Alexandre Pouchkine
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Note moyenne : 7.16/10Nombre d'évaluations : 240
1 Citations 128 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une nouvelle courte (une soixantaine de pages) mais qui en dit long ! J'ai vraiment apprécié cette lecture du début à la fin. Il n'y a aucune longueur, le texte est facile à comprendre et une belle morale tisse sa toile tout du long pour nous tomber dessus à la fin. L'histoire est vraiment bien décrite afin de faire comprendre les, ou plutôt le problème social que l'auteur a voulu dénoncer. C'est un livre peu cher que je recommande vraiment car c'est un classique facile à lire et qui donne une jolie leçon !
Afficher en entierJ’ai envie de dire : « Bien fait pour toi Onéguine ! » Mais je ne suis pas quelqu’un de méchant.
J’ai lu ce livre parce que dans mon cours d’histoire russe à la fac nous avons parlé (très longuement) de la vie de Pouchkine et de ses oeuvres. Quand ma prof nous en a parlé, elle m’a donné envie de le lire.
Et honnêtement, je regrette pas, Pouchkine est vraiment a été une personne extraordinaire et a un grand talent.
J’ai beaucoup aimé … tout. J’ai eu un coup de coeur pour Tatiana, c’est quelqu’un de fort et fidèle (même si elle aimerai pouvoir faire ce qu’elle veut elle).
Je savais que cette histoire était triste mais le lire … c’est autre chose.
Je recommencerai ce livre sans hésiter à quiconque souhaite découvrir la culture russe !
Afficher en entierJe ne connaissais pas cet auteur et j'ai découvert dans ce livre deux de ses nouvelles : La Dame de Pique et Doubrovsky. Si j'ai préféré la première à la deuxième, plus percutante et ironique à mon goût, je me suis fait la réflexion avec les deux qu'on avait là les origines de belles "légendes urbaines". Ces histoires sont à mon sens non seulement bonnes à elle-même, mais nous présentent deux figures sur lesquelles on peut extrapoler, enjoliver, bref dont on peut enrichir notre imagination, et c'est très agréable.
Afficher en entierUn magnifique condensé des thèmes chers aux auteurs russes de la première moitié du XIXème siècle: fatalité, trahison, folie, romantisme, jeux d'argent, haute société, aliénation, fourberie, avec une pointe de surnaturel, subtile et légère. Très prenant et surtout intemporel, cette nouvelle a déjà traversé deux siècles sans prendre la moindre ride.
Afficher en entierUne lecture que j'ai trouvée plaisante mais sans plus. Le récit se déroule pendant une page assez sombre de l'histoire de la Russie impériale (guerre civile, meurtres, lynchages, pillages, etc) et le héros Pierre vit de nombreuses aventures pendant son passage dans l'armée impériale. Mais toutes ses difficultés finissent toujours pas s'aplanir rapidement et facilement, même lorsqu'il se retrouve en grand danger. Tout est trop lisse dans cette histoire.
Afficher en entierUne petite nouvelle qui tourne autour du jeu et de la soif d'argent. L'écriture est agréable et le dénouement plaisant à lire.
Afficher en entierUne nouvelle fantastique qui a pour sujet le jeu !
Très agréable à lire !
Afficher en entierUne pièce intéressante qui se lit rapidement et qui tire son inspiration de l'histoire russe.
Afficher en entierEugène Onéguine, œuvre de Pouchkine n’ayant pas son pareil au sein de la littérature russe.
Un roman tout en vers, qui n’a pas vocation à promouvoir la sédition et dont la beauté réside dans la plume acérée de l’auteur, qui n’aura de cesse de mettre en relief l’absurde vacuité de la vie mondaine.
Par un jeu de connivence exquis, Pouchkine ose mêler ses états d’âme personnels, quoique toujours en lien avec la création de l’œuvre à proprement parlé, au récit retraçant le parcours de son héros marmoréen.
La légèreté est de rigueur, le malheur raconté avec mordant ne pourrait que difficilement susciter mélancolie ou pleurs chez le lecteur.
Et si l’intrigue est épurée, il n’en sera pas moins piqué de curiosité car à certains moments, il arrive que la légèreté elle-même s’appesantisse en raison des très nombreuse références littéraires et autres subtilités dont le cercle de la compréhension n’était accessible que pour la noblesse de jadis. Le roman achevé, le sang pétille et l’âme ondule mais le sentiment que Pouchkine a dit bien plus que ce qui nous a été donné de comprendre subsiste ; d’autant que son héros lui ressemble par trop !
Afficher en entierUn scénario finalement assez typique du romantisme, pas vraiment novateur, mais largement sublimé par l'écriture de pouchkine, très bien retranscrite d'ailleurs par la traduction d'André Markowicz. Pouchkine intervient régulièrement dans le texte, de manière très détachée et comique. J'ai beaucoup apprécié le lire et ai rit plus d'une fois
Afficher en entierOn parle de Alexandre Pouchkine ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
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Dédicaces de Alexandre Pouchkine
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Editeurs
Gallimard : 7 livres
Actes Sud : 4 livres
Flammarion : 3 livres
L'Age d'Homme : 2 livres
Editions Gautier-Languereau : 1 livre
Librio : 1 livre
Editions "Cavalier d'Airain" : 1 livre
Editions du Sorbier : 1 livre
Biographie
Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est un poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou le 6 juin 1799 (26 mai 1799 selon le calendrier julien) et mort à Saint-Pétersbourg le 10 février 1837 (29 janvier 1837 calendrier julien) (voir Passage au calendrier grégorien).
Il était l'arrière-petit-fils d'Abraham Hanibal, un prince éthiopien au destin étonnant, capturé par des marchands d'esclaves au service des Ottomans et devenu le filleul de Pierre le Grand.
Lecteur vorace dès son plus jeune âge, Alexandre Pouchkine étonne son entourage par son aisance à improviser comme à répéter par cœur des vers innombrables. Il s'alimente aux classiques français (Molière, Voltaire, Parny) et anglais (Byron, Shakespeare). Sa profonde connaissance de la culture française lui vaut d'ailleurs le surnom de Frantsous (Француз "Le Français") auprès de ses camarades de lycée.
Dès 1814 son talent poétique lui vaut une première publication dans la revue Le Messager de l'Europe avec son épître « A l'ami poète ».
Il passe quelques années au lycée impérial de Tsarskoë Selo : Souvenirs à Tsarskoïe Selo (1814), la liberté (1817), Rouslan et Ludmilla (1820). Suivent trois ans de vie dissipée à Saint-Pétersbourg. En 1816 il entre au Ministère des Affaires étrangères. En 1820, pour avoir écrit quelques poèmes séditieux, il est condamné à l'exil au Caucase, à Kichinev et à Odessa par le tsar Alexandre Ier. L’influence de Byron se retrouve dans Le Prisonnier du Caucase (1821) qui décrit les coutumes guerrières des Circassiens, La Fontaine de Bakhtchirsaraï (1822) qui traduit l’atmosphère du harem et des évocations de la Crimée, et enfin Les Tziganes (1824). Quant à la Gabrieliade (Gavriliada, 1821), poème blasphématoire, il est sous l’influence française. Un nouvel exil à Mikaïlovskoïe lui permet de finir Eugène Onéguine (1823-1830), d’écrire sa tragédie Boris Goudounov (1824-1825), de composer les « contes en vers » ironiques et réalistes.
À la mort du tsar Alexandre Ier, Nicolas Ier le prend sous sa protection et lui permet de revenir à Moscou. De cette époque date Poltava (1828), poème à la gloire de Pierre le Grand. Il reprend sa vie oisive et épouse Natalia Gontcharova. (18 février 1831). Il entame réellement sa maturité et écrit en prose : Les Récits de Buekjube (1830) qui décrivent la vie russe et son roman historique La Fille du capitaine (1836) où il retrace la révolte de Pougatchev. De cette dernière période datent encore les « petites tragédies » : Le Chevalier avare (1836) sous influence Shakespearienne, Le Convive de pierre (1836) reprend le thème de Don Juan, et enfin le célèbre poème du Cavalier de bronze (1833).
Il mourut à l’âge de trente-huit ans, des suites d'une blessure reçue lors d'un duel avec un officier français, le baron d’Anthès, qui était son beau-frère, et qui aurait courtisé sa femme. Lermontov écrivit alors : "La Mort du poète".
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