Marcel Aymé
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.16/10Nombre d'évaluations : 479
7 Citations 291 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'aime cet auteur et la qualité de son écriture, même les thèmes abordés. Mais je n'ai pas trop apprécié l'âpreté de l'histoire et je ne l'ai pas lu jusqu'à la fin. Peut-être un autre jour...
Afficher en entierUne des livres que j'ai étudié au cours de ma première année de collège en littérature. Cet auteur nous entraine ici dans un monde où les animaux communiquent sans vergogne avec les humains et où la magie n'est jamais bien loin. Un livre à l'odeur d'une "Madeleine" de Proust
Afficher en entierDans cette courte nouvelle l’auteur nous décrit Paris sous l’occupation. Plusieurs thèmes sont abordés, la faim, le marché noir, la peur de la police, le danger.
Les personnages sont énigmatiques et sont vite confrontés à cette réalité obscure de la guerre.
Afficher en entierLus, relus et re-relus, ces contes jouent avec l'ordinaire et le merveilleux pour nous amener dans les aventures étranges de deux petites souvent sages et parfois dissipées ou même polissonnes (mais jamais longtemps), Delphine et Marinette, de leur chat, de leurs parents, et des animaux de la ferme et de la forêt voisines de leur maison. On rit et on apprend la vie en même temps qu'eux.
Une lecture conseillée et recommandée à tous les âges.
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Afficher en entierUne histoire prenante qui nous fait réfléchir sur la question de l'apparence et de la vie que nous pourrions avoir si elle changeait totalement au cours de notre existence...
Afficher en entierAprès les repas de fin d année, ce livre tombait à pic pour reprendre en douceur la lecture tout en restant dans les fêtes sans faire d'indignation. On se replonge dans l esprit de Noël de chaque auteur.
Ce fut une belle parenthèse. Le livre est court et regroupe plusieures petites histoires.
Afficher en entierDes contes sélectionnés avec soin sur les thématique de l'autorité et de l'éducation avec des animaux de la ferme et de la forêt comme personnages principaux.
Instructif
Afficher en entierÀ Blémond, petite ville normande partiellement détruites par les bombardements anglo-américains, Archambault, ingénieur de profession, écoute sa fille Marie Anne jouer un air d’Edith Piaf au piano. Il est si fier de sa fille qu’il s’imagine que c’est du Chopin. Celle-ci s’est amourachée du fils Monglat issu d’une famille enrichie dans les trafics et le marché noir, mais résistante de la onzième heure. L’ingénieur a été contraint par la mairie d’héberger René et Maria Gagneux, couple d’ouvriers communistes et leurs quatre enfants. La cohabitation est déjà difficile, les deux femmes se disputant souvent au sujet de la cuisine. Et comme si cela ne suffisait pas, dans l’appartement déjà bien occupé, s’est ajouté un autre réfugié, Watrin, prof de maths sentencieux et un brin philosophe qui avait vu sa maison détruite dans un bombardement. C’est le temps de l’Epuration, de la chasse aux collabos. Il s’en trouve d’ailleurs un qu’Archambault, très imprudemment, autorise pour un temps à se cacher chez lui…
« Uranus » est un roman social se déroulant à une époque assez terrible, où les Français ne s’aiment plus, où l’on dénonce à tout-va, où les femmes sont tondues pour avoir eu une faiblesse avec un soldat allemand, où un milicien se retrouve sauvagement torturé en public, les yeux crevés par une petite frappe laquelle s’en prend ensuite à Léopold, brave cafetier du coin, ancien lutteur de foire et grande gueule, outrée de se retrouver, sans la moindre raison, derrière les barreaux. Le lecteur devine dès le début que toute cette histoire ne pourra finir que par un drame. Les personnages sont fort bien campés, tous pleins d’humanité. Il n’y a pas vraiment de héros, rien que de petites gens avec leurs qualités et leurs défauts. Aymé montre parfaitement que dans les périodes difficiles, ce n’est pas le courage et encore moins l’altruisme qui règnent en maîtres, mais plutôt la lâcheté, les petits calculs, l'égoïsme et le conformisme moutonnier. Très agréable à lire (même et surtout à notre époque…) ne serait-ce que pour l’intérêt historique et pour le style inimitable de l’auteur, un des très grands de la littérature française du XXè siècle.
Afficher en entierÀ Paris, pendant l’occupation allemande, Michaud, et toute sa famille subissent avec patience les restrictions alimentaires. Pourtant, un matin, au petit déjeuner, lui et ses deux fils mangent sans le faire exprès, une tartine beurrée de plus que leur part. Du coup, son épouse souffrante et sa fille s’en retrouvent privées d’autant. Avec son associé Lolivier, Michaud s’occupe d’un cabinet de gestion immobilière, affaire devenue nettement moins rentable qu’avant-guerre, en raison des loyers impayés et des appartements inoccupés des Juifs enfuis à l’étranger ou déportés en Allemagne, sans oublier le million de prisonniers de guerre retenus dans des camps. Un des fils, Antoine, à quelques semaines de passer son bac, est devenu l’amant d’Yvette, femme mariée dont le conjoint est détenu en Allemagne. Trafiquant sur le marché noir de tout et de n’importe quoi comme d’une quantité phénoménale de cercueils, le jeune homme gagne déjà fort bien sa vie. Tout comme le fils de Lolivier qui lui, fait déjà partie de la pègre. Michaud a des doutes sur les fréquentations de son fils, alors que Lolivier ne se doute de rien…
« Le chemin des écoliers » est un roman social, basée sur une galerie de portraits de gens plus ou moins modestes, plus ou moins compromis avec l’occupant et plus souvent collaborateurs que résistants. Le regard malicieux de Marcel Aymé sur ses personnages est toujours détaché, mais non sans une certaine et juste sévérité. « Qui aime bien châtie bien », dit-on. Il raconte, mais ne juge pas. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des femmes de prisonniers qui trompent leur ennui et leur frustration entre les bras de petits jeunes ou de blonds guerriers teutons, des fortunes obtenues en un temps record grâce à des affaires louches et de petites gens en être réduits quasiment à la misère à cause des privations. Une période particulièrement difficile de notre histoire décrite avec intelligence, finesse et humanité. Le style est toujours parfait et agréable à lire avec une originalité : des notes de bas de page (parfois assez longues) pour décrire le destin, la plupart du temps tragique, de personnages complètement secondaires. Les amateurs d’Histoire, d’humour et de beau langage ne pourront qu’aimer ce charmant opus du grand Marcel !
Afficher en entierOn parle de Marcel Aymé ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Marcel Aymé
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 47 livres
Gallimard Jeunesse : 12 livres
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
Grasset : 3 livres
Editions Gautier-Languereau : 2 livres
La belle Edition : 1 livre
Gallisol : 1 livre
Folio Junior : 1 livre
Biographie
Né à Joigny dans l'Yonne en 1902, Marcel Aymé a été élevé par ses grands-parents maternels, dans le Jura. L'école ne le passionne guère, il préfère se promener ou lire. Il obtient malgré tout son bac à 17 ans, puis hésite à devenir ingénieur, mais une grave maladie l'empêche de poursuivre ses études. Après son service militaire, il monte à Paris, où il va exercer toutes sortes de métiers : journaliste, manœuvre, camelot... En 1926, son premier roman, «Brûlebois», le fait connaître. C'est après le succès de «La Jument verte», en 1933, qu'il peut se consacrer totalement à l'écriture. Le premier recueil des célèbres «Contes du chat perché» est publié en 1934 et le «Passe-muraille» en 1943. Son ironie, son humour caustique, sa truculence ont fait de Marcel Aymé un écrivain très populaire. Auteur d'une vingtaine de romans, de dizaine de nouvelles, d'essais, de scénarios et de nombreuses pièces de théâtre, il est mort à Paris, en 1967.
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