Fabien Cerutti

J'ai préféré ce tome au précédent. Sur tous les aspects. Outre le fait que j'avais eu le temps de m'habituer au concept de fiction historique, j'ai trouvé l'intrigue plus intéressante et surtout mieux amenée.

On s'attache aussi de plus en plus au Bâtard de Kosigan, le personnage principal. J'aime beaucoup sa façon de voir les choses et de procéder.

On a aussi le sentiment que ce livre s'inscrit dans une série et une intrigue plus vaste. Chose qui manquait dans le premier tome qui, mis à part à la partie à l'époque moderne, pourrait être un stand alone.

En parlant de l'époque moderne, l'intrigue qui s'y déroule est de plus en plus intéressante, et je me suis surpris à la préférer, par moment, à celle se déroulant au Moyen Age.

Plus j'avance dans cette série, et plus je l'apprécie. Ce tome, bien que très "lent" et servant surtout de préparation au tome suivant, est riche en intrigue, complots et autres sournoiseries en tout genre. Et ça rend le tout très intéressant à lire malgré le peu d'action.

Les personnages sont toujours aussi intéressants (j'aime beaucoup l'écriture de Las Casas), même si je dois avouer que mes petits préférés restent (et resteront) Pierre Cordwain, et Dun.

Un quatrième tome qui conclut la sage en beauté ! Ou pas... Car il reste beaucoup de mystères à élucider et de choses à faire. Et la fin du tome nous promet une suite dont j'ai très hâte de découvrir le contenu.

Ce tome est beaucoup plus concentré en action que le précédent (et il peut se permettre grâce à toute la mise en place faite par le tome 3), et riche en rebondissement. Surtout tout ce qui touche à ce fameux Testament d'involution, dont je n'avais pas vu la résolution venir (j'espère que la résolution en question aura un réel impact sur le deuxième cycle).

La résolution de l'intrigue à l'époque moderne est aussi très intéressante, et fait bien le lien avec celle de l'époque de Pierre Cordwain (même s'il reste quelques zones d'ombres, qui seront très certainement éclairées par la suite). On a maintenant un tableau très large de ce qui s'est passé et de pourquoi toute mention des créature de fantasy avaient disparue. Et j'aime beaucoup l'explication qui est donnée !

En bref :

Je ressors mitigée de ma lecture de Terra Humanis. Toutefois, l’ouvrage propose de nombreuses idées en lien avec les technologies et recherches actuelles, de quoi anticiper demain mais à échelle planétaire plutôt qu'individuelle ou nationale. C’est là le point fort du récit, qui se distingue ainsi de romans et films post-apocalyptiques baignant dans de cauchemardesques dystopies.

Terra Humanis est une utopie réelle plutôt qu’une utopie au sens classique du terme. Le propos de l’auteur est de gagner du temps, dans l’optique de laisser du temps aux recherches dans le domaine des technologies, des énergies ou encore de l’agriculture, pour amorcer une transition écologique nécessaire aux générations à venir tout comme à la préservation de notre Terre.

Les clefs d’un monde meilleur sont entre nos mains.

Mon article complet : http://maude-elyther.over-blog.com/2023/06/fabien-cerutti-terra-humanis-editions-mnemos-7-juin-2023.html

Bon travail historique, mais manque d'équilibre

D'un point de vue objectif pour ce qui est de la qualité de la plume et du travail historique, je n'ai rien à dire. L'intégration d'un univers magique au monde historique réel est bien réussi. Ce qui coince à mon sens, d'un point de vue personnel, est le choix mal calculé de l'auteur de ne se concentré que sur la politique, les combats et les complots dans ce livre. Les personnages sont froids. On ne s'y attache pas, car l'histoire du livre ne se penche très peu sur eux. Le côté fantastique de l'œuvre avec sa magie est trop peu présente aussi. Je suis donc très déçue, car je n'aime pas trop la politique. J'aime quand elle prend sa place et sert une histoire. Ça en fait partie et je peux aimer, mais pas quand elle prend trop de place. Ce livre manque de sentiments, ne montre pas le quotidien, le rire, l'amour et l'attachement qui devrait, selon moi, lié certains personnages. Je ne l'ai malheureusement pas fini et je n'écouterai pas les autres. Par contre, je conseillerais cette série à tous les amateurs de politique historique et qui apprécient la fantasy. C'est un bon travail en soi, mais ce n'est pas mon genre.

Un tome 2 à la hauteur de mes attentes. L'histoire est toujours aussi passionnante et intrigante. On a l'impression de vivre les aventure du Bâtard de Kosigan avec lui.

Dans ce second épisode, la compagnie du capitaine de Kosigan se voit être au service de la couronne de France alors qu'il travaille déjà pour celle d'Angleterre. Vouant comprendre les tenant et les aboutissants des affaires en cours. Le jeune Kosigan grâce à son ingéniosité et ses hommes réussissent à dévoiler un peu plus de secret. Les ennemis sont-ils ses ennemis ? Qui orchestre tout dans le dos de tous? Cela, vous le saurez en lisant ce tome et certainement la suite que j'ai grand hâte de lire.

Un ouvrage qui aurait pu être intéressant de par son côté médiéval et quête sans deux travers qui m'ont dérangée : 1/ le sexisme omniprésent (ouiiii Bâtard t'es trop sesky on veut TOUTES ton corps... sauf la vilaine qui est grosse et moche et BDSM (nan nan, sans rire), bien sûr) ; 2/ on sent le rôliste derrière l'auteur, et toutes les ficelles qui animent l'histoire. L'écriture n'est pas désagréable.

Dès les premières pages du 'Bâtard de Kosigan' de Fabien Cerutti, j'ai été emporté dans un tourbillon d'aventures et de mystères. Ce qui m'a le plus captivé, c'est la complexité incroyable du personnage principal. Il est de ces personnages rares qui vous font vivre une montagne russe d'émotions : je me suis surpris à l'adorer pour son esprit vif et son courage, puis à le réprouver pour ses choix parfois sombres et controversés. Cette dualité, si humaine et si bien rendue par l'auteur, rend le personnage inoubliable.

Pour moi, ce roman se distingue par son mélange unique d'histoire et de magie. C'est un livre qui mêle habilement l'aventure à une réflexion sur les nuances de l'âme humaine, le rendant à la fois divertissant et édifiant. Une lecture essentielle pour ceux qui cherchent à être transportés dans un monde à la fois fantastique et étrangement réel.

Ce recueil s’ouvre sur la Légende du Premier monde, sorte de gloubi-boulga de légendes tissées tant que bien mal en une seule nouvelle. Une gymnastique de syncrétisme faisant feu de tout bois. Le style comporte quant à lui quelques bonnes idées, mais se voit trop de fois ampoulé par des thèmes faussement scientifiques. Et je n’ai pas été plus conquise par Ineffabilis Amor, à la structure peu intéressante, rappelant avec rance un événement majeur du siècle dernier.

C’est alors que je m’apprêtais à refermer le recueil que Fille-de-joute a attiré mon attention, avec son côté gras et burlesque, mais non moins agréable. Jehan de Mandeville se voyait également être un récit plus que correct, tandis que le tout se terminait sur Les jeux de la cour et du hasard, un exercice franchement intéressant.

Le moins que l’on puisse dire est que Les secrets du premier coffre m’a déstabilisée, pour le meilleur comme pour le pire. Ces récits compilés forment un drôle de patchwork, que j’apprécie plus pour ses histoires directes que pour sa cosmogonie.

Retour mitigé également.

L'auteur expose plus ses idées et points de vues (certes intéressants) qu'il n'écrit une histoire.

Les personnages sont creux et servent uniquement à romancer ses idées écologiques. Ils n'apportent rien d'autre à l'histoire. D'ailleurs, en dehors de Luc et Rebecca, on oublie tous les autres noms.

Les sauts dans le temps sont difficiles à suivre, surtout ceux qui se déroulent après notre époque, je ne savais jamais dans quel ordre les ranger.

j'ai aimé l'idée de la dernière partie Spoiler(cliquez pour révéler)(celle avec les extraterrestres) je l'ai trouvée bien réfléchie. mais encore une fois, il ne s'agit pas d'une histoire mais d'un point de vu d'auteur.