Jules Roy
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Note moyenne : 8.3/10Nombre d'évaluations : 10
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Afficher en entierIl s'agit d'une pièce de théâtre précédant l'oeuvre La Rue des Zouaves édité chez Julliard en 1970
Afficher en entierUn émouvant témoignage de l'amour, de la fidélité, de l'attachement, et du partage entre l'auteur et son teckels Mao... au delà de la mort.
La fidélité indéfectible du chien pour son maître est conté d'une manière simple et émouvante....
La félicité que cette osmose questionne tout au long des chapitre l'auteur sur cette abnégation, les sentiments qui attachent l'homme à l'animal ; à moins que se soit le contraire ?
Et moi, ça a réveillé mon petit démon qui voudrait que je prenne un chien chez moi.
Afficher en entierQue l'on ai eu un chien, un chat ou tout autre animal de compagnie, ce petit livre vous fera revivre les plus beaux moments que vous aurez passé avec lui. L'auteur y décrit avec une sincérité émouvante l'amour sans limite, le partage et la tendresse qu'il a ressenti au quotidien pour son chien. Que vous ayez un animal ou pas, cette hommage vous touchera et vous donnera, à l'occasion, envie d'avoir un compagnon avec qui vous pourrez jouer, sortir, qui vous réconfortera et vous fera rire sans rien attendre en retour.
Afficher en entierUn livre sympathique qui se lit vite et facilement.
Par contre, je ne suis pas vraiment fan de la manière dont c'est écrit (surtout au début, après on s'habitue). Il y a parfois de grandes phrases et j'avoue m'y être un peu perdue.
On voit très bien ce que l'on peut ressentir pour un animal. On s'attache vite à ces boules de poils félines ou canines (en fonction de nos préférences) et c'est un grand malheur de les perdre.
Afficher en entier"Beau Sang" est une pièce de théâtre en trois actes.
Écrite par Jules Roy, elle a été représentée, pour la première fois, en 1952, sur la scène du Théâtre de l'Humour* par la compagnie de Raymond Hermantier.
En octobre 1307, l'affaire des templiers vient d'éclater.
Les terribles défenseurs de la chrétienté, pris en étau entre la vindicte d'un roi et l'indifférence d'un pape, sont, au royaume de France, pourchassés, emprisonnés, torturés et exécutés.
On en a tué un, qu'on a surpris aux alentours du château de la Ferté.
On en cherche un autre qui s'est enfui ...
C'est un certain Pierre d'Aumont, un personnage considérable, un des commandeurs de l'ordre.
Il a trouvé refuge au château de Robert de Bréville ...
Cette pièce de théâtre est un magnifique texte.
Jules Roy Fait une peinture dense et épaisse de ses personnages.
Il installe entre eux des relations tendues qui font de la pièce un morceau nerveux.
Le désir d'humanité transpire douloureusement au tournant de chacune des phrases de ce dialogue taillé comme la plus belle des sculptures.
Le terrible guerrier, l'âme désemparée, n'est plus qu'un fuyard.
Le seigneur du lieu n'est que lâcheté.
Et sa mère n'est que haine pour sa bru ...
L'écriture de Jules Roy est élégante, puissante et efficace.
La pièce dégage de la brutalité et de la sensualité.
Loin de faire perdre au morceau de son intérêt, la lecture de la pièce réserve beaucoup de plaisir et un long moment de réflexion.
Jules Roy a ajouté, en postface, une note d'une trentaine de pages sur l'ordre puissant au dessus duquel flottait le "Gonfanon Baussant" qui était son étendard.
Il y précise que :
"j'ai intitulé ma pièce "Beau sang", et non "Baussant", c'est que découragé de voir l'orthographe de son titre dénaturé sans cesse, j'ai préféré élever un symbole qui s'applique bien au Temple".
Cette appendice est un ajout précieux ...
* qui deviendra, en 1955, la Comédie de Paris
Afficher en entierNé en 1907 à Rovigo (actuellement Bougara) en Algérie, Jules Roy, enfant illégitime, passa son enfance à la campagne avant d’entrer au petit séminaire où il restera huit années. Il intégra le corps des tirailleurs algériens puis celui de l’armée de l’air. D’abord pétainiste (il publia un livre à la gloire du maréchal), il change de camp en 1942, passe en Angleterre et entre dans la Royal Air Force. Il effectuera plus de 36 missions de bombardement de nuit sur la Ruhr en Allemagne. Il poursuit sa carrière militaire en Indochine à titre d’officier de communication. Mais en juin 1953, il démissionne alors qu’il est colonel, car il estime que l’armée se déshonore à vouloir rétablir la colonisation par la force. Parallèlement, il commence à publier des ouvrages de témoignage qui déplaisent à l’armée et est envoyé en mission d’enquête en Algérie et en Chine pour le compte de l’hebdomadaire « l’Express ». Il n’arrive pas à rencontrer Mao Tsé Toung pas plus qu’à suivre les étapes de la « Longue marche » et rentre très déçu de ce qu’il a vu. À la fin de sa vie, il se retire sur la colline de Vézelay, non loin de la basilique de Sainte Madeleine…
« Mémoires barbares » est un livre de souvenirs en forme d’autobiographie qui se veut honnête et qui reste assez discrète sur la vie sentimentale assez compliquée de l’auteur. Le lecteur suivra avec grand intérêt tous les évènements auxquels Jules Roy se trouva mêlé : seconde guerre mondiale, (le récit des bombardements au phosphore des villes allemandes est proprement hallucinant), la guerre d’Indochine, celle d’Algérie, le retour du général de Gaulle sans parler des arcanes du monde littéraire parisien pendant un demi-siècle. L’auteur ayant rencontré la plupart des auteurs de l’époque en trace une série de portraits souvent au vitriol. Il fut un habitué des soirées de Florence Gould et de Louise de Vilmorin. La liste est longue des écrivains et des hommes politiques qu’il dépeint : Morand, Nimier, Léautaud, Paulhan, Montherlant, Mauriac, Malraux, Camus, Kessel, Saint-Exupéry, de Gaulle, Mitterand. Personne n’échappe à son regard acéré voire impitoyable. Malraux est sans doute celui qui en prend le plus pour son grade pour sa mythomanie. Seul Camus et Saint-Exupéry trouvent grâce aux yeux de Jules Roy. Le style est bien entendu, de fort belle qualité. Les analyses sont fines et intelligentes. Au total, un livre absolument passionnant.
Afficher en entierLivre qui a obtenu le Prix Renaudot 1946
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Dédicaces de Jules Roy
et autres évènements
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Editeurs
Albin Michel : 13 livres
Gallimard : 7 livres
Julliard : 5 livres
Charlot : 3 livres
Grasset : 3 livres
Actes Sud : 2 livres
L'Harmattan : 2 livres
Club De La Femme : 1 livre
Biographie
Né à Rovigo (Algérie) en 1907, officier de carrière, Jules Roy sert dans l'aviation des Forces françaises libres comme pilote de bombardier à la fin de la guerre 1939-1945, C'est en 1946 qu'il fait de brillants débuts d'écrivain avec La Vallée heureuse (Prix Renaudot). De la même veine seront les romans suivants : Le Navigateur, La Femme infidèle, Les Flammes de l'été. Ils ont une parenté spirituelle avec ceux d'Antoine de Saint-Exupéry que, loin de renier, il rappelle dans un essai : Passion et mort de Saint-Exupéry.
Essayiste encore avec Le Métier des armes, L'Homme à l'épée, La Guerre d'Algérie et divers ouvrages sur l'Indochine (il est l'auteur de La Bataille de Dien Bien Phu), jules Roy est également homme de théâtre : Beau Sang, Les Cyclones, Le Fleuve rouge. Le Grand Prix de littérature de l'Académie française lui a été décerné en 1957. Il travaille actuellement à sa grande fresque romanesque, Les Chevaux du Soleil, dont il publie un tome Par an.
Source : Le Livre de Poche, LGF
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