Terry Windling

Tout d'abord j'ai été attirée par la couverture. Puis j'ai fini par me laisser tenter après avoir lu le synopsis.

J’avoue qu'au début, je ne voyais pas trop où l'histoire allait m’emmener mais très vite j'ai été happée par celle-ci et ai dévorée le livre.

C'était la première fois que je choisissais un livre par sa couverture et je n'ai pas été déçue.

Beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Du coup, et c'est rare, j'ai décroché, sans le finir.

Dans ce livre tout est magique. L’ambiance qui l’habite, les descriptions du désert et de la nature pure et farouche, les personnages qui sont tous artistes, artisans, créateurs ou guérisseurs et les mystères qui enveloppent toute l’intrigue, bien sûr. Il y a de la magie de fées et de la magie humaine. On comprend petit à petit, que c’est la même chose, que tout est lié et que c’est beau.

Il y a aussi une sorte de magie qui se crée entre le livre et le lecteur, qui finit par mêler ce dernier à l’histoire.

Souvenez-vous de ce que j’avais écrit ici : la couverture d’un livre n’est pas une publicité, elle fait partie du livre, elle est le premier pas dans l’univers de l’auteur. Pour L’Épouse de bois c’est tout à fait le cas. L’image de couverture est une illustration de Brian Froud, cité à plusieurs reprises dans l’histoire et dont l’œuvre y est décrite et exposée. Et le titre du roman est celui d’un des recueils de poèmes dont on fait continuellement référence tout au long du récit. Une harmonie complète se dégage de ce livre : on mélange la fiction et notre réalité de lecteur, le réel et le surréel, les esprits et les humains. Tout est lié et tout est beau.

Cette lecture m’a rappelé le film Princesse Monoke de Miyazaki à bien des moments. On y retrouve la nature et la magie si évidemment indissociables et ce message de préservation ; cette intimation à écouter, à voir au delà des choses, à faire corps avec elles nous les urbains, les être civilisés qui avons perdus nos racines.

Et parfois j’ai pensé à Morwenna, qui aussi voit des fées et vit avec cette magie naturelle, aussi réelle que tout le reste.

Pourtant L’Épouse de bois garde son identité propre. Maggie est un personnage fort, qu’on suit avec plaisir et les gens qu’elle rencontre en Arizona sont fascinants, vrais. L’intrigue nous attrape facilement, les mystères se multiplient, s’intensifient et la complexité de l’univers qui s’étoffe de page en page nous envoûte.

C’est Margaud Liseuse qui m’avait donné envie de lire ce livre. Je n’en avais jamais entendu parlé avant et il ne semble pas faire beaucoup de bruit sur la blogosphère (ou alors je suis passée à côté du buzz) mais je vous le conseille vivement si vous aimez être dépaysés et ensorcelés.

On devient rapidement amoureux de l'arizona comme de la poésie, de la nature, de la peinture.... Un livre plein de poésie qui nous laisse rêver et penser. Les mystères omniprésents poussent le lecteur à poursuivre sa lecture afin de découvrir les créatures fantastiques qui regorgent dans le récit et le lien avec la protagoniste.

Je ne connaissais pas cette auteure (Terri Windling) mais j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir son univers féerique. L'écriture est agréable et il y à beaucoup de mystères, j'ai eu envie de vivre l'aventure aux côtés de Maggie Black pour admirer la fille-lapin!! Je recommande ce livre léger mais il faut être attentif car si vous lâchez le bouquin quelques semaines alors, vous avez du mal à suivre!

L’épouse de bois est un roman très mystique écrit d’une finesse poétique. La plume de l’auteure est posée et enivrante. La nature, qu’elle soit féerique ou hostile, est décrite avec beaucoup de réalisme et de sensibilité. Les mots ont une musicalité et prennent vie comme une peinture vivante. Un fascinant voyage contemplatif où la terre est un langage, ou les êtres naissent par magie, ou l’art sous toutes ses formes devient représentatif d’un réalisme certain, ou l’essence même de la vie prend tout son sens. Le rythme est lent mais prégnant. Les personnages se dévoilent subtilement. Laissez-vous emporter par l’enchantement et la beauté étrange de ce western fantasy. Ce roman vous guidera vers les immensités de l’Arizona, des terres arides aux forêts de mesquites, des grands canyons où je rêverais de m’envoler. Une véritable ode à la vie inspirée d’une culture amérindienne et du folklore anglais ( quelques références aux Faes) , le tout teintée sous les œuvres admirablement illustrés de Brian Froud qui n’est pas sans me rappeler certains de ses livres féeriques.

Un beau roman, au rythme très lent… presque trop.

L'ambiance du désert est superbe, très bien rendue, les personnages sont travaillés, y compris les secondaires.

L'histoire met beaucoup de temps à se mettre en place : j'ai véritablement accroché à la moitié du livre. Mais à partir de là, ce fut très dur de le poser!

Pour qui accepte de se laisser porter au rythme du désert, de la chaleur et de la poésie, je recommande chaudement ce livre!

Un roman tout à fait atypique : poésie et beauté des grands espaces se mêlent, créant un nouvel écosystème de créatures magiques et fascinantes, mais aussi cruelles et redoutables. Un monde enchanteur dans lequel Maggie va évoluer pour découvrir la personne qu’elle est au plus profond d’elle-même. Une lecture riche et fascinante !

En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/11/25/lepouse-de-bois/

Un livre surprenant ! La réalité se mêle à l'onirisme dans ce récit où les coyotes nous accompagnent dans un paysage aride et superbement décrit. L'intrigue et son dénouement sont subtilement amenés dans cette histoire où l'on découvre une héroïne atypique et d'étranges personnages.

Un très beau livre, l'écriture est très addictive. J'ai beaucoup aimé plusieurs choses : avant tout, l'immersion dans le désert de l'Arizona qui fut pour moi très réussie et très dépaysant. J'ai beaucoup aimé la magie que l'auteur a associé à ces lieux très réussie également. J'ai aussi apprécié le lien entre l'art et la magie bien réfléchie, le fait que l'art donne corps à celle-ci et vice versa. Ce que j'ai moins aimé ce sont les personnages et la romance, proche du téléfilm m6 selon moi ( la citadine cosmopolite qui découvre sa vraie nature au sein du monde sauvage le tout en tombant amoureuse d'un superbe cowboy sensible et cultivé seul sur sa montagne). Mais c'est aussi ce qui crée la douceur et la sensibilité de ce roman et ça fait du bien. Je le recommande car très inédit et vraiment agréable à lire.