûre d’elle (pour ne pas dire prétentieuse) et avec des idées préconçues sur le « bas peuple ».

Et, comme on suit le récit de son point de vue, autant vous dire que ses pensées sont très drôles.

Mais ce qui en fait un personnage génial, à qui l’on s’attache, c’est son évolution.

Charlie et Reg (son frère) sont des vampires qui, suite à une bourbe, se retrouvent condamnés à redevenir humains. Sauf qu’ils ont l’air d’être des adolescents, alors, même avec leur siècle d’existence : retour sur les bancs du lycée… dans un trou perdu au milieu des champs de maïs et des fermiers.

Et là ? Vous sentez tout le potentiel drôle qu’il peut y avoir entre ce lieu et Miss-Prada ?

Mais, Mortels, ce n’est pas qu’une histoire drôle à suivre. C’est aussi celle d’une sœur et d’un frère qui, bien que différents, ont une complicité incroyable. C’est un roman sur les rencontres, les premiers amours, les amitiés.

On suit une petite sphère de personnages, un groupe déjà soudé avant l’arrivée de Charlie et Reg qui, bien que perdue dans un bled paumé, n’en est pas moins intéressante (bonjour les préjugés de Charlie)

Dans ce livre, il y a des réflexions. Celles d’une immortelle qui découvre la mortalité, son côté éphémère fait de sentiments et de saveurs, avec de beaux rappels de ce que l’on oublie parfois.

Des livres avec des vampires j’en ai lu beaucoup, c’est dur de réussir à être encore surprise par des éléments quand on a écumé un genre. Pourtant, dans ce livre, il y a des éléments que je trouve originaux (Sal, par exemple. Mais chut, je ne spoile pas). Et c’est rafraichissant.

Autre point que je tiens à soulever : la fin. Pareil, ça devient compliqué de me surprendre, pourtant ici… Il y a ce moment qui est arrivé et où mes yeux se sont écarquillés en mode « Ah ouais, je n’aurais pas misé là-dessus ».

Et, pff, que ça fait du bien d’être étonnée par une fin !

Bref, j’ai passé un super bon moment avec ce livre.

Cette couverture ne rend pas justice à ce roman YA car j'ai honnêtement passé un très bon moment de lecture (et cette couverture, vous l'avouerez, n'est franchement pas terrible !). Avant de le commencer, j'ai d'ailleurs cru que ce serait une parodie, ce qui n'est pas le cas !

Le mythe du vampire est ici revisité d'une manière originale. Charlie et Reg, deux ados immortels, sont condamnés, après une erreur, à redevenir humains dans une petite ville paumée de Nowhere, en Iowa. Ils vont alors chercher un moyen de retrouver leur immortalité auprès du conseil des Aînés, tout en découvrant les joies et les peines d'être humain et d'être élèves au lycée.

J'ai vraiment accroché avec cette histoire sympathique et bien rythmée. Les personnages sont attachants et j'ai trouvé l'intrigue originale (et pourtant, j'en ai lu, des romans de vampires !). J'ai été notamment suprise par la fin concernant l'un des deux personnages principaux et cette décision, tout comme les dernières pages, auraient pu facilement déboucher sur un tome 2 (ce qui n'est pas le cas...).

Est-ce que je recommanderais ? Oui, si vous aimez les histoires de vampires YA, c'est un roman sympathique et assez addictif ! J'ai aimé l'histoire et les personnages confrontés à des dilemmes et des choix difficiles.