Chi Li

Une histoire qui nous montre la naivetée des gens, un livre qui se lit facilement mais qui ne ma pas emballée.

Mingli, quadragénaire, mère de famille chinoise, décide un matin de ne pas aller travailler, allant à l'encontre de l'avis de son mari, afin de partir à Pékin retrouver sa fille adoptive, Rongrong, dont elle est sans nouvelle depuis trois mois.

Dans ce livre, les émotions de Mingli sont très bien décrites: ses peurs, ses angoisses, ses souvenirs d'enfance... Un livre plein de sérénité...

Un livre qui allie tradition et modernité chinoise. C’est le 21 juin 2001 et cela fait trois mois que Rongrong, la fille adoptive de Mingli, a disparu. Contre l’avis de son mari, Yu Shijie, elle décide de ne pas aller travailler ce matin là et de partir à sa recherche à Pékin.

D’abord elle se rend dans l’entreprise de Mme Qiao Wanhong et cherche à lui parler pour lui demander des nouvelles de sa fille. Cette femme fait son ignorante et finit par dire qu’elle ne veut pas lui dire où elle est.

Ensuite, elle cherche à rencontrer Maître Hao. Hao Yun était le patron de Rongrong. Rongrong travaillait pour lui. Si personne ne savait où elle se cachait depuis trois mois, lui, son patron, il devait forcément le savoir puisque c’est lui qui lui versait son salaire. Hao Yun produit sur elle une mauvaise impression car il a un bec-de-lièvre et par son habillement il s’est vieilli. De plus, il connaît tout sur elle, son mari et sa fille. Un être inquiétant. Il finit par lui apprendre que sa fille a emprunté beaucoup à des usuriers et que depuis elle se cache. Finalement Mingli revient chez elle bredouille et son mari est satisfait de l’avoir retrouvée. Si sa fille souhaite revenir la voir, elle l’attend patiemment.

C’est une tranche de vie qui nous est racontée avec beaucoup de justesse et de simplicité. La vie d’une femme à Wuhan dans le centre de la Chine avec beaucoup de retour sur son enfance et sa rencontre avec Ruifang, la mère biologique de Rongrong qui fut aussi son amie de cœur. Une belle histoire.

Une ville à soi est le dernier roman de l’écrivaine chinoise Chi Li qui, à travers ses œuvres, nous permet d’en connaitre plus sur la vie quotidienne dans la République Populaire Chinoise.

L’ambiance est celle d’un modeste magasin de cirage de chaussures et toute l’histoire se passe dans ce local. Alors, comment rendre intéressant un récit en unité de lieu ? La réponse est facile : en ne racontant rien de plus que la routine de deux femmes appartenant aux classes moyennes et moyennes inférieure de la société chinoise.

Lorsqu’on lit le roman on se projette dans une activité commerciale du début du XX siècle. Toutefois, lorsqu’on tombe sur des mots comme « portable » on s’aperçoit que l’intrigue est contemporaine.

Cette sensation de décalage dans le temps est le résultat de la parfaite description d’une Chine restée ancrée dans le passé. La vie dans les grandes villes comme Pékin et Shanghai ne représente pas le quotidien des petits centres ou des zones rurales.

Ce roman court vous laissera entrer en symbiose avec une réalité totalement différente de l’occidentale, surtout pour ce qui concerne le rôle de la femme mariée.

Trop lent pour moi. Je trouve qu'en général, les livres d'auteurs chinois manquent de sentiments. C'est le cas ici, et en membres temps c'est très raccord avec le pays.

Le seul attrait, c'est la mise en lumière de la société chinoise et de ses conventions

A Wuhan, il y a des chauves-souris malades et des laboratoires mystérieux. Il y a aussi la petite boutique de cirage de chaussures de Mijie. le commerce prospère, les clients se succèdent et les employées s'activent. L'une de celles-ci se nomme Fengchun. Elle n'a pas vraiment besoin de travailler mais elle est là pour faire bisquer un mari qui la néglige. Entre Mijie et Fengchun, l'amitié naît doucement, compliquée par la différence d'âge, par la relation patronne-employée et par les strictes conventions de la société chinoise.

Je sais pas si c'est moi, la traduction ou les codes d'une littérature que je maitrise peu mais j'ai peiné à accrocher. L'autrice offre une plongée intéressante dans la métropole et dans la réalité de la condition de la femme en Chine mais le rythme hoquète souvent et les personnages se comportent de manière à la fois naïve et illogique. La fin a toutefois rattrapé ma déception, je suis donc contente de l'avoir terminé malgré mes réticences!